16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 17:38

Article sur Boulevard Voltaire:

 

http://www.bvoltaire.fr/marieneigesardin/et-si-lon-faisait-subir-aux-juges-un-dixieme-de-nos-peurs,35596

 

 

« Celle qui dit non », libraire dans le 93, violée, braquée trente-trois fois en neuf ans,
- ne peut que soutenir le bijoutier de Nice ;
- ne peut que tendre la main au responsable duLeader Price du Blanc-Mesnil qui a dû défendre sa caissière et son commerce à l’aide d’une lame tant il était excédé par les vols avec violence qu’il endurait de façon quotidienne ;
- ne peut qu’être solidaire du propriétaire du magasin de motos de saint-Julien-Sur-Sarthe, cambriolé 54 fois et qui a également tiré sur les malfaiteurs, en blessant un grièvement ;
- ne peut que se souvenir de Papy Galinier, incarcéré pour avoir tiré sur deux femmes roms s’étant introduites chez lui par effraction.

L’abandon des victimes par les institutions, je le clame depuis neuf longues années. Dans aucun des cas cités, la légitime défense n’a été retenue par les juges. Les petits commerçants sont sans doute ceux qui se plaignent le moins de leurs conditions de travail, ceux qui ne comptent pas leurs heures et ceux qui, pourtant, payent le plus lourd tribut en mort à la nation.

Souvenez-vous du bijoutier de Cambrai, du buraliste de Marseille, tirés eux aussi comme des pigeons pour quarante euros!

Quand je lis les arguments avancés par les procureurs, les juges, pour refuser cette « légitime défense » aux victimes, je me prends à rêver d’une roue qui tourne, faisant subir à ces derniers un dixième de nos peurs, un millième de nos souffrances. Ils arment les criminels d’une toute puissance, celle de nous tuer, de nous briser sans que nous ayons le droit de lever le petit doigt sous peine d’emprisonnement, de bracelets électroniques et autres joyeusetés réservées aux « souchiens » français mais en aucun cas aux multirécidivistes.

Ce temps-là est désormais révolu. Nous sommes en guerre avec un ennemi qui choisit de ne pas nous affronter sur un champ de bataille traditionnel, et de ce fait, nous devons modifier nos méthodes de combat.

Les commerçants de quartier ont un sens très développé du devoir envers les autres ; s’armer pour vivre et exercer son métier n’est pas un choix, mais une obligation à force d’être acculé, qui devrait conduire l’ensemble des institutions, des élus à se poser les bonnes questions.

Messieurs, vous qui avez tiré au nom de la légitime défense, vous contribuez à faire prendre conscience aux criminels que venir nous braquer, c’est prendre le risque de se faire descendre sans passer par la case justice.

Parents de braqueurs, avant de dire « Ça lui coûtait quoi, au bijoutier de le laisser partir ? » demandez-vous, ce que cela vous coûtait, à vous, d’éduquer vos enfants?

 

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 18:05

De longues semaines d'absence, d'errances intérieures, de plongées en apnée dans un silence quasi religieux.

Pour seuls signes de vie, le babillage des hirondelles, le sifflement des merles et le croassement des grenouilles amoureuses.

 

 


 

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Allongée sur la mousse, les pieds trempant dans une petite source alimentant l'étang, je suis Bien, je Vis.

Ici nul danger humain, nul risque de voir surgir la haine au détour d'un roseau ou d'une fougère, nulle peur ne venant mettre mon corps en émoi. Juste l'apaisement, le vrai; celui vous reliant directement aux cieux, tant l'instant est magique, cristalin, puissant, énergétique, étincelant de lumière et du bonheur de le vivre, malgrè tout.

Les branches du saule pleureur, agitées par un léger souffle, viennent me chatouiller le visage. Ces caresses furtives me font sourire aux anges, les rayons du soleil réchauffant mon corps givré font le reste. Moments de plénitude, comme vous allez éclairer mon combat!

C'est en ces lieux, oubliés des hommes mais non de Dieu, que j'ai songé à Ma France.

En pratiquant vingt-sept jours de grève de la faim, j'ai pu mesurer à quel point, les intérêts propres des uns et des autres primaient sur l' utilité collective.

Mon erreur, si je puis dire, a été de ne point en avoir mesuré la profondeur; malgrè des appels téléphoniques au cabinet du maire, des mails, des fax en provenance de toute La France, de l' Europe et des Etats Unis, de personnes s'émouvant de la situation, nul ne daigna détourner le regard et encore moins formuler une réponse, fût-elle de politesse. Monsieur le maire, sénateur de surcroît, Monsieur le député, également interpellé par le peuple et toute la municipalité se sont donc largement gaussés de cette grève; n'y attachant aucune importance voire pire, souhaitant en petit comité "trouver rapidement un tas d'os derrière la caisse!".

Humour noir, me direz-vous....qui se poursuit lorsque je croise des anciens bourgetins, à qui j'ai pourtant bien des fois, tendu la main et qui me lancent en pleine rue, tout sourire:

"Alors vous n'êtes pas encore morte, depuis le temps que l'on veut vous assassiner?".....

Idem, que songer, lorsque le personnel de mairie, répondant aux appels me concernant se permet d'ironiser, de montrer son exaspération tout en vomissant son mépris et sa haine à mon encontre. Sans doute ne sait-il pas que le pouvoir est chose fragile et que la toute puissance ne promène pas son cul sur les commodes.

Certes l'on ne peut pas plaire à tout le monde.

Le doute, concernant cette grève de la faim, se logea  même, là où je ne l'attendais guère, chez des patriotes, des amis où se targant de l'être.

La palme revenant à une ancienne poule de luxe, résistante de la première heure, dégueulant à longueur de posts sur tous les sites relayant notre affaire, ne m'ayant jamais rencontrée et ayant la science infuse; mais au moins a t'elle le mérite de le faire à visage découvert et aux yeux de tous, assumant ses paroles et ses écrits.

Elle fut suivie dans sa débauche, par des relations aux agissements beaucoup plus pervers, malsains et scabreux, appartenant à la blogosphère, reportant sur l'autre, leurs propres carrences, leurs insuffisances et recherchant le conflit de façon à provoquer une catastrophe, à partir de rien, une mise sur le dos, voire une mise à mort de façon gratuite! Là, tout se fait sous le manteau, sous des pseudos et en messages privés. Quel courage, quelle audace, avec ceux là, ma France, elle peut aller se rhabiller!

Depuis fort longtemps, je pressentais ce climat, un monde de messes basses et de mensonges; un monde faisant de ma cause et de moi le bouc émissaire des lâches, m'écrasant en tous sens.

Je préfère en sourire, car en agissant ainsi, ils m'ont libérée de mes chaînes.

Perchée sur mon fil d'acier, en équilibre perpétuel pour cause de bourrasques intempestives, là haut, au-dessus de la mélée, je vous observe, monde d'en bas, dans votre course au pouvoir et à la reconnaissance.

Les mois à venir sont ceux de la campagne municipale, vous m'avez octroyé des droits qui sont en fait les vôtres, ceux du grand déballage, de l'irrespect, de la raillerie.

Certains vont sortir de la liste du maire pour se présenter contre lui, d'autres qui étaient dans l'opposition vont la rejoindre. Un troisième fait la pute partout où il peut pour ratisser large, se targuant d'appartenir un coup à l'ump, un coup au fn suivant son interlocuteur et présentant sa candidature sur une radio arabe.

Croyez moi, il y a matière à écrire sur ces raclures politiques qui n'ont que faire du citoyen, de leur commune, de la culture et du bien vivre ensemble qu'ils prônent à longueur de discours et de tracts.

Voici un bel exemple de partage culturel,authentique, sincère qui rend simplement le peuple heureux:

 

 

 


 

 

" Le monde est plein de gens qui se disent des raffinés et puis qui ne sont    pas, je l'affirme, raffinés pour un sous"

                                                             Louis-Ferdinand Céline




 

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 22:37
L’ultime appel à l’aide d’une irréductible gauloise dans le « neuf-trois » : Victime de 33 agressions, elle entame une grève de la faim pour tenter d’obtenir l’aide du maire du Bourget.

 

 


Marie-Neige Sardin est libraire dans le « neuf-trois », l’un – si ce n’est le – plus dur des départements de France en termes de délinquance et de violences urbaines. Cela fait trente-cinq ans qu’elle exerce son métier dans sa boutique au cœur du Bourget, cette ville mondialement connue pour héberger le plus fameux et le plus grand  salon aéronautique. 

 


 

Mais depuis neuf ans la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour Marie-Neige, et c’est un doux euphémisme que de le dire : durant cette période elle a subi pas moins de trente-trois agressions – attaque à main armée, coups et blessures, viol – par des délinquants surs de leur impunité. Désormais, se serait même des pressions à caractère religieux qu’elle subirait. 

Pour interpeler le maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas, qui reste sourd à son appel à l’aide, elle a entamé une grève de la faim depuis une quinzaine de jours. 

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/225841066/


Pour nous, elle revient sur son calvaire qui n’a que trop duré et les raisons de son geste de désespoir. 

Nota : Vincent CAPO-CANELLAS Sénateur-Maire du Bourget n’a pas répondu à nos demandes d’interview. 
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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:08

- Imagine une ville où pullulent de multiples Kebabs, Pizzerias, Banques, Boucheries de traditions non françaises, Taxiphones, Coiffeurs, Bars, Boulangeries et moyennes surfaces.

- Imagine une cité, où la culture et ses wagons de mots auraient déraillé.

- Imagine une commune, où conseiller un livre relèverait du temps jadis.

- Imagine un enfant, en quête de Pokémon et ses larmes de les savoir introuvables.

- Imagine un ancien, se déplaçant avec peine, ne pouvant plus acquérir son encre violette pour son stylo à plume préféré, offert pour ses vingt-ans.

- Imagine une école, où la fête de la nature ne pourrait plus avoir lieu en partenariat avec une librairie.

- Imagine une association de foot, ne pouvant plus récompenser chaque participant d' un tournoi, par un album et des images fournis gracieusement par une échoppe.

- Imagine des jours fériés, où trouver des coloriages, des mots croisés, un roman policier, serait mission impossible.

- imagine Vincent, Le Bourget, sans ce dernier lieu d'échanges   intergénérationnels, préservant le tissu économique et social.

- Imagine un seul instant, toi le diplômé de Sciences-Po, toi l'ancien chef de cabinet d'un Ministre de la Culture, toi l'officier des Arts et des Lettres, m'abandonner à mon triste sort de victime, sans te positionner à mes côtés.

Préserver l'échoppe, c'est plus qu'une nécessité, plus qu' un devoir, c'est prouver tout simplement que le bien vivre ensemble, est possible dans le respect et la dignité de chacun et non dans une haine entretenue envers une femme  voulant conserver ses valeurs, tout en étant ouverte à celles des autres, mais refusant qu'aucune ne vienne s'imposer en ce lieu.

 

 

 


 

Monsieur Le Sénateur-Maire, Vincent, je vous en prie, ne restez pas insensible, indifférent à ma grève de la faim.

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-en-greve-de-la-faim-presque-tout-le-monde-sen-fout.html

http://naibed.blogspot.be/2013/06/deces-prochain-de-marie-neige-sardin-la.html

Souvenez-vous de ces instants de complicité où nous conversions sur les derniers romans sortis; vos administrés aiment encore à partager ainsi avec moi, ne les en privez pas, car qui peut résister à trente-quatre agressions sans faillir ?


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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 10:20

Tant d'efforts, tant d'énergie,tant de persévérance pour si peu d'influence et aucun espoir de les voir prendre conscience du mal qu'ils font à La France.

Si je n'avais cru en Dieu, vénéré De Gaulle, chéri ma liberté, cultivé mes paradoxes et ne m'était sentie tributaire d'une civilisation menacée, je serais aujourd'hui dans le cas de ces prêtres de Bernanos qui ont perdu la foi et hésitent à jeter leur soutane.

La raison me dicte d'abjurer, l'honneur de sauver bien plus que les apparences. Quand on ne croit plus au Paradis, l'enfer c'est soit autant que les autres. Je transpire, mon coeur bat la chamade.

Les élus, les autorités, les institutions, les responsables détournent leur regard. Mon échine se glace, il me faut sourire, sauver la face. Rideau, je n'ai plus rien à quoi me raccrocher; le vide, la nausée. Respirer à tout prix, feindre d'écouter le lamanto des collabos. Un sentiment d'injustice me submerge. Pourquoi moi?

Plus rien n'a de sens, la civilisation que j'ai reçu en héritage agonise. Nul ne l'ignore, personne n'ose se l'avouer.

Il faut tordre le cou à un gros mensonge: la compatibilité de l'islam avec nos fondements spirituels, intellectuels, moraux, esthétiques.

Le refus d'inscrire nos sources chrétiennes dans les textes institutionnels( fût-ce dans un préambule) est le symptôme d'une veulerie coupable. Si La France, voire l' Europe, ne se perçoit pas comme chrétienne, elle n'a tout simplement aucune raison d'exister et moi encore moins puisque j'en suis sa fille.

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Il faut avoir le courage de dire que l'islam n'a pas de racine en France, ni en Europe, sauf dans ses franges balkaniques. En mettant sur le même plan symbolique la religion de saint-Paul et celles des sultans ottomans, on offense la mémoire, on embrouille le paysage mental des uns et des autres et on récolte ce que je vis aujourd'hui, des crispations identitaires, conduisant au rejet par toute une population d'une française de souche, catholique désirant juste exercer son métier de libraire.

On embastille un comparse inamical, on négocie en douce avec les vrais criminels et cela donne une ville mafieuse, bordélique et ouverte aux convoitises du pire islamisme:


http://islamineurope.unblog.fr/2012/02/12/apercu-de-lideologie-islamiste-de-nader-abou-anas-predicateur-a-la-mosquee-al-imane-du-bourget/

 

 

Une ville a vite fait de glisser sur une mauvaise pente lorsque d'un commun accord avec tous les responsables départementaux, le premier magistrat de cette dernière, amputé de toute morale, berce d'illusions l'une de ses administrées en grève de la faim depuis huit jours alors qu'elle réclame tout simplement de pouvoir exercer son métier(promouvoir la culture) en toute tranquillité. Un silence qui suit une inertie totale confirmant ainsi le délit de non assistance à personne en danger.

De : VCC <v...................@ville-lebourget.fr>
À : sardin marie-neige <vegaelnath@yahoo.fr> 
Envoyé le : Dimanche 16 juin 2013 21h14
Objet : Re: exercer mon métier en toute tranquillité

J'ai relayé votre mail de la semaine dernière  dès réception à la police.Je me rends compte que je ne vous ai pas répondu.

Nous avons intensifié les patrouilles.

Je demande au commissaire de vous contacter pour identifier les individus et faire le point sur l'enquête.

Cordialement.

Vincent CAPO-CANELLAS

Si la politique est un jeu, la mort n'en est pas un.    


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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 17:41

Demain, s'ouvre le cinquantième salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, un retentissement mondial!

Demain, débute mon premier jour de grève de la faim pour non assistance à personne en danger, une indifférence totale!


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Demain, Le Bourget sera Terre d'envol!

Demain, L'échoppe sera Terre de crimes!

Demain, le rafale voltigera dans les airs!

Demain, ma Terreur dépassera le mur du son!

Demain, toutes les Forces Militaires seront présentes en ma ville!

Demain, tout le désespoir du monde emplira mon coeur, tant elles m'auront abandonnée!


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Trente trois agressions dont des crimes, des tonnes de mails envoyés aux élus, aux institutions, avec en écho, un silence religieux.

Monsieur Le Sénateur-Maire,

 Bonjour,
Ce matin, aux alentours de 7h40 plus ou moins 10 minutes, le temps que la panique me quitte un peu et que je regarde l'heure, un individu de grande taille type maghrébin, blouson en cuir marron, mince et portant un sac à dos eastpak gris a tenté de me coincer en la boutique; il s'est fortement intéressé aux armes situées derrière moi, m'a demandé où je mettais l'argent tout en me disant qu'il allait m'avoir lui et me finir. 
Réussissant à me faufiler vers la porte, j'ai pu faire signe à un client qui est alors rentré pour rester avec moi. L'individu a de nouveau essayé de passer derrière le comptoir, je lui ai alors fait remarquer la présence des caméras; il a attendu de longues minutes, me posant un tas de questions sans queue ni tête puis a fini par s'en aller en me disant qu'il allait repasser tout à l'heure ou ce soir. 
Hier après midi, c'est un autre individu qui au milieu des clients m'a sorti de son sac plastique un couteau en me disant qu'il était pour moi.
L'autre soir et je ne note plus les jours, c'est un autre individu portant une grosse paire de lunette, détenteur d' une béquille, visiblement pas en possession de tous ses moyens, sauf pour venir directement là, qui a secoué puis tenté d'escalader ma grille de protection à l'arrière de la boutique....heureusement un grillage à lapin posé cet hiver pour créer un toit protecteur l'a empêché de passer.
Un climat où il est impossible de tenir pour quiconque faisant suite aux trois jours consécutifs dont je vous avais fait part, d'agressions verbales et de mise en cause par certaines communautés et nullement justifiées comme le montre les vidéos  mises en ligne sur mon blog. 
N'ayant donné aucune suite à mon mail, j'en conclus donc que malgré votre bonne volonté à m'aider vous ne pouvez rien faire pour moi, pas plus que Monsieur le préfet.
D'autre part mon propriétaire s'obstinant à considérer qu'un loyer multiplié par trois est largement justifié, je vous rappelle qu'étant la dernière librairie de votre ville, il serait utile d'éviter ce pourquoi je lutte depuis neuf ans à savoir ma disparition.
Pour ce faire et ayant conscience du désagrément causé à ma ville pour son image, je me mets en grève de la faim avec une affiche explicative sur ma vitrine à partir du lundi 17 juin 2013, premier jour du salon international de l' aéronautique et de l'espace.
Une copie de ce mail est adressée également à mon avocate: Maître Carole Yturbide ainsi qu'à trois journalistes: Monsieur Robert Ménard, Monsieur Ivan Riofol et Monsieur Thierry Demaizière.
 Cordialement.
mn Sardin 


 

Des mois que l'on me harcèle de toute part car j'ose vouloir "vivre et travailler" en paix en ma ville, des mois que je me sens mise en danger quotidiennement; pour finir sur hier soir où un africain a tenté par deux fois de braquer la boutique.

Une armoire à glace finissant par s'en prendre à la porte d'entrée au point de la disloquer à coup de pied. Bonjour les réparations sans assurance!

Je ne veux imaginer mon état si un seul de ses coups m'avait atteinte.

Malgré un déclenchement de pédale SOS, rendant ma demande prioritaire, la télésurveillance a eu pour réponse laconique de la part de la police municipale " nous n' intervenons pas!".

L' opérateur de surveillance a d'ailleurs laissé, sur le portable de ma fille, un message en ce sens, laissant entendre toute son impuissance à me venir en aide ainsi que sa stupéfaction.

La police nationale,il prévint donc; ceux-ci firent le déplacement, prirent un vague descriptif, promirent par trois fois de repasser........nous ne les attendons plus, ils avaient sans doute plus urgent à faire!

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J'engage donc une nouvelle GREVE DE LA FAIM à partir du lundi 17 juin 2013, zéro heure, tout en me réservant le droit de porter plainte pour une NON assistance à personne en danger, régie par l' article 223-6 du code pénal, très largement caractérisée.

 


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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 18:30

Papa, cela fait dix-huit ans, que tu nous as laissées, aussi, j'ai envie de m'asseoir là, à tes pieds, pour te raconter:

 

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Souviens toi, je me blottissais en tes bras, ma tête contre ton coeur et bien souvent tu me racontais, La France:

 


-celle de mes grands-pères, dans les tranchées de 14-18 et les têtes d' obus transformées en encrier;

-celle de ton enfance et de tes cerfs-volants;

-celle de la guerre de 39-45 où tu fus fait prisonnier et envoyé à Dresde et ses environs; 

-celle de ta résistance en devenant interprète, ayant ainsi accès aux précieux renseignements; car derrière ton grand sourire et tes yeux rieurs se cachait un redoutable observateur, l'ennemi lui, te prenait pour un grand naïf! tu en ris encore, j'en suis certaine.

De la guerre, tu ne m'as jamais conté les horreurs, préservant mes oreilles de petite fille, mais tu m'as appris à m'oublier pour ce pays, tu m'as communiqué ton amour pour sa liberté de pensée, d'être, de vivre.

-celle de la guerre d'Algérie durant laquelle je suis née et qui te valut le surnom de "chibani" car tu étais le plus vieux de l'escadron.

-celle de De Gaulle et ton admiration, ton respect, pour ce général qui conduisit le peuple à la victoire, disais tu .

Je ne t'ai vu pleurer ouvertement devant moi, que le jour où tu appris sa mort, même ma main dans la tienne ne te consolait pas.

Lorsque tu n'étais pas en déplacement, tu venais me border, instant magique, trop rare cependant, pour la petite fille que j'étais; Au creux de l'oreille, tu me murmurais ceci:

" Minège, songe toujours aux priorités de ta vie, mon coeur; tout d'abord, il y a ton Pays, notre patrie, puis viennent ta Région, ta Ville, ton Quartier,  ta Rue, ton Escalier, ton Voisin, ta Famille proche et s'il te reste encore du temps pour te sauver toi, alors fonce mon amour, le devoir n'attend pas, La France a besoin de tes bras, bisous, fais de beaux rêves, mon ange".

Aujourd'hui, papa, notre patrie souffre, s'épuise, se disloque, s'étiole; elle est méconnaissable :

- mes bras ne suffisent pas à la relever,

- ma voix n'a pas trouvé l' écho nécessaire à la faire se réveiller,

- mes yeux cherchent en vain la reconnaissance de ses couleurs,

- mon coeur bat à tout rompre, la patrie est en danger......

 

 



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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 14:19

Quinze jours se sont écoulés depuis le premier passage de cet ouragan en mon échoppe.

 

Étonnamment depuis la mise en ligne des vidéos le calme régnait en la boutique et je pouvais enfin faire mon travail.

Mais c'était sans compter sur l'acharnement de certaines communautés.

Je les vois arriver avec leurs gros sabots et leur racisme!

ils ont inventé un nouveau slogan:

" elle n'ouvre pas la porte aux gens de couleur car elle est  raciste".

 

Tout ceci me fait songer aux mouches en été..elles ne servent à rien, vous tournent autour, vous harcelant sans cesse! 

Si cela, ce n'est pas la face cachée du "mur des cons" , cela y ressemble, non!

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 13:50

Cela dure depuis trois jours .......

Cela prend des proportions indiscutables........

Cela se définit comme du harcèlement physique et moral......

Cela se passe sur mon lieu de travail........

Cela se nomme aussi de l'incitation à la haine .........

Premier jour:

- Sept heures du matin, j'allais ouvrir l'échoppe, un homme se présente, devant la porte, frotte son entrejambe sur la vitre, les deux mains vissées dans ses poches; je ne lui ouvre pas; il part en vociférant des menaces!

- Dix-huit heures, une jeune femme semble vouloir choisir une carte d'anniversaire; au bout de quelques secondes, elle renverse une partie du présentoir...juste pour le fun; elle sort rapidement de la boutique, passe un coup de fil, puis me fait le geste qui tue:

Deuxième jour:


Un habitué du cafè l'Aviatic et aussi l'un de mes clients de ce fait, grand joueur devant l'éternel, se met à demander de l'argent en l'échoppe aux clients présents. La première a subir l'assaut est une jeune fille qui panique un peu, ne s'attendant pas à voir une main se glisser à deux centimètres de son porte monnaie ouvert. Je m'interpose de façon à ce que mes clients ne soient pas importunés; il en va de ma responsabilité. La parole "du Bonnet Rouge" se lâche, tel un cri de guerre, un cri de ralliement "elle est raciste".

 

 

 

Troisième jour:


Le "Bonnet Rouge" revient à la charge, il veut son journal, il tente de forcer le passage, sauf que désormais je ne le veux plus dans la boutique. Cette dernière, devant à mes yeux, rester un lieu convivial, ouvert à la culture, aux échanges et non à la mendicité et à la violence.

 



Je fais donc barrage et là, telle une nuée de moineaux, ils déboulent, les autres, ceux qui se sont déjà faits exclure de la librairie, pour non respect des règles du bien vivre ensemble; ils se regroupent pour médire, voire plus, chaque jour, au café L'Aviatic. Un lieu où visiblement entretenir la haine à mon encontre est un passe-temps comme un autre car il faut bien occuper les journées, non!

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


Persécuter la femme blanche, folle et raciste de surcroît, cela fait de vous un homme, c'est évident!


Toujours est-il que ce petit manège bloque l'activité de mon commerce durant de longues minutes, faisant fuir les autres clients. 

Sans doute la nouvelle stratégie adoptée par ces vautours pour me faire déguerpir au plus vite. Il leur est permis de rêver et d'espérer, comme il m'est permis de m'exprimer librement sur la réalité de mon vécu.

Un futur candidat aux municipales a cru même bon de me conseiller " de retirer ma lettre ouverte à Marine Le Pen, celle-ci pouvant me conduire à trop risquer ma peau" Quelle aide suprême...mais mon cher Monsieur, cela fait neuf ans que je la risque, sans que visiblement, cela ne vous émeuve le moins du monde officiellement. Il est vrai que moi, je ne cherche pas de voix pour me faire élire, je n'annonce pas ma candidature sur "Beur FM", je désire juste exercer mon métier en paix dans ma ville.

J'ai été fort surprise de n'être protégée que par une jeune femme de la police municipale, très dévouée d'ailleurs, malgré l'attroupement; le reste de la patrouille devait sans doute changer les piles de leurs montres à moins que les effectifs ne soient restreints en ce jour de marché. 

Tout est donc possible en ma commune, sauf une chose pour moi :

                         "Vivre et Travailler en Paix au Bourget"




 

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 18:52

Un après- midi de 1er mai, désemparée, j'ai lancé un SOS, celui d'une fille du peuple en détresse via une lettre ouverte: 

 

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Depuis, elle est sur le site "Boulevard Voltaire":

 

 

 

 

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http://www.bvoltaire.fr/marieneigesardin/chere-marine-ne-moublie-pas,21228

Merci à toute l'équipe pour ce soutien et cette présence à mes côtés.

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Présentation

  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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