7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 11:32

Décembre est arrivé, les grossistes ont assuré nos commandes, la vitrine nous avons faite, l'échoppe est donc fin prête pour les festivités.

Au fil des jours, j' espère voir ma ville s'ouvrir à Noël. Dans les artères, tout n'est que bouchons et coups de klaxons, du matin au soir et du soir au matin. Les raisons sont nombreuses: des travaux de câblage s'éternisant, des jardiniers préparant les bacs pour le printemps, des éclairagistes accrochant des filaments de lumière aux intersections et dans les platanes. Les trottoirs grouillent de gens divers s'agitant, vociférant dans un charabia incompréhensible, mettant un tohu-bohu indescriptible en la ville.

 


Souvent, tôt le matin, j'aime contempler le lever du jour sur mon pas de porte. Les cieux sont souvent un tel ravissement, mais, Le Bourget s'éveille et il a bien mauvaise mine. Telle une mère au chevet de son enfant, je prends sa température, j'humme ses effluves, je les ressents au plus profond de mes entrailles; il n'est même plus l'ombre de lui-même, lui qui pourtant, a tant fait rêver le monde entier.

Souvenez-vous: c'est au Bourget que s'est posé Charles Lindbergh, à l'âge de vingt-cinq ans, au terme de sa traversée de l'Atlantique à bord du Spirit of Saint Louis. Il arriva le 21 mai 1927 après avoir parcouru 5800kms en trente-trois heures et trente minutes. Environ 200 000 spectateurs l'attendaient sur les pistes....

 


STP-041_Lindbergh-in-Paris_1927.jpg

 

 Aujourd'hui, pas même un panneau n' indique la direction à suivre pour s'y rendre.

Je suis inquiète à double titre donc, car si notre histoire et ce glorieux passé sont ignorés, il en va de même pour nos repères chrétiens, ils ont disparu!

 

 

DSCN3362

 

DSCN3358

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que faire, face à l'anéantissement des valeurs de notre enfance?

 

 

DSCN3360DSCN3361

Dans les magasins, point de musique de Noël; dans les rues, point de chaleur humaine ou de partage, aussi une question me taraude, où sont passés les enfants?

Nous passions des heures, accrochés à la vitrine du boulanger, salivant devant les chocolats, les marrons glacés et les bûches; nous nous extasions devant celle du charcutier, mettant à l'honneur les boudins devenus blancs en l'espace d'une nuit et le fois gras s'affichant en l'étal dans ses habits de fêtes. Mais c'est sans doute le poissonnier qui remportait tous les suffrages de curiosité, tant de crustacés remuant leurs pâtes velues, tant de poissons, tant de coquillages inconnus aux noms évocateurs de vacances, de plages et de pêches en mer. Nous courrions devant nos parents, d'une vitrine à une autre, les tirant par la manche, leur posant mille questions. Nous étions dans cette espérance que seul procure le mois de l'avent. Un bonheur simple, une joie non dissimulée, des yeux qui brillent, des rires mais aussi de la ferveur face aux immenses sapins se dressant devant l'église, dans la cour de la mairie et dans chaque école. Le Père Noël nous croisions au détour d'une rue, les crèches publiques nos faisions avec la plus grande application, conscients de l'importance de la place de chacun mais aussi de cette magie, chaque année, renouvelée. C'est ainsi que nous apprenions tout simplement le bonheur de vivre ensemble, heureux, dans une communion réelle et sincère.

 Au fil du temps et en accéléré depuis deux ans, il ne subsiste plus rien de toutes ces valeurs, de toutes ces émotions. Ma ville s'est fermée au christianisme pour mieux ouvrir les bras à d'autres communautés.

 

DSCN3363DSCN3364

Il semble mal vu et mal venu de dresser un vrai sapin d'une hauteur supérieure à un mètre et de le décorer. Les rares présents sont nus, se faisant le plus terne possible puisque soumis à la lumière froide et bleutée de trois cônes emboîtés, censés les représenter; inutile de chercher un sommet ou une étoile brillant au firmament, ils sont abolis. L'étoile au sommet rappelant pour les chrétiens, l'étoile qui guida les rois mages.

Le sapin en clef de lecture chrétienne rappelle l'arbre de la vie, image du Christ, don suprême de Dieu à l' humanité. Le message du Sapin de Noël est donc, que la vie reste verte et qu'elle est un don, non matériel mais d'elle même, dans l'amitié et l'affection, dans l'entraide fraternelle et le pardon, dans le partage et l'écoute de l'autre.


DSCN3367

Le sapin de Noël n'en est pas un, sans les décorations qu'il doit porter. Une amputation volontaire sans doute, pour ne pas offusquer les diverses communautés, mais surtout un grave signe de soumission à leurs cultures.

La ville, abandonnée aux mains de la diversité, a vendu son âme aux boubous, aux djellabas, aux roms et aux barbus. Elle vomit Noël et ses traditions, mais favorisent, par son laxisme, l'insécurité, les deals en tout genre, l'inversion des valeurs et la fuite vers ailleurs des derniers bourgetins de souche.

Le 24 décembre au soir, j'ai simplement traversé la rue pour me rendre chez le boulanger, en courant; il était vingt heures trente, des groupes de musulmans en babouches et turbans occupaient la place, tout le trottoir, c'est plus convivial, pour eux. Nous étions à quelques heures de la messe de minuit et je me suis sentie, traquée par une multitude de regards hostiles. J'étais indésirable sur ma propre terre, en la ville qui m'a vue grandir.

Noël n'existe donc plus ici, il semble indécent de le dire clairement, voire raciste de le penser et sans doute pire encore de l'écrire publiquement. Seulement voilà, c'est juste une réalité visible par tous; la ville est gangrenée avec l'aval des plus hautes autorités. Ces dernières, elles, s'expatrient en province, le temps nécessaire, là ou cette fête possède encore un vrai sens, puis rentrent pour la tournée de voeux. Comment ne pas en vouloir à ces envahisseurs irrespectueux envers leur pays d'accueil, mais aussi à ceux qui leur ouvrent les bras, sans aucune réserve, sans se retourner, juste pour récolter des voix électorales leur permettant de conserver ou d'obtenir le pouvoir et son confort. Ces derniers oseront présenter leurs voeux de Bonne Année, feront un discours ou un tract en ce sens, mais en fait, qu'on le veuille ou non, ils n' aborderont en aucun cas le présent, ils dénieront nos manques, nos pertes de liberté, nos peurs, nos souffrances de citoyens au profit de leurs projets en 2014, voire en 2020 .....

Pour moi, se mettre au service de son pays, c'est tout simplement s'oublier maintenant pour mieux le faire exister demain.

Combien d'hypocrites vont venir pendant un mois m'honorer d'un "Bonne Année- Bonne Santé" et que se passera t il en février? Celui qui hier vous semblait si désireux de vous aider se révélera être le dernier à bien vouloir le faire.

Je n'ai rien contre les voeux eux-mêmes; je commence juste à en avoir assez de me voir imposer des figures imposées par les autres surtout quand elles ne sont pas sincères mais en plus irréalisables.

Pourrions-nous souhaiter un monde plus juste et moins hypocrite? Pourrions-nous conserver TOUTES nos traditions avec fierté et honneur, afin de ne pas couper l'arbre de ses racines.


DSCN3365


Les voeux comme le sapin sont une coutume. L'hypocrisie humaine en fait donc disparaître certaines pour ne cultiver que les us, aux vertus d'ascenseur social.


 

 

Que dire alors, de quelqu'un qui ne vous les présente pas?  

                Même la philosophie n'en possède pas la réponse. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 09:02

Les Bracelets Shambhala ou Shamballa déclenchent la curiosité et inspirent à la conversation, Shambhala Signifie « Conscience Spirituelle » et « énergie de création ».

Ce bracelet viendrait à l’origine du Tibet mais ne serait attaché à aucune religion. Il aurait comme pouvoir de promouvoir votre bien être. En effet, en portant un des bracelets Shambhala, vous augmentez la possibilité que votre corps et votre esprit se rappellent à l’essentiel comme l’indique les Lamas tibétains .

Et si cet essentiel était pour vous aussi la Nation Française?

Dans la mythologie bouddhique, Shambhala ou Shambala signifie "lieu du bonheur paisible".

 

DSCN3293.JPG

symbole tibétain

L'Apprentissage Shambhala, donné dans les Centres Shambhala, fut fondé en 1976 par Chogyam Trungpa Rinpoché (1939-1987). Nommé d'après le royaume mythique de Shambhala, il propose une voie séculière de la pratique de la méditation et offre des enseignements fondés sur la vision qu'il existe en chacun de nous une source de sagesse éveillée - ou « bonté fondamentale » - que l'on peut découvrir, cultiver et manifester dans notre environnement. 

Il est dit que Shamballa est le Chakra situé dans le cœur de tous les êtres vivants.


La philosophie des bijoux de Shamballa est d’assembler différentes sphères «Terre spirituelle».

 


Elles symbolisent «L'étoile et le coup de foudre», l'énergie créatrice féminine de l'univers ainsi que la puissance de feu masculine au service de la création; ensemble elles font accueil à la mémoire de notre amour infini ainsi qu’à la compassion profondément enracinée en nous et envers les autres.


C’est en portant un des bracelets Shamballa que vous augmentez la possibilité que votre corps et votre esprit se rappellent à l’essentiel.

De nombreux modèles sont disponibles. La vente s'effectue soit en l'échoppe, soit par correspondance.

Les prix:

- six euros pour toutes les perles bois montées sur du fil de chanvre.

- huit euros pour toutes les perles bois représentant "peace" ou "têtes de mort en couleur" montées sur du fil de chanvre.

- dix euros pour toutes les compositions perles "strass" montées sur du fil de chanvre.

Pour la vente via internet, il suffit d'ajouter au prix en boutique, trois euros cinquante, pour les frais de port. L'envoi est sécurisé et garanti par le service "lettre Max".

Le paiement :

- par chèque, à l'ordre de librairie Sardin, 31 avenue Jean Jaures, 93350 Le Bourget.

- par paypal, sur le compte: vegaelnath@yahoo.fr.


 

 

DSCN3316.JPGDSCN3317.JPG

 

 

 

 

 

 

DSCN3298.JPG

 

 

DSCN3318.JPGDSCN3320.JPG

 

 

 


J' ai donc imaginé avec l'aide créatrice de ma fille que nos valeurs fondamentales comme la tolérance, l'amour, le respect, la force, la liberté, la fraternité, l'égalité pouvaient pavoiser à nos poignets afin que chacun d'entre nous se souviennent au nom de nos pères que l'essentiel en nos coeurs est La France. 

 


DSCN3305.JPG

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 18:40

Tout au long du procès de "mon égorgeur", j' ai songé à Mohamed, mon confrère de Marseille assassiné derrière son comptoir pour quelques jeux et quelques euros.

Nous avions un point commun celui d'aimer les belles lettres, les mots et les livres. Ancien prof de philo, il avait éprouvé le besoin d'un virage à cent-quatre-vingt degrés pour diffuser la culture d'une autre manière. C'était un érudit délicat, passionné d'actualités, curieux de connaissances mais ne connaissant pas les risques du métier. Il partageait avec ses clients, son amour des livres et de la littérature; il jouait pleinement son rôle de commerçant de proximité.

Il a suffi d'un individu plus armé, plus déterminé que les autres pour qu'il perde la vie, lui qui ne demandait qu'à exercer son nouveau métier, sans jamais imaginer le pire. 

Ce soir, ma souffrance est immense et toutes mes blessures se sont réouvertes; le procès de mon agresseur m'a fait revivre seconde après seconde ces six longues minutes de lutte sans merci pour ne pas me faire trancher la gorge, pour ne pas prendre un coup de couteau dans le dos ou dans le ventre. J'ai songé à toi Mohamed, comme ton agonie a dû être terrible toi qui n'aurait jamais cru celle-ci  possible en ton magasin.

Des diffuseurs m'écrivent pour partager leurs situations :

"Diffuseur de presse devient un métier très dangereux, surtout dans certains quartiers. Les commerçants les plus victimes de la délinquance sont les tabacs presse FDJ, et les pharmacies. Pour l'anecdote, un jour, l'employé de la fdj qui me livre les paquets de loterie, arrive à 9h00 dans ma boutique . Il me raconte que lors de sa tournée ce jour là, parmi ses clients, il y' a eu 4 braquages à main armées. Toutes les victimes vendaient du tabac. Un autre jour, j'ai mon livreur de presse qui arrive avec 2 heures de retard pour me livrer. Ce dernier m'explique qu'il a été pris en otage, avec couteau sous la gorge, et pistolet sur la tempe. Il avait eu la malchance incroyable de tomber sur un braquage à main armée au moment même où il livrait le commerce tabac presse Fdj avec des cartons de quotidiens et de publications. Il avait été donc pris en otage par les voyous à ce moment là. Autant dire que lorsque le livreur est venu chez moi, il tremblait comme une feuille. En tout cas, les braquages à mains armées, les cambriolages de bureaux de tabacs, les agressions physiques contre les personnes âgées et les commerçants, ce n'est pas ça ce qui manque dans mon secteur"

"C'est le lot de beaucoup de commerçants d'être victimes d'agressions physique de nos jours. Hélas, parfois, cela se termine en drame. Comme exemple dans mon secteur, il y' a quelques années , un diffuseur de presse de mon dépôt avait reçu 2 balles dans le corps de la part d'un adolescent de 15 ans. Le diffuseur avait survécu à ses blessures, mais, très fortement traumatisé, il avait renoncé à continuer son activité de commerçant. Je me rappelle qu'à l'époque , une collecte en faveur du collègue blessé avait été organisé par mon dépositaire. Solidaire de cette action, j'avais donné de l'argent, comme la grande majorité des diffuseurs de presse de mon dépôt d'ailleurs. Dans mon secteur, il y' a énormément d'agressions physiques contre des commerçants : je connais personnellement le cas de plusieurs commerçants qui ont été tabassés par des individus appartenant à des bandes. De toute façon, en France, il y' a de plus en plus de zones de non droit, où les bandes font la loi, et où la police n'intervient presque jamais pour protéger les commerçants. On se sent complètement abandonné par les pouvoirs publics. C'est la France d'aujourd'hui."

Que faire pour nous protéger, que faire pour survivre encore malgrè TOUT?

Mon agresseur a été condamné à six mois de prison alors que la peine plancher est de trois ans;  il a été jugé comme un individu extrêmement dangereux et pourtant je sais qu'un jour prochain, je vais le retrouver sur ma route parce que c'est un prédateur confirmé et qu'il n'y a AUCUNE réponse pénale me permettant de vivre et d'exercer mon métier en toute sérénité.

 

 

 

DSCN3266.JPG

Comme Mohamed et tous mes confrères, j'ai un rêve, voire une envie démesurée de partager juste des mots et des idées, sans haine et sans violence comme un bonheur simple,  une vie normale en somme.

 

 

 

 

 

DSCN3267.JPG

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 12:58

Nous avons rencontré le sénateur maire du Bourget le lundi 12 à 11h. Le but de cette rencontre était de faire le point sur les actions de la mairie pour soutenir ou protéger Marie Neige afin qu'elle puisse exercer son métier en paix et qu'elle soit reconnue en tant que femme victime de violences.

 

 

383071_266645666731983_895079973_n-1-.jpg


La rencontre a duré une heure et nous avons abordé de nombreux sujets dont un certain nombre sensibles.
Dans un soucis d'apaisement et de travail commun pour Marie Neige, nous ne relaterons pas l'ensemble des échanges mais voici les trois éléments clefs à retenir :


-La mairie et l'association vont demander à rencontrer le préfet Lambert pour échanger et faire remonter l'expérience de Marie-Neige autour de ses agressions, le harcèlement qu'elle subit au quotidien, le traitement par la police (en positif ou négatif) et de voir comment la protéger au mieux.


-Une rencontre va être organisée avec la police municipale afin de travailler sur le harcèlement qu'elle subit et comment créer un lien de proximité.


-La mairie va voir comment aider Marie-Neige pour réassurer son magasin et faire en sorte qu'elle ne soit pas obligée de fermer boutique en cas de nouveaux sabotages.


De grandes avancées donc mais à voir si les promesses tenues et le contact créé seront respectés.

 

 

 

 

394327_253117741418109_134474480_n-2-.jpg


Nous vous tiendrons au courant des futures rencontres.

Merci à toutes et tous pour votre soutien, c'est ensemble que nous pourrons soutenir Marie-Neige et lui permettre de capitaliser son combat pour préserver des valeurs empruntes de courage.
                                                 

                                                             Stéphane Bornat.

    Partager cet article
    Repost0
    25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 11:35

     

     

    Souvenez- vous du 25 octobre 732:

     

     

     

     

     

     

     

    DSCN3225.JPG

     

     

     

     

    Le Duc des Francs, Charles Martel, vient au secours du Duc Eudes d’Aquitaine, en arrêtant l'avancée des Sarrasins en France.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’invasion arabe

    En 711, soit à peine 80 ans après la mort de Mahomet, les Sarrazins franchissent Gilbraltar, et conquièrent l'Espagne sur les Wisigoths.

    Ils traversent la péninsule et occupent en 719 le Languedoc actuel.

    712-725 : 1ère raids sarrasins en France, par l'Est.

    Les Maures prennent la Septimanie (Narbonne en 720) et se répandent en Provence jusqu'aux Alpes. Les arabes d'El-Samah sont arrêtés par les armées du duc Eudes (aidées de quelques troupes de Charles Martel) près de Toulouse en 721 : c'est la 1ère défaite.

    732 : 2ème raid sarrasin, par l'Ouest.

    Partis de Pampelune durant l'été, 15.000 combattants guidés par Abd-el-Rahman envahissent le territoire basque évitent cette fois Toulouse et passent par Roncevaux pour prendre Bordeaux.

    Le 25 octobre 732, après avoir rassemblé une armée à la hâte, Charles Martel rejoint les troupes musulmanes à proximité d'une voie romaine reliant Châtellerault à Poitiers et met un terme à leur percée fulgurante. Leur chef est tué pendant la bataille et les vaincus se retirent.

    Les Sarrasins se replient sur la Septimanie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On a coutume de retenir que « Charles Martel arrêta les arabes à Poitiers en 732 ».

    Il s’agissait plus précisément d’un simple coup d'arrêt à une razzia (incursion rapide en territoire étranger, dans le but de faire du butin).

    En effet, Abd el-Rhamann, gouverneur d’Espagne et général arabe, à la tête de ses troupes, composées d’Arabes ainsi que de Berbères fraîchement convertis à l’islam, projetait de remonter jusqu’au riche sanctuaire de Saint-Martin de Tours. Il avait en fait l’intention de s’en approprier les richesses avant de s’en retourner au sud des Pyrénées.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Le 25 octobre 732, Charles Martel stoppe donc cette incursion.

    Il pourchassa les Musulmans et s’empara au passage des Evêchés de la Loire. Eudes était trop affaibli pour pouvoir défendre son Duché d’Aquitaine… Charles Martel en profita pour continuer sa progression : il s’empara ainsi des évêchés de la Loire puis descendit dans le Midi qu’il saccagea consciencieusement… Il en chassa les quelques chefs musulmans qui s’y étaient installés quelques années plus tôt.

     

    L'armée musulmane ayant battu en retraite, les Francs reprennent le siège de Narbonne mais la ville, bien fortifiée, résiste tant bien que mal.

    De dépit, Charles abandonne le siège et saccage consciencieusement les autres villes de la région.

    C'est peut-être à cette occasion que le chef des Francs, père de Pépin le Bref et grand-père de Charlemagne, aurait gagné le surnom de Charles Martel («celui qui frappe comme [ou avec] un marteau»).

     

    Il appartiendra donc à son fils, le roi Pépin le Bref, de conquérir Narbonne et de chasser définitivement les musulmans de Septimanie en 759, trois ou quatre décennies après leur arrivée.

     

     

    DSCN3224.JPG

     

     

     

    Partager cet article
    Repost0
    18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 16:08
    Il est parfois des visions qui font plus que vous interpeller, elle vous agresse, tout simplement.
    Vous faites vos courses avec votre garde du corps préféré puisque désormais vous ne pouvez plus guère sortir seule, quand surgit un corbeau, un pingouin, un belfégore à vos côtés, entre les salades et les brocolis. Juste deux yeux à peine visibles sous un drap noir.
    Force est de constater que cela ne choque personne; il circule en notre bonne ville des choses qui ne devraient point.
    La-hors-la-loi rétorque qu'elle est libre de faire ce qu' elle désire; certes, mais pas sur notre territoire.
    A tout bien réfléchir, cet inversement des valeurs présente un avantage.
    Il est interdit de baffer qui bon vous semble, mais en suivant le raisonnement de la donzelle, réjouissons-nous, car cela devient donc autorisé!
    Quelle chance pour le bourgetin désireux d'exprimer son indignation!
    Le dimanche ce sont des hordes voilées intégralement qui circulent en nos rues, envahissant les abris bus; aussi je me demande, qui seront les bourgetins de demain?
    Partager cet article
    Repost0
    13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 18:11

    La correctionnalisation est le fait de faire juger un crime, qui relève normalement de la Cour d’assises, par un Tribunal correctionnel.

    L'acteur principal de la correctionnalisation est le procureur de la République. En effet, en sa qualité d’unique détenteur de l'opportunité des poursuites, c'est à lui que revient l'initiative de prendre cette décision.

    Le magistrat saisi de l' affaire déforme volontairement la réalité des faits, en les minimisant. Cela consiste à oublier une circonstance aggravante, ou un élément constitutif du crime, ou encore à méconnaître les principes de cumul d’infractions. Elle permet de ne pas encombrer les Cours d'assises. Face au nombre élevé de crimes, il serait en effet difficile de tous les juger devant une Cour d'assises. Il n’est qu’à voir la situation aujourd’hui à Bobigny pour comprendre l’intérêt du mécanisme.

    La requalification, c'est une sorte de fiction juridique : les juges décident de ne pas appliquer le texte, pour des raisons plus ou moins moins valables.

    Une fiction juridique, voilà qui tombe à pic...

    DSCN3212.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    DSCN3213.JPG


     J'avoue ne pas saisir quelle est la logique de justice, je n'y vois que de la logique financière (éviter une procédure longue et du coup plus coûteuse pour l'état qu'est un procès aux assises) et qui banalise le crime. Avant même que le procès ait eu lieu, il est incroyable, quand on est victime de constater à quel point tout semble fait pour surtout veiller à ce que le coupable n'ait pas une petite chance de s'en tirer: accès au dossier aléatoire pour les victimes qui ne sont pas forcément représentées (contrairement au mis en cause), mis en cause davantage tenu au courant des avancées de la procédure que la victime , victime pas forcément consultée lorsque un délit donne lieu à une mesure alternative à la loi, nécessité pour la victime de tout étayer quand le coupable lui dans sa défense peut quasiment tout se permettre, et notamment sur des allégations délirantes, se permettre de décrédibiliser sa victime, expertises psyhciatriques qui visent surtout à déresponsabiliser le coupable (on vérifie qu'il n'a pas eu "une bonne raison" de commettre ce qu'il a commis, on évalue son altération partielle ou totale du jugement au moment des faits mais en se basant sur un seul récit rétrospectif du coupable lui-même et en y accordant un plein crédit!) (expertise psy aléatoire et fragile mais qui acquiert un statut quasiment de preuve lors du procès). Deux conclusions donc; non, les seuls "faits" ne comptent hélas pas (premier mensonge), et non, la justice n'est pas faite pour les victimes (qui ne fascinent pas, et à qui on demande juste d'aller mieux sans trop venir alourdir nos dossiers) (l'idéal étant on le sent bien que les torts aient été partagés, ce qui permet de classer le dossier à coup sûr et de préserver... un certain idéal? Une tranquillité collective?), et enfin, on "correctionnalise", même si les faits ont bien été commis et qu'ils sont bien sous le coup d'un texte de loi précis? Le principe selon lequel "le doute bénéficie à l'accusé" mais aussi l'assistance d'emblée d'un avocat , et aussi le soin que les instances psy prennent à assister le mis en cause,puis l'individidualisation de la peine , puis le principe de correctionnalisation, et enfin le temps très long d'une procédure (autant de temps pour le coupable de cimenter ses mensonges et de manipuler son entourage, pendant que la victime se désagrège chaque jour davantage...) , tout cela est consternant de déséquilibre, et les avocats si prompts à défendre le droit des coupables, ne mettent pas suffisamment en lumière, à mon sens, tout le tort qui est fait aux victimes. Porter plainte et aller au procès, et espérer une peine conforme à la loi? - un saut d'obstacles usant et indécent.

    317439_221508814579002_545128443_n-1-.jpg

     

     

    Je refuse donc totalement que soit jugé un délit que je n'aie point vécu mais relaté par Monsieur Le Procureur.

    Je veux que mon égorgeur soit jugé pour ce qu'il m'a fait vivre durant six minutes à moi et à ma mère de quatre vingt six ans avec laquelle j'étais en relation téléphonique au moment du dit crime.

    Requalifier un vol à mains armées en agression, cela démontre à quel point la société, le législateur portent de la considération aux victimes de crimes horribles.

    C'est pour moi, un acte, ou la "justice" se fait complice de mon assassin!

    Désengorger les tribunaux sur le dos des victimes des crimes, c'est une horreur. 

    Cette tentative d'assassinat est un meurtre; la négation de ce dernier devient une mort à petit feu sur des années et des années grâce à lui, le procureur normal du Tribunal de Grande Instance tout aussi normal...

    Partager cet article
    Repost0
    6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 15:42

     

     

     

     

     

       

     817118138_373446d821.jpg

     

     

     

     

                                                                                                           Liberté Égalité    Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    PREFECTURE DE LA SEINE-SAINT-DENIS

    DIRECTION DE LA REGLEMENTATION

    Bureau des Associations et des Élections

    1, esplanade Jean Moulin

    93007 Bobigny cedex

    Tel: 0141605572

    E-mail : pref-associations@seine-saint-denis.gouv.fr

    Le numéro W931010737

    est à rappeler dans toute i

    'correspondance

                                                      Récépissé de Déclaration de CREATION

                                                      de l'association n° W931010737

    Vu la loi du 1er Juillet 1901 relative au contrat d' association ;

    Vu le décret du 16 Août 1901 portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi précitée ;

    Le préfet de la Seine-Saint-Denis

    donne récépissé à

     

       

     

     

     

     

     

     

    Madame la Secrétaire

     

    d'une déclaration en date du :

     

    24 septembre 2012

     

    faisant connaître la constitution d'une association ayant pour titre :

                                               

                                                       VIVRE ET TRAVAILLER EN PAIX AU BOURGET

     

    dont le siège social est situé : 31 avenue Jean Jaurès 93350 Le Bourget

    Décision prise le : Pièces fournies :

     

     

    19 septembre 2012

    liste des dirigeants

    Procès-verbal

    Statuts

                                                                                                                                              Bobigny, le 26 septembre 2012 Le préfet,

                                                                                                            Pour te Préfet * par délégation,

                                                   L adjoint au

     

    chef du bureau des associations et des

     

    élections

                                                                                Chef de la section élections

                                                                   vierRAÏMBAUD

     

     

     

     

    Asso.PNG

     

     

     

    Première Action:

     

    CD1.PNG

     

     

     

     

     

      CD2.PNG

    Partager cet article
    Repost0
    28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 11:46

    L'opportunisme est une conduite qui consiste à tirer le meilleur parti des circonstances, parfois en le faisant à l'encontre des principes moraux.

    La suffisance est un sentiment de très haute valeur de soi-même, de supériorité à l'égard d'autrui.

    Je ne pensais pas découvrir ce jour, en nos boîtes aux lettres bourgetines, un condensé des deux :

     

     


    Bon là c'est certain, je ne vais pas me faire que des amis; mais bon..... qui cherche, me trouve toujours. 

     

     

     

     

     

    DSCN3195.JPG

     

     

     

    Le recto-verso en main, sur papier glacé, eh oui, ils ont les moyens, semble déjà usurpateur dès son entrée de jeu:"les échos du bourget"; ce titre n'est-il pas la propriété du journal communal édité par la mairie depuis fort longtemps?

    Dangereuse la manoeuvre, surtout pour quelqu'un qui se trouve déjà mis en cause et en procès avec Monsieur Le Maire et sa femme pour diffamation. Ou c'est de l'inconscience ou de la connerie pure; ma correction borderline m'empêche de vous dire vers lequel des deux je penche.

    Poursuivons donc; l'édito se profile, en haut à gauche, est ce un clin d'oeil local, à cette dernière?

    Il aurait pu avoir le mérite de me faire étouffer, à la bonne heure, me direz-vous! mais non, m'étouffer de rire!

    Je lis "Ici point de politique, ni de savants calculs électoraux, mais l'envie de faire connaître........etc", franchement, tout respire l'inverse, cela suinte à chaque point, virgule, tiret. La rédaction prend franchement les lecteurs pour des demeurés et des aveugles.

    D'ailleurs, ce nouvel espace de liberté est pour nous, les bourgetins, les miséreux, les abandonnés, oui, oui, nous pouvons déverser tous nos soucis.....bizarre, j'ai encore dû louper un épisode, je ne les ai jamais vus à mes côtés.

    Si vos doléances, vos souffrances peuvent servir à éjecter monsieur le maire de son fauteuil, c'est bon ils prennent, sinon dans votre coin, ils vous laisseront agonir vite fait bien fait car ce sont des chasseurs de scoops et rien d'autre.

    A travers cette feuille de chou rocambolesque, je distingue ce travail un peu spécial de voyous de l'actualité: leur précieux réseau d'informateurs, leur minutieux travail de préparation, leurs planques dans les lieux les plus improbables, leurs déplacements aux quatre coins du Bourget, les mille astuces qu'il leur faut déployer pour guetter et saisir leur cible, les sommes très importantes qui circulent.......un peu la face cachée de toute élection, fusse t'elle présidentielle ou municipale. Je savais qu'ils se détestaient tous entre eux et qu'ils ne partageaient pas grand chose, à part la suffisance, maintenant j'en suis sûre et me voilà rassurée.

    Puis vient "la une", cette dernière nous informe de la création d'une association de commerçants et de son inauguration en la chocolaterie. Pour le sigle, là encore, l'ancienne ACAB( nom d'une association de commerçants portée disparue en l'an......) ressurgit; chouette, on va pouvoir retrouver l'oseille volatilisée.

    Chemin faisant, je m'interroge, ne suis-je donc plus commerçante, ai- je déjà quitté l'échoppe sans le savoir ou suis-je tout simplement persona non grata. Aucune invitation ne s'est profilée, pourtant, la chocolatière, nous avions fait des photos ensembles au musée de l'air pour le département, sans doute un oubli involontaire de sa part. Idem pour monsieur le maire, lui non plus, pas de carton d'invitation, par contre je pense que pour la demande de subvention, il ne sera pas omis. Trop drôle!

    Viennent le tour " des conférences", un bien grand mot, pour une bien petite chose. A la première, sur la justice, étaient présents trois pélerins et un cactus(moi); à la seconde sur l'environnement, les bouteilles de coca restèrent pleines et quant à la troisième sur la sécurité .....tiens une anomalie de plus, moi la libraire, avec un livre, 33 agressions à mon actif, des interventions télés, radios ils vont faire sans même une prise de contact. Quel manque de fair-play, ah non c'est vrai, où avais- je la tête, je vous ai dit Monsieur Foy d'aller vous faire voir, car vous avez utilisé à des fins politiques, la souffrance d'une mamie et des habitants de tout un quartier. Je n'en veux pour preuve que ce que l'on trouve au verso du torchon soit l'article du parisien sur leur intoxication. Vous aviez rencontré la mamie en mon échoppe, au mois de juin, hors vous n'avez bougé qu'au mois de septembre afin de servir vos intérets, aveuglé sans doute par votre nombrilisme, votre fierté, vos ambitions personnelles. C'est votre problème, mais que vous ne preniez pas par la main tout un quartier pour le faire sauter dans le vide avec vous. Allez-vous étriper dans l'arène politique sans eux. J' ai commis une erreur, par naîveté, en vous parlant de ce sujet brûlant; je n'avais pas songé que vous ne tendiez pas la main aux autres, juste pour eux, sans rien  attendre en retour. Comme quoi, j'en apprends à chaque instant sur la nature humaine. En politisant cet énorme problème, vous ne faites que le diaboliser, créant des tensions entre la population et le premier magistrat de la ville, qui fait, et là j'en suis certaine, au mieux. Certes, il a mis du temps à réagir, tout comme vous d'ailleurs, mais tout ne dépend pas de lui. Savoir écouter, éprouver de la compassion réelle, c'est un art que vous maitrisez encore moins bien que lui. Plus opportuniste que vous, tu meurs!

    La réalité du monde devient mon triste sort et je finis par me rassurer dans l'angoisse. Les bourgetins veulent du pain et des jeux, vous nous fournissez le spectacle, c'est déjà pas mal. On se bouffera les couilles quand on aura vraiment faim. 

    Prenons de la hauteur, du recul, respirons, pensons. Si l'autruche ne mettait pas sa tête dans le sable, elle serait morte de peur; si elle la met, elle se fait enculer. Essayons, essayez d'être des autruches à tête haute, des autruches spirituelles, philosophes, des autruches qui regardent vers l'avant pour protéger leurs arrières, bref, des autruches avec les deux pieds dans la merde, mais la tête dans les étoiles.

    Et puis si quelqu'un peut m'expliquer s'il est préférable d'avoir un manchot ou un borgne comme Maire, cela m' aiderait à m'énerver calmement.

     

     

     

     581456 10151239899833420 346334375 n[1]

    _ADE0063_medthumb-1-.jpg






     

     

     

     

     

     



     

    Partager cet article
    Repost0
    16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 11:04
     "Raciste, les gens comme toi, on va les faire plus exister!"
    Telles furent les paroles d'amour, lancées à la volée par un homme aux allures respectables, alors qu' il m'apostrophait, en ricanant sur la destruction de mon panneau de presse en l'échoppe.

    Une violence gratuite, des menaces déjà proférées tant et tant de fois, qu'elles finissent par entacher de plus en plus ceux qui les profèrent nuisant ainsi à leur propre communauté; mais cela, sont-ils seulement capables de le comprendre, permettez moi d'en douter vu l'acharnement dont ils font preuve chaque jour un peu plus à mon encontre.

    J'ai, pour la Xi ème fois, fait un mail à Monsieur Le Maire que je publie en cet article:

    Monsieur Le Maire,

    Je vous informe par ce mail d'une nouvelle attaque de la librairie ayant permis l'éclate de l'un de mes panneaux de presse ainsi que la devanture.

    Je vous informe également avoir reçu de nombreuses menaces en l'échoppe ainsi que dans la rue cette semaine et pourtant je ne sors presque plus de chez moi ou de la boutique.

    Depuis deux mois, cette violence s'aggrave à mon encontre, sans que visiblement cela n'émeuve personne, surtout pas vous, et encore moins les institutions.

    Pourtant il est de votre devoir de protéger les citoyens , j'en conclue donc que je ne fais pas parti de l'espèce puisque chacun a le droit ainsi de TOUT me faire subir en toute impunité et qu'il va de soit que je mérite, vu mon sale caractère, un tel traitement de faveur.

    Pour moi, il y a dans ce "laissé faire" de la non assistance à personne en danger.

                                                           citoyennement votre.

    Partager cet article
    Repost0

    Présentation

    • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
    • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
    • Contact

    Mon Livre

    51MhggLcY8L._.jpg

    Recherche

    Le site de l'échoppe

    02 original

    Archives