15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 17:57

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai juste une petite envie, celle de me lâcher un peu plus que de coutume car nous sommes à sept jours des élections municipales et croyez moi la semaine écoulée fut riche en surprises.


 


 

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Le destin est ainsi fait, il mit sur ma route mercredi, mon ami "Yoppe", attaché parlementaire, tout absorbé par son téléphone et ses tweets; il ne m'avait point vue sur le trottoir malgré le petit  mètre qui nous séparait, logique avec sa tête enfouie dans le col de sa veste, il était tout engoncé voire étriqué aux entournures; ne voulant point louper une telle rencontre, je m'empressais donc de lui barrer la route, d'un bonjour strident, d'un sourire édenté et d'un "comment allez-vous donc cher ami, depuis le temps?".

Bingo, il leva les yeux, ajusta ses lunettes, vira au rouge homard...non d'une pipe je ne pensais pas lui faire subir une telle émotion, puis il accepta que nous échangions tranquillement sur la campagne électorale et le fait que j'utilise ses photos sur ce blog. D'abord sur la défensive, vantant son maître comme personne ...ce que je comprends, puisque c'est son gagne pain, il se dérida peu à peu, parvenant même à fumer une clope, histoire de se soulager du stress provoqué par l'instant. Nous tombâmes en accord sur une campagne sans intérêt et sans vrai débat, ici, comme partout ailleurs, me confia t' il. Sauf qu'ailleurs, moi,  je m'en moque un peu, par contre sur ma ville là, c'est une tout autre histoire. Je lui fis donc remarquer, que côté imagination, la municipalité sortante ne montrait point l'exemple et était d'une fadeur éblouissante, trop d'images tuant dans l'oeuf l'envie de poursuivre la vision de l'album; ensuite entre le programme édité pour l'élection de 2008 et celui de l'élection de 2014 concernant par exemple, le sport et la culture,  c'est à l'identique, un vrai copié-collé.....

La preuve qu' en six ans, quoiqu'ils en disent à longueur de réseaux sociaux et quoique Monsieur le maire en pense, ils n'ont pas "branlé" grand chose sur la question.


 

 

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Ils agissent, paraît-il, dans l'ombre, aux arrières-plans, un travail monstrueux est soit disant abattu chaque jour; je n'en doute pas, mais quel aveux d'incompétence, à la vue des résultats obtenus dans notre quotidien et dans le temps présent sur la ville. D'ailleurs les bourgetins, enfin ceux du peuple, ceux que l'on ne rencontre que tous les six ans, vous le diront dix fois mieux que moi!

 


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Deux jours plus tard, j'eu la visite d'un client mystère venu m'acheter UN timbre; voyant que je n'engageais pas la discussion plus avant, il se présenta comme étant l'homme sur la photo avec Durand et Conty ......soit Jean-baptiste Borsali.

 

 

 


Je me pris, l'espace de vingt minutes, une leçon de savoir-vivre, par un tout juste sorti du berceau, vivant chez maman depuis un an, tractant pour le maire, faisant parti de sa liste et me conseillant vivement de faire les premiers pas vers les musulmans, tout en me précisant qu'il n'était pas venu pour me mettre la pression! Ouf, quel soulagement, mais pourtant, vu de près, c'est tout de même un peu beaucoup cela, enfin sans doute n'avons-nous pas la même notion du respect de l'autre et de ses idées.

Puis il partit en "live", se permettant de juger le ton de mon blog, de critiquer mes fréquentations puisque j'ose rencontrer Marine le Pen publiquement et d'en faire l'éloge, le tout à la face du monde! Avouez tout de même qu'il y a là, la preuve évidente de mon "racisme" notoire.

Tout ceci étant à ses yeux la vraie cause de mes agressions; je mérite ce qu'il m'arrive, voire je le cherche; je ne suis pas assez soumise, je tente de faire respecter des valeurs en mon échoppe qui énervent les musulmans, enfin pas tous, heureusement, mais un certain nombre.

J'affirme que ma ville est islamisée, mais quel scandale, jamais de la vie affirme t'il!

La moutarde me monte au nez, aussi, pour la canaliser je me dis que, soit il a de la merde dans les yeux puisqu'il demeure face à la mosquée et sa mère a oublié de le débarbouiller, soit il se fout de ma gueule, soit il vient me jouer du violon, mais c'est pas l'heure, soit je suis victime d' un mirage tout en entendant des voix. En fait, j'appris par la suite que Medhi dit Jean-baptiste était musulman quelque part, opportuniste d'autre part et soucieux de la montée du FN en notre département:

http://www.lepoint.fr/politique/seine-saint-denis-municipales-face-au-fn-le-desarroi-d-un-militant-ump-12-12-2013-1768657_20.phplink

Suite à cet écrit, j'ai reçu le 17 mars 2014, un gentil message de la part de Jean-Baptiste...et oui il n'est pas musulman et il ne se prénomme pas medhi , soit... mais, je m'en moque totalement; je voulais simplement qu'il comprenne, une chose ....les dégats que cause une rumeur, c'est terrible, surtout lorsque cela vous touche personnellement, cela prend une toute autre dimension; le gentil garçon est fâché, il veut porter plainte, sans doute a t' il raison, c'est inadmissible d'écrire un truc pareil, par contre venir me filer un coup de piston en boutique en me traîtant presque ouvertement de" facho" là c'est normal et pas un mot d'excuse sur la question. Vous pouvez donc cher JB aller porter plainte, cela aura au moins le mérite de vous occuper, mais que devrais-je faire moi alors face à cette diffamation collective que je ne manquerai pas de soulever; si vous avez une place d'honneur dans cet article cher ami, n'est ce pas vous qui êtes venu me harceler sur mon lieu de travail?

 DIFFAMATION.

Borsali
Chère madame,

Je vous demande expréssement non pas de retirer votre article mais de la modifier concernant la partie qui me concerne, en effet je ne m'appelle nullement mehdy, quand à mes opinions religieuses dont vous ne savez rien car je les garde pour moi. Ces deux informations fausses sont purement de la désinformation. Je vous laisse jusqu'a vendredi pour modifier cet article sous peine d'un dépôt de plainte au commissariat de La Courneuve ( avec ma pièce d'identité qui prouvera mes dires quand à mon état civil ) cordialement. Jean-Baptiste BORSALI

J'ai ressenti en tant que victime une colère immense car tout ce beau discours signifie juste pour moi: soumets toi, ferme là ou alors, ne viens pas te plaindre de ce qu'il t'arrive....la preuve, à lui, "il ne lui est jamais rien arrivé!" mais il est vrai que ce n'est pas un nazi comme moi...

La victime est toujours coupable, cela je le sais depuis la première seconde où je le devins, mais je crois que ce jeune roquet ignore lui, que la roue tourne et que nul ne sait de quoi sera faite la seconde qui suit.

En quelques semaines, j'ai donc obtenu des certitudes concernant le pourquoi du comment de ma vie. Le parti socialiste avec la famille Mery m'avait déjà mise au parfum de manière fort diffamatoire et voilà que cela se confirme de la bouche du jeune UMP de la bande à Capo-Canellas.

Il y a dans cette ville une rumeur tellement nauséabonde concernant mon racisme officiel que bizarrement par confort personnel je n'ai pas envie d'y associer le premier magistrat de la ville. Je préfère me dire, qu'occupé au sénat, il n'a pas su mesurer l'ampleur des dégats et qu'il a laissé dire, laissé faire. Vrai ou faux peu m'importe, je ne désire pas m'offrir un nom de plus dans ma déjà trop longue liste de traîtres.

 


 

 

 


 

 

Profitez en bien de les voir groupés vous les reconnaissez au bruit des bottes et aux sourires ravageurs!

 

 

 

 

Allez, un dernier pour la semaine:

 

 

 

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Bon au final notre maire se casse, à Blanc-mesnil, il est le messie pour les autres candidats!

 

 

 

 

 

 

 

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La trahison, l'abandon sont également les compagnons quotidiens de ceux qui ne sont pas politiquement corrects, toutefois je n'éprouve pas de haine, elle m'encombrerait. Un conseil néanmoins, à ceux qui ont ainsi oeuvré jour après jour à répandre cette rumeur criminelle et ils se reconnaîtront, ne devenez jamais victimes, vous n'y survivriez pas, tant cet enfer dans lequel vous m'avez mise vous ressemble.


 

 


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Dans le figaro magazine de cette semaine l'homme qui éclaire mon quotidien par ses articles et qui fut le tout premier à me tendre la main, Ivan Rioufol, publie un article "Les petits flics de la pensée"; du bonheur à chaque ligne, du réconfort à chaque virgule, du soulagement à chaque phrase; j'appartiens, malgrè mon isolement, malgrè ma solitude à une famille grossissant chaque jour un peu plus, celle des "diabolisés". Une méthode visiblement de plus en plus répandue pour tenter de clouer le bec des contradicteurs.

"Il est vrai qu'il leur faut leurs facistes et leurs nazis pour survivre" IR.

Cette "domination abusive", ce moyen haineux, véhiculés pour masquer leurs incompétences, ont été réduits à néant, le jour où un réunionnais s'est assis à mes côtés pour partager mes souffrances de victime, face à un acte de pur racisme anti-blanc. En prenant position devant moi, pour me protéger et en détricotant maille à maille tout ce tissus de mensonges aux bourgetins, il a sans doute fait preuve d'une humanité que je n'attendais plus et qui me fait dire qu'il ne faut jamais désespérer, le meilleur est souvent au coeur du pire instant.

 



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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 14:13

19h30, pénètrent en la boutique une femme africaine et ses deux enfants d'environ 6 et 3 ans; elle désire faire un retour de colis pour la société free mais dans mon point relais, au moment des soldes, cette touche n'est pas disponible. Elle joint free qui lui confirme mes dires. 

Ma fille agée de 27 ans est présente en l'échoppe avec son bébé chien, qui du haut de ses deux mois et demi, perçoit que quelque chose se dessine ...il se dresse comme pour nous protéger. 


 


 

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La femme appelle un ami au tel; celui-ci arrive très vite. Elle lui confit son colis . 

Ma fille s'est accroupie pour calmer son chiot et là je vois la dite personne lui décocher un énorme coup de poing la touchant à l'arrière de la tête. Je me précipite, me glisse entre les deux pour faire bouclier. L'africaine hurle des menaces, des insultes raciales, me tire violemment par les cheveux, m'assène des coups partout où elle le peut, m’entraînant au fur et à mesure vers l'extérieur de la boutique.


 


 

Je résiste comme je peux mais je n'ai plus vingt ans face à ce mastodonte.

Auriane a pu déclencher l'alarme, elle vole à mon secours, tentant de me retenir à l'intérieur car dehors une meute d'hommes hilares  sont  là, encourageant cette haine, ce lynchage. Ils ont leurs portables en main, filmant et jubilant du spectacle. Elle leur demande de nous aider, la pauvre, elle va mesurer à quel point nous sommes seules et isolées, en entendant un "mais personne ne vous aidera jamais sale pute ".

La lutte se poursuit, je suis à cheval, un pied sur le trottoir, un pied dans la boutique, l'africaine me secoue en tous sens; mon corps hurle de douleur, mais protéger ce que j'ai de plus cher n'a pas de prix ....

Les policiers municipaux arrivent, les coups cessent enfin, Auriane ne se sent pas bien, moi guère mieux, les pompiers l'emmènent à l'hôpital; nous y passerons la nuit face à nos douleurs autant physiques que morales sans qu'aucune autorité, aucune institution ne s'inquiètent de notre devenir, libérant ainsi notre agresseuse qui a commis un tel acte sous les yeux de ses enfants, leur montrant comment l'on traite aujourd'hui deux blanches faisant juste leur travail.

Seul un élu UDI, attentionné, à l'écoute du peuple bourgetin, prévenu, viendra aux urgences, restant à nos côtés dans ces heures difficiles. Une présence simple, ne faisant pas dans le pathos mais dans la recherche d'une amélioration de nos conditions de vie, de notre sécurité et du devenir de l'échoppe.

Un immense réconfort pour la maman que je suis et sans doute la certitude désormais que mes dix ans de combat pour rester envers et contre tous, libraire en ma commune, est un bon choix.

Mes ennemis passent de plus en plus souvent à l'action, tentant de m'imposer qui leurs lois, qui leurs idéologies, faisant pression par la violence, via leurs femmes et leurs enfants désormais; sans doute dans l'espoir  de me voir quitter la ville, que dis-je de la déserter . Un seul but en devenir les maîtres. 

 


La qualité d'une vie ne se mesure pas au nombre de ses amis mais au nombre de ses ennemis.

 

Le maire actuel n'a pas daigné s'informer de comment nous allions, pas plus que les institutions policières qui ont gentillement pris nos plaintes, nous assurant que malheureusement, pour des violences simples, il y a peu de condamnations.

Une remarque qui me taraude. J'ai, dans mes chairs gravé le souvenir de vingt-quatre heures de garde à vue en 2010, pour avoir osé dire à une voisine antillaise "d'arrêter de faire la bamboula" à trois heures du matin. Cette dernière, partie depuis à la cloche de bois, aidée par un autre voisin, repris de justice, par ses mensonges et leurs faux témoignages, a donc permis à la justice de me condamner pour propos racistes à 600 euros d'amendes. C'est pour le coup que là,  j'ai un immense regret, celui de ne pas avoir commis le délit.

Comment respecter ceux qui pratiquent deux justices? Je résume la situation:

- être noir ou étranger ou délinquant vous donne le droit en mon département de dénoncer de façon aléatoire et mensongère tout blanc tentant de vous faire respecter la loi française et de le faire condamner lourdement.

- être blanc vous donne le droit d' être violé, attaqué, battu, lynché à volonté par ceux cités précédemment; les crimes subis seront requalifiés et minimisés mais le plus souvent classés sans suite.

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Entre 2010 et 2014 que s'est -il donc passé pour moi?

Un capitaine devenu depuis commandant au commissariat de La Courneuve a ouvert la boîte de Pandore, la justice a fait le reste, répendant ainsi sur moi tous les maux. Mes agresseurs ont des preuves "je suis raciste" j'ai été condamnée et donc JE MERITE.............les coups, voire pire. Une garde à vue et une condamnation qui sonnent comme un arrêt de mort, juste le droit de subir ou de partir; cela me rappelle un peu beaucoup "la valise ou le cerceuil".

J'ai le sentiment d'avoir trop vu, trop souffert, trop compris la nature humaine dans ce qu'elle a d'obscur.

 

 

 

 

 

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Je me suis réfugiée tout au fond de la jarre dans laquelle se trouvaient tous les maux de l'humanité libérés par Pandore car seule l'espérance s'y love encore.


Merci au site "Minurne" pour sa présence sans faille à nos côtés:


http://www.minurne.fr/nous-sommes-tous-libraires-au-bourget-marie-neige-sardin?&trck=nl-864512-308883-868dY





 
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:07

 

Dire que je vois rouge pour le taureau que je suis est sans doute un peu faiblard.

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Il aura suffit d'un simple coup de fil pour me faire replonger dans ce que je dénonce depuis dix ans, l'incompétence d'un commissariat, qui même sur des choses simples, se trouve des excuses pour ne pas avoir fait son travail juste avec un zeste de bon sens.


Le 24 novembre à treize heures, un individu vient me faire des menaces sous conditions, suivies de menaces de violences réitérées devant témoins. Je filme la scène, je déclenche mon alarme SOS, la bac finit par se déplacer, l'individu est récupéré au bar de l'aviatic, il est conduit au poste. Jusque là tout va bien!

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 


Trois jours après, je donne suite, en déposant plainte auprès d'un brigadier fort sympathique m'ayant eue en "héritage" comme le lui fera remarquer un collègue avec toute la diplomatie afferant au dit lieu. Pour le cas où j'eusse oublié la nature de nos relations, un petit rappel était effectivement nécessaire.

Ce cher commissariat est entre autres, dirigé par un ex-capitaine, promu commandant, peu de temps après ma garde à vue et dont la première question lors de celle-ci fut " La France musulmane, vous me répondez,quoi?" et la dernière remarque " Je ne veux plus entendre parler de vous; vous faites profil bas, c'est un ordre officiel enregistré par webcam, vous voici prévenue!".

Dans un tel contexte, difficile d'accorder sa confiance; pourtant j' ose parfois croire, que la nature de l'individu et la conscience collective peuvent aussi évoluer dans le bon sens.

Un défaut de plus à mon actif, espérer en l'autre, à son réveil, à ses prises de consciences, à ses regrets, à ses envies de mieux faire, pour gommer un peu les injustices qu'il vous a faites subir. J'avais un rêve, encore un me direz-vous!

Concrètement, revenons à la dure réalité; le commissariat m'informe ce jour, que l'individu arrêté n'a pas été mis en garde à vue, que ses coordonnées ont été prises, mais en aucun cas vérifiées.... que la date de naissance est certainement fausse et qu'il n'a aucun numéro de téléphone pour le joindre .....pour parachever le tableau, l'adresse fournie n'est pas la bonne. Je vous laisse imaginer ma stupeur devant de tels aveux. Je tente d'insister et là, tombe la phrase magique "c'était un dimanche, les collègues ils ne pensent pas à ......et celui du lundi lui, il se retrouve avec le paquet, plus une convocation à laquelle l'individu ne viendra jamais....".

Comme enchaînement dans l'incompétence, avouez que là, messieurs vous faites dans le haut de gamme, voire la luxure et à tous les niveaux.

Heureusement, la vidéo existe car au moins, désormais, nous allons pouvoir lancer un avis de recherche officiel: qui est cet homme?

Comme seul indice nous savons qu'il passe son temps au bar de l'aviatic, en compagnie d'un autre agresseur sévissant encore en l'échoppe, il y a quelques mois.

 

 

 


 

Une certaine révolte m'habite depuis dix ans, car cette inefficacité des services de police locaux n'est nullement accidentelle mais répétitive, n'est nullement innocente mais calculée, n'est nullement ponctuelle mais constante; juste la volonté profonde de préserver le sans papier, le délinquant face à une commerçante qui ose se dire victime et dont chacun espère à sa manière la disparition. 



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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:07

Quand une matinée de travail se transforme en un champ de bataille, cela interpelle et quand le tout se joue dans l'indifférence de toutes les institutions, vous vous dites qu'il y a des coups de pieds au séant qui se perdent.

 


Premier round:

Une femme  entre en boutique tout en étant en pleine conversation téléphonique, me tend son permis de conduire délabré, sans même m'adresser un regard ou une parole.

Je la questionne, que dois je faire...une photocopie ou alors un colis à retirer.

- " sale connasse de raciste, donne moi mon colis!" hurle t'elle.

Le ton est donc donné; je regarde la cliente située derrière elle et qui semble se tétaniser au fur et à mesure des hurlements. Elle avance, recule, ne sachant qu'elle attitude adopter devant cette violence qui déboule dans sa vie.

Pour calmer l'atmosphère, c'est d'une voix monocorde que je demande poliment à la chercheuse de colis, d'interrompre l'espace de deux minutes sa conversation, afin de procéder à la livraison et à la signature qui s'impose; elle refuse, me menace, m'insulte, me traîtant de "sac à merde de blanche" puis finit par faire un gribouillis comme signature sur le PDA.


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Parvenue au niveau de la porte, elle vocifère un "va crever" tout en balançant au sol tout ce qui se trouve à sa portée, tirelires, présentoir complet de porte-clés, masque vénicien et buste de Thor.


 

 

Bonjour les dégats, elle jubile, je vois rouge mais elle semble enceinte et j'ai sans doute à tort, une retenue en rapport avec ce petit être qui lui, ne m'a rien fait.

 

 

 

 

 

 


Deuxième round:

Une heure plus tard, une deuxième agression se profile, toujours en présence de clients. Un homme maghrébin, venant soit disant acheter le parisien, se met à me menacer de but en blanc, me rappelant que ce n'était pas parce que j'avais mis des sécurités que j'allais les empècher de tous venir afin de se débarrasser de moi, là derrière dans la réserve.

Je vous fais grâce de la suite, tant elle reflète leur haine.

Il termine en me jetant violemment le journal et ses suppléments au visage.....

Le choc viendra pulvériser l' étal derrière moi et fera hurler d' effroie les personnes présentes.

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De suite je joins les policiers municipaux et malgré les tentatives de mon interlocutrice, rien; la caméra visiblement, n'était encore pas tournée dans le bon sens....Combien de temps vais-je subir ainsi de tels assauts, de telles menaces montant crescendo chaque jour .

Désormais, la présence d'autres clients ne les dérange même plus, au contraire, faire fuir ma clientèle en toute impunité, mais quelle aubaine!

Ils savent qu'ils ne risquent strictement rien, même pas un rappel à la loi.....ils ont carte blanche pour me harceler, pour détruire mes biens afin de me faire fuir de mon commerce qu'ils convoitent tant et tant pour son emplacement.

Une plainte sera déposée mais pour le moment ce sont les vacances et la permanence de la ville est close.

C'est à tour de rôle qu'ils viennent "chasser la raciste".

A l'heure où je vous écris, malgré deux mails au Sénateur-Maire et à son cabinet, malgré des services municipaux informés, je suis dans une totale solitude et un immense mutisme général.

Qui ne dit mot consent, ils ne peuvent nier par la suite, cette adhésion.

 

 


 

 

Suite à ce vécu, à cette désolation, je m'octroie dans cette jungle, le droit et même le devoir de faire les somations d'usage utilisées aux armées:

                                         "HALTE OU JE FAIS FEU"



 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 14:14

 Dieu m'est témoin,  un an s'est écoulé sans que les mécréants locaux osent toucher à l'un des panneaux publicitaires de l'échoppe. Comme si au final la présence de mes amis corses les rendait plus dociles, allez dont savoir pourquoi!

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Aujourd'hui, jour de toutes les audaces, c'est en pleine lumière et aux yeux des passants, que dans un vacarme assourdissant, ils prirent pour punching ball, l'une des affiches reprenant la couverture du nouvel observateur de la semaine. Dessus, un pourcentage et un visage.

 

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Dans la boutique, la présence d'un homme en robe blanche, d'une femme arborant le noir, ayant mis sur son visage ce torchon assorti, m'empéchant de la reconnaître, totalement interdit par la loi française et leur fillette, haute comme trois pommes, mais déjà voilée, tout comme maman. Ils font semblant de chercher quelque chose en boutique, m'interdisant de la sorte l'accès à la rue et surtout de voir les visages des attaquants extérieurs. Coincée, je ne dis rien par respect pour cette petite fille qui me sourit sans savoir la haine que véhiculent ses parents à mon encontre.

Le bilan se solde par deux panneaux vandalisés, du harcèlement téléphonique doublé de menaces de m'exploser.....

 

 

 

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Vous l'avez tous compris, c'est le visage de Marine qui est à la une de cet hebdo, un affichage nationnal, qui au Bourget, me fait courrir tous les risques.

Avertissement aux musulmans de ma ville, c'est en laissant faire, en véhiculant une haine non fondée à l'encontre de la boutique et de ma personne, en tentant d'interdire la libre expression, que vous donnez raison à celle qui veut rétablir l'ordre et le respect de chacun, soit Marine Le Pen.

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Ce mode de fonctionnement est totalement incompatible avec les valeurs que je véhicule depuis trente-cinq ans au service des bourgetins; aussi, je me verrai donc dans l'obligation de porter plainte contre les associations musulmanes et les deux mosquées de la ville pour incitation à la haine et au racisme, si de tels agissements se renouvellent une seule fois.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 17:38

Article sur Boulevard Voltaire:

 

http://www.bvoltaire.fr/marieneigesardin/et-si-lon-faisait-subir-aux-juges-un-dixieme-de-nos-peurs,35596

 

 

« Celle qui dit non », libraire dans le 93, violée, braquée trente-trois fois en neuf ans,
- ne peut que soutenir le bijoutier de Nice ;
- ne peut que tendre la main au responsable duLeader Price du Blanc-Mesnil qui a dû défendre sa caissière et son commerce à l’aide d’une lame tant il était excédé par les vols avec violence qu’il endurait de façon quotidienne ;
- ne peut qu’être solidaire du propriétaire du magasin de motos de saint-Julien-Sur-Sarthe, cambriolé 54 fois et qui a également tiré sur les malfaiteurs, en blessant un grièvement ;
- ne peut que se souvenir de Papy Galinier, incarcéré pour avoir tiré sur deux femmes roms s’étant introduites chez lui par effraction.

L’abandon des victimes par les institutions, je le clame depuis neuf longues années. Dans aucun des cas cités, la légitime défense n’a été retenue par les juges. Les petits commerçants sont sans doute ceux qui se plaignent le moins de leurs conditions de travail, ceux qui ne comptent pas leurs heures et ceux qui, pourtant, payent le plus lourd tribut en mort à la nation.

Souvenez-vous du bijoutier de Cambrai, du buraliste de Marseille, tirés eux aussi comme des pigeons pour quarante euros!

Quand je lis les arguments avancés par les procureurs, les juges, pour refuser cette « légitime défense » aux victimes, je me prends à rêver d’une roue qui tourne, faisant subir à ces derniers un dixième de nos peurs, un millième de nos souffrances. Ils arment les criminels d’une toute puissance, celle de nous tuer, de nous briser sans que nous ayons le droit de lever le petit doigt sous peine d’emprisonnement, de bracelets électroniques et autres joyeusetés réservées aux « souchiens » français mais en aucun cas aux multirécidivistes.

Ce temps-là est désormais révolu. Nous sommes en guerre avec un ennemi qui choisit de ne pas nous affronter sur un champ de bataille traditionnel, et de ce fait, nous devons modifier nos méthodes de combat.

Les commerçants de quartier ont un sens très développé du devoir envers les autres ; s’armer pour vivre et exercer son métier n’est pas un choix, mais une obligation à force d’être acculé, qui devrait conduire l’ensemble des institutions, des élus à se poser les bonnes questions.

Messieurs, vous qui avez tiré au nom de la légitime défense, vous contribuez à faire prendre conscience aux criminels que venir nous braquer, c’est prendre le risque de se faire descendre sans passer par la case justice.

Parents de braqueurs, avant de dire « Ça lui coûtait quoi, au bijoutier de le laisser partir ? » demandez-vous, ce que cela vous coûtait, à vous, d’éduquer vos enfants?

 

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 22:37
L’ultime appel à l’aide d’une irréductible gauloise dans le « neuf-trois » : Victime de 33 agressions, elle entame une grève de la faim pour tenter d’obtenir l’aide du maire du Bourget.

 

 


Marie-Neige Sardin est libraire dans le « neuf-trois », l’un – si ce n’est le – plus dur des départements de France en termes de délinquance et de violences urbaines. Cela fait trente-cinq ans qu’elle exerce son métier dans sa boutique au cœur du Bourget, cette ville mondialement connue pour héberger le plus fameux et le plus grand  salon aéronautique. 

 


 

Mais depuis neuf ans la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour Marie-Neige, et c’est un doux euphémisme que de le dire : durant cette période elle a subi pas moins de trente-trois agressions – attaque à main armée, coups et blessures, viol – par des délinquants surs de leur impunité. Désormais, se serait même des pressions à caractère religieux qu’elle subirait. 

Pour interpeler le maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas, qui reste sourd à son appel à l’aide, elle a entamé une grève de la faim depuis une quinzaine de jours. 

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/225841066/


Pour nous, elle revient sur son calvaire qui n’a que trop duré et les raisons de son geste de désespoir. 

Nota : Vincent CAPO-CANELLAS Sénateur-Maire du Bourget n’a pas répondu à nos demandes d’interview. 
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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:08

- Imagine une ville où pullulent de multiples Kebabs, Pizzerias, Banques, Boucheries de traditions non françaises, Taxiphones, Coiffeurs, Bars, Boulangeries et moyennes surfaces.

- Imagine une cité, où la culture et ses wagons de mots auraient déraillé.

- Imagine une commune, où conseiller un livre relèverait du temps jadis.

- Imagine un enfant, en quête de Pokémon et ses larmes de les savoir introuvables.

- Imagine un ancien, se déplaçant avec peine, ne pouvant plus acquérir son encre violette pour son stylo à plume préféré, offert pour ses vingt-ans.

- Imagine une école, où la fête de la nature ne pourrait plus avoir lieu en partenariat avec une librairie.

- Imagine une association de foot, ne pouvant plus récompenser chaque participant d' un tournoi, par un album et des images fournis gracieusement par une échoppe.

- Imagine des jours fériés, où trouver des coloriages, des mots croisés, un roman policier, serait mission impossible.

- imagine Vincent, Le Bourget, sans ce dernier lieu d'échanges   intergénérationnels, préservant le tissu économique et social.

- Imagine un seul instant, toi le diplômé de Sciences-Po, toi l'ancien chef de cabinet d'un Ministre de la Culture, toi l'officier des Arts et des Lettres, m'abandonner à mon triste sort de victime, sans te positionner à mes côtés.

Préserver l'échoppe, c'est plus qu'une nécessité, plus qu' un devoir, c'est prouver tout simplement que le bien vivre ensemble, est possible dans le respect et la dignité de chacun et non dans une haine entretenue envers une femme  voulant conserver ses valeurs, tout en étant ouverte à celles des autres, mais refusant qu'aucune ne vienne s'imposer en ce lieu.

 

 

 


 

Monsieur Le Sénateur-Maire, Vincent, je vous en prie, ne restez pas insensible, indifférent à ma grève de la faim.

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-en-greve-de-la-faim-presque-tout-le-monde-sen-fout.html

http://naibed.blogspot.be/2013/06/deces-prochain-de-marie-neige-sardin-la.html

Souvenez-vous de ces instants de complicité où nous conversions sur les derniers romans sortis; vos administrés aiment encore à partager ainsi avec moi, ne les en privez pas, car qui peut résister à trente-quatre agressions sans faillir ?


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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 10:20

Tant d'efforts, tant d'énergie,tant de persévérance pour si peu d'influence et aucun espoir de les voir prendre conscience du mal qu'ils font à La France.

Si je n'avais cru en Dieu, vénéré De Gaulle, chéri ma liberté, cultivé mes paradoxes et ne m'était sentie tributaire d'une civilisation menacée, je serais aujourd'hui dans le cas de ces prêtres de Bernanos qui ont perdu la foi et hésitent à jeter leur soutane.

La raison me dicte d'abjurer, l'honneur de sauver bien plus que les apparences. Quand on ne croit plus au Paradis, l'enfer c'est soit autant que les autres. Je transpire, mon coeur bat la chamade.

Les élus, les autorités, les institutions, les responsables détournent leur regard. Mon échine se glace, il me faut sourire, sauver la face. Rideau, je n'ai plus rien à quoi me raccrocher; le vide, la nausée. Respirer à tout prix, feindre d'écouter le lamanto des collabos. Un sentiment d'injustice me submerge. Pourquoi moi?

Plus rien n'a de sens, la civilisation que j'ai reçu en héritage agonise. Nul ne l'ignore, personne n'ose se l'avouer.

Il faut tordre le cou à un gros mensonge: la compatibilité de l'islam avec nos fondements spirituels, intellectuels, moraux, esthétiques.

Le refus d'inscrire nos sources chrétiennes dans les textes institutionnels( fût-ce dans un préambule) est le symptôme d'une veulerie coupable. Si La France, voire l' Europe, ne se perçoit pas comme chrétienne, elle n'a tout simplement aucune raison d'exister et moi encore moins puisque j'en suis sa fille.

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Il faut avoir le courage de dire que l'islam n'a pas de racine en France, ni en Europe, sauf dans ses franges balkaniques. En mettant sur le même plan symbolique la religion de saint-Paul et celles des sultans ottomans, on offense la mémoire, on embrouille le paysage mental des uns et des autres et on récolte ce que je vis aujourd'hui, des crispations identitaires, conduisant au rejet par toute une population d'une française de souche, catholique désirant juste exercer son métier de libraire.

On embastille un comparse inamical, on négocie en douce avec les vrais criminels et cela donne une ville mafieuse, bordélique et ouverte aux convoitises du pire islamisme:


http://islamineurope.unblog.fr/2012/02/12/apercu-de-lideologie-islamiste-de-nader-abou-anas-predicateur-a-la-mosquee-al-imane-du-bourget/

 

 

Une ville a vite fait de glisser sur une mauvaise pente lorsque d'un commun accord avec tous les responsables départementaux, le premier magistrat de cette dernière, amputé de toute morale, berce d'illusions l'une de ses administrées en grève de la faim depuis huit jours alors qu'elle réclame tout simplement de pouvoir exercer son métier(promouvoir la culture) en toute tranquillité. Un silence qui suit une inertie totale confirmant ainsi le délit de non assistance à personne en danger.

De : VCC <v...................@ville-lebourget.fr>
À : sardin marie-neige <vegaelnath@yahoo.fr> 
Envoyé le : Dimanche 16 juin 2013 21h14
Objet : Re: exercer mon métier en toute tranquillité

J'ai relayé votre mail de la semaine dernière  dès réception à la police.Je me rends compte que je ne vous ai pas répondu.

Nous avons intensifié les patrouilles.

Je demande au commissaire de vous contacter pour identifier les individus et faire le point sur l'enquête.

Cordialement.

Vincent CAPO-CANELLAS

Si la politique est un jeu, la mort n'en est pas un.    


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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 17:41

Demain, s'ouvre le cinquantième salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, un retentissement mondial!

Demain, débute mon premier jour de grève de la faim pour non assistance à personne en danger, une indifférence totale!


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Demain, Le Bourget sera Terre d'envol!

Demain, L'échoppe sera Terre de crimes!

Demain, le rafale voltigera dans les airs!

Demain, ma Terreur dépassera le mur du son!

Demain, toutes les Forces Militaires seront présentes en ma ville!

Demain, tout le désespoir du monde emplira mon coeur, tant elles m'auront abandonnée!


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Trente trois agressions dont des crimes, des tonnes de mails envoyés aux élus, aux institutions, avec en écho, un silence religieux.

Monsieur Le Sénateur-Maire,

 Bonjour,
Ce matin, aux alentours de 7h40 plus ou moins 10 minutes, le temps que la panique me quitte un peu et que je regarde l'heure, un individu de grande taille type maghrébin, blouson en cuir marron, mince et portant un sac à dos eastpak gris a tenté de me coincer en la boutique; il s'est fortement intéressé aux armes situées derrière moi, m'a demandé où je mettais l'argent tout en me disant qu'il allait m'avoir lui et me finir. 
Réussissant à me faufiler vers la porte, j'ai pu faire signe à un client qui est alors rentré pour rester avec moi. L'individu a de nouveau essayé de passer derrière le comptoir, je lui ai alors fait remarquer la présence des caméras; il a attendu de longues minutes, me posant un tas de questions sans queue ni tête puis a fini par s'en aller en me disant qu'il allait repasser tout à l'heure ou ce soir. 
Hier après midi, c'est un autre individu qui au milieu des clients m'a sorti de son sac plastique un couteau en me disant qu'il était pour moi.
L'autre soir et je ne note plus les jours, c'est un autre individu portant une grosse paire de lunette, détenteur d' une béquille, visiblement pas en possession de tous ses moyens, sauf pour venir directement là, qui a secoué puis tenté d'escalader ma grille de protection à l'arrière de la boutique....heureusement un grillage à lapin posé cet hiver pour créer un toit protecteur l'a empêché de passer.
Un climat où il est impossible de tenir pour quiconque faisant suite aux trois jours consécutifs dont je vous avais fait part, d'agressions verbales et de mise en cause par certaines communautés et nullement justifiées comme le montre les vidéos  mises en ligne sur mon blog. 
N'ayant donné aucune suite à mon mail, j'en conclus donc que malgré votre bonne volonté à m'aider vous ne pouvez rien faire pour moi, pas plus que Monsieur le préfet.
D'autre part mon propriétaire s'obstinant à considérer qu'un loyer multiplié par trois est largement justifié, je vous rappelle qu'étant la dernière librairie de votre ville, il serait utile d'éviter ce pourquoi je lutte depuis neuf ans à savoir ma disparition.
Pour ce faire et ayant conscience du désagrément causé à ma ville pour son image, je me mets en grève de la faim avec une affiche explicative sur ma vitrine à partir du lundi 17 juin 2013, premier jour du salon international de l' aéronautique et de l'espace.
Une copie de ce mail est adressée également à mon avocate: Maître Carole Yturbide ainsi qu'à trois journalistes: Monsieur Robert Ménard, Monsieur Ivan Riofol et Monsieur Thierry Demaizière.
 Cordialement.
mn Sardin 


 

Des mois que l'on me harcèle de toute part car j'ose vouloir "vivre et travailler" en paix en ma ville, des mois que je me sens mise en danger quotidiennement; pour finir sur hier soir où un africain a tenté par deux fois de braquer la boutique.

Une armoire à glace finissant par s'en prendre à la porte d'entrée au point de la disloquer à coup de pied. Bonjour les réparations sans assurance!

Je ne veux imaginer mon état si un seul de ses coups m'avait atteinte.

Malgré un déclenchement de pédale SOS, rendant ma demande prioritaire, la télésurveillance a eu pour réponse laconique de la part de la police municipale " nous n' intervenons pas!".

L' opérateur de surveillance a d'ailleurs laissé, sur le portable de ma fille, un message en ce sens, laissant entendre toute son impuissance à me venir en aide ainsi que sa stupéfaction.

La police nationale,il prévint donc; ceux-ci firent le déplacement, prirent un vague descriptif, promirent par trois fois de repasser........nous ne les attendons plus, ils avaient sans doute plus urgent à faire!

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J'engage donc une nouvelle GREVE DE LA FAIM à partir du lundi 17 juin 2013, zéro heure, tout en me réservant le droit de porter plainte pour une NON assistance à personne en danger, régie par l' article 223-6 du code pénal, très largement caractérisée.

 


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  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
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