Il y a tout juste un mois nous évoquions la terrible histoire de Marie-Neige Sardin, une libraire du Bourget victime de multiples agressions. Rassurez-vous, les criminels ne sont pas en prison, en revanche Madame Sardin à été flanquée en garde à vue pour « racisme »:

 

 

 

 

 

Les faits se sont déroulés le 1er juillet 2010......

 

 

Durant vingt quatre heures, l'enfer. Ils n'oublièrent rien, ni les humiliations, ni les menaces, ni les coups, ni la soumission physique.....ni le racisme envers la femme blanche que je suis.

Aux commandes de ma garde à vue, un capitaine blanc; derrière, la diversité à tous les étages. Pour moi cela m' importait peu durant les premières heures, un uniforme ne pouvait être qu'intègre...enfin je l'espérais en songeant à mes parents qui avaient tous deux coiffé un képi. Pourtant, tous les signaux de leur racisme étaient au rouge, le dit capitaine en tête de file.

 

Restons factuels:

- traversée à pied de tout le carrefour principal de la ville, menottée et encadrée par une horde policière hilare et bigarrée.

- refus de me donner à boire avec une invitation à consommer ma pisse en guise de désaltérant.....logique une"raciste" n'a pas de besoins et doit s'auto-suffire.

-tentative de palpations à caractère sexuel lors d'un passage par les toilettes afin de provoquer chez moi une défense de mon corps on ne peut plus logique.

- entravée par des menottes très serrées durant près de deux heures aux urgences d'un hôpital du 93 sous les yeux de la population locale, essuyant ainsi insultes, coups bas et sans doute le pire, la vision de deux africains m'urinant dessus cachés aux yeux des soignants par les uniformes.

- questions orientées sur une France noire et musulmane et ma NON place en son sein.

 

La liste pourrait être encore plus longue, mais à quoi bon........allons à l'essentiel: les policiers composant ce commissariat étaient majoritairement black-beur.; les blancs présents avaient développé un zèle sans limite pour les séduire, être le super gradé sympa sachant composer avec la diversité et anticolonialiste. 

Dix ans plus tard, les rues, les médias, dégueulent sur le racisme ambiant dans les commissariats, les films, les boulangeries où demander "une tête de nègre" relève d'un blasphème. Comme si, uniquement le BLANC avait ce genre d'attitude, de propos...

Mon expérience personnelle avec tout ce qu'elle comporte de dramatique me permet tout simplement d'affirmer que le racisme est avant tout du côté de ceux qui défilent aujourd'hui dans nos rues, du côté de ceux reçus par un ministre alors qu'ils sont délinquants, du côté de ceux qui agressent, volent, violent, du côté de ceux qui harcèlent nos anciens pour les expulser de leurs rues, de leurs quartiers, de ceux qui veulent intégrer nos institutions en espérant y imposer leurs lois, leurs règles sans avoir le devoir de réserve qui s'impose.

Les remarques racistes ne sont pas plus nombreuses que les remarques sexistes; Il suffit bien souvent d'une pirouette pleine d'humour pour désamorcer les choses et rire ensemble afin de mieux avancer face à une délinquance utilisant "le racisme" pour minimiser ses actes, ses crimes. 

En donnant autant d'importance à ces jérémiades, c'est aux victimes que je songe; elles qui sont réduites au silence, elles que l'on oublie si vite où que l'on assassine une deuxième fois en les abandonnant sur le bord des routes au nom du racisme. Elles n'ont rien demandé et pourtant elles ont subi le pire; pour elles les rues ne dégueulent pas de monde pour dire stop à leurs souffrances.

 

 

 

 

 

Délinquants de toutes couleurs, si vous ne voulez plus subir de violences policières, de contrôles intempestifs et tutti quanto devenez d’honnêtes citoyens.....