18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 16:08
Il est parfois des visions qui font plus que vous interpeller, elle vous agresse, tout simplement.
Vous faites vos courses avec votre garde du corps préféré puisque désormais vous ne pouvez plus guère sortir seule, quand surgit un corbeau, un pingouin, un belfégore à vos côtés, entre les salades et les brocolis. Juste deux yeux à peine visibles sous un drap noir.
Force est de constater que cela ne choque personne; il circule en notre bonne ville des choses qui ne devraient point.
La-hors-la-loi rétorque qu'elle est libre de faire ce qu' elle désire; certes, mais pas sur notre territoire.
A tout bien réfléchir, cet inversement des valeurs présente un avantage.
Il est interdit de baffer qui bon vous semble, mais en suivant le raisonnement de la donzelle, réjouissons-nous, car cela devient donc autorisé!
Quelle chance pour le bourgetin désireux d'exprimer son indignation!
Le dimanche ce sont des hordes voilées intégralement qui circulent en nos rues, envahissant les abris bus; aussi je me demande, qui seront les bourgetins de demain?
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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 11:46

L'opportunisme est une conduite qui consiste à tirer le meilleur parti des circonstances, parfois en le faisant à l'encontre des principes moraux.

La suffisance est un sentiment de très haute valeur de soi-même, de supériorité à l'égard d'autrui.

Je ne pensais pas découvrir ce jour, en nos boîtes aux lettres bourgetines, un condensé des deux :

 

 


Bon là c'est certain, je ne vais pas me faire que des amis; mais bon..... qui cherche, me trouve toujours. 

 

 

 

 

 

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Le recto-verso en main, sur papier glacé, eh oui, ils ont les moyens, semble déjà usurpateur dès son entrée de jeu:"les échos du bourget"; ce titre n'est-il pas la propriété du journal communal édité par la mairie depuis fort longtemps?

Dangereuse la manoeuvre, surtout pour quelqu'un qui se trouve déjà mis en cause et en procès avec Monsieur Le Maire et sa femme pour diffamation. Ou c'est de l'inconscience ou de la connerie pure; ma correction borderline m'empêche de vous dire vers lequel des deux je penche.

Poursuivons donc; l'édito se profile, en haut à gauche, est ce un clin d'oeil local, à cette dernière?

Il aurait pu avoir le mérite de me faire étouffer, à la bonne heure, me direz-vous! mais non, m'étouffer de rire!

Je lis "Ici point de politique, ni de savants calculs électoraux, mais l'envie de faire connaître........etc", franchement, tout respire l'inverse, cela suinte à chaque point, virgule, tiret. La rédaction prend franchement les lecteurs pour des demeurés et des aveugles.

D'ailleurs, ce nouvel espace de liberté est pour nous, les bourgetins, les miséreux, les abandonnés, oui, oui, nous pouvons déverser tous nos soucis.....bizarre, j'ai encore dû louper un épisode, je ne les ai jamais vus à mes côtés.

Si vos doléances, vos souffrances peuvent servir à éjecter monsieur le maire de son fauteuil, c'est bon ils prennent, sinon dans votre coin, ils vous laisseront agonir vite fait bien fait car ce sont des chasseurs de scoops et rien d'autre.

A travers cette feuille de chou rocambolesque, je distingue ce travail un peu spécial de voyous de l'actualité: leur précieux réseau d'informateurs, leur minutieux travail de préparation, leurs planques dans les lieux les plus improbables, leurs déplacements aux quatre coins du Bourget, les mille astuces qu'il leur faut déployer pour guetter et saisir leur cible, les sommes très importantes qui circulent.......un peu la face cachée de toute élection, fusse t'elle présidentielle ou municipale. Je savais qu'ils se détestaient tous entre eux et qu'ils ne partageaient pas grand chose, à part la suffisance, maintenant j'en suis sûre et me voilà rassurée.

Puis vient "la une", cette dernière nous informe de la création d'une association de commerçants et de son inauguration en la chocolaterie. Pour le sigle, là encore, l'ancienne ACAB( nom d'une association de commerçants portée disparue en l'an......) ressurgit; chouette, on va pouvoir retrouver l'oseille volatilisée.

Chemin faisant, je m'interroge, ne suis-je donc plus commerçante, ai- je déjà quitté l'échoppe sans le savoir ou suis-je tout simplement persona non grata. Aucune invitation ne s'est profilée, pourtant, la chocolatière, nous avions fait des photos ensembles au musée de l'air pour le département, sans doute un oubli involontaire de sa part. Idem pour monsieur le maire, lui non plus, pas de carton d'invitation, par contre je pense que pour la demande de subvention, il ne sera pas omis. Trop drôle!

Viennent le tour " des conférences", un bien grand mot, pour une bien petite chose. A la première, sur la justice, étaient présents trois pélerins et un cactus(moi); à la seconde sur l'environnement, les bouteilles de coca restèrent pleines et quant à la troisième sur la sécurité .....tiens une anomalie de plus, moi la libraire, avec un livre, 33 agressions à mon actif, des interventions télés, radios ils vont faire sans même une prise de contact. Quel manque de fair-play, ah non c'est vrai, où avais- je la tête, je vous ai dit Monsieur Foy d'aller vous faire voir, car vous avez utilisé à des fins politiques, la souffrance d'une mamie et des habitants de tout un quartier. Je n'en veux pour preuve que ce que l'on trouve au verso du torchon soit l'article du parisien sur leur intoxication. Vous aviez rencontré la mamie en mon échoppe, au mois de juin, hors vous n'avez bougé qu'au mois de septembre afin de servir vos intérets, aveuglé sans doute par votre nombrilisme, votre fierté, vos ambitions personnelles. C'est votre problème, mais que vous ne preniez pas par la main tout un quartier pour le faire sauter dans le vide avec vous. Allez-vous étriper dans l'arène politique sans eux. J' ai commis une erreur, par naîveté, en vous parlant de ce sujet brûlant; je n'avais pas songé que vous ne tendiez pas la main aux autres, juste pour eux, sans rien  attendre en retour. Comme quoi, j'en apprends à chaque instant sur la nature humaine. En politisant cet énorme problème, vous ne faites que le diaboliser, créant des tensions entre la population et le premier magistrat de la ville, qui fait, et là j'en suis certaine, au mieux. Certes, il a mis du temps à réagir, tout comme vous d'ailleurs, mais tout ne dépend pas de lui. Savoir écouter, éprouver de la compassion réelle, c'est un art que vous maitrisez encore moins bien que lui. Plus opportuniste que vous, tu meurs!

La réalité du monde devient mon triste sort et je finis par me rassurer dans l'angoisse. Les bourgetins veulent du pain et des jeux, vous nous fournissez le spectacle, c'est déjà pas mal. On se bouffera les couilles quand on aura vraiment faim. 

Prenons de la hauteur, du recul, respirons, pensons. Si l'autruche ne mettait pas sa tête dans le sable, elle serait morte de peur; si elle la met, elle se fait enculer. Essayons, essayez d'être des autruches à tête haute, des autruches spirituelles, philosophes, des autruches qui regardent vers l'avant pour protéger leurs arrières, bref, des autruches avec les deux pieds dans la merde, mais la tête dans les étoiles.

Et puis si quelqu'un peut m'expliquer s'il est préférable d'avoir un manchot ou un borgne comme Maire, cela m' aiderait à m'énerver calmement.

 

 

 

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 11:04
 "Raciste, les gens comme toi, on va les faire plus exister!"
Telles furent les paroles d'amour, lancées à la volée par un homme aux allures respectables, alors qu' il m'apostrophait, en ricanant sur la destruction de mon panneau de presse en l'échoppe.

Une violence gratuite, des menaces déjà proférées tant et tant de fois, qu'elles finissent par entacher de plus en plus ceux qui les profèrent nuisant ainsi à leur propre communauté; mais cela, sont-ils seulement capables de le comprendre, permettez moi d'en douter vu l'acharnement dont ils font preuve chaque jour un peu plus à mon encontre.

J'ai, pour la Xi ème fois, fait un mail à Monsieur Le Maire que je publie en cet article:

Monsieur Le Maire,

Je vous informe par ce mail d'une nouvelle attaque de la librairie ayant permis l'éclate de l'un de mes panneaux de presse ainsi que la devanture.

Je vous informe également avoir reçu de nombreuses menaces en l'échoppe ainsi que dans la rue cette semaine et pourtant je ne sors presque plus de chez moi ou de la boutique.

Depuis deux mois, cette violence s'aggrave à mon encontre, sans que visiblement cela n'émeuve personne, surtout pas vous, et encore moins les institutions.

Pourtant il est de votre devoir de protéger les citoyens , j'en conclue donc que je ne fais pas parti de l'espèce puisque chacun a le droit ainsi de TOUT me faire subir en toute impunité et qu'il va de soit que je mérite, vu mon sale caractère, un tel traitement de faveur.

Pour moi, il y a dans ce "laissé faire" de la non assistance à personne en danger.

                                                       citoyennement votre.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 11:55

En ce mois d'août, la ville est totalement déserte, la chaleur accablante n'engage pas à la promenade et pour rire ou sourire un peu il ne faut pas compter sur les locaux demeurés à résidence; le Ramadan est là, il pèse sur tous les hommes.

Les ventres vides et les esprits vagabonds s'égarent sur les rayonnages de la boutique; le dernier étage étant convoité du bout des yeux. Je sens qu'il va se passer quelque chose, mais quoi?

Mon humeur taquine du jour s'émoustille, piaffe même, tant elle sent venir le gag; il faut que je vous confie une chose, le rayon perché tout là haut est celui des revues pornographiques. Le manège dure une bonne demi-heure, puis soudain le plus âgé de la bande se lance, venant me trouver à la caisse.

 

 

 

 

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" Midame ji veux un film interdit pour envoyer par la poste mais ji peux pas i toucher, tu veux me li mettre dans le trou?"

 Je retiens un fou rire et tente d'éclaircir la situation:

" Vous voulez envoyer un film porno, à un ami, par la poste, sans y toucher, sans le mettre dans une enveloppe, sans écrire l'adresse et sans même le poster tout seul comme un grand garçon?"

"Oui midame, ti as compris, c'est un nouveau business pour ta librairie et comme çà nous les frères seront contents de toi l'impure!" 

Je ne relève pas l'insulte, rentrant dans leur jeu, je fais donc une proposition:

"Pas de souci, indiquez moi quel film X vous séduit, donnez moi l'adresse, plus 150 euros pour un tel service, je me charge de cela et à la grâce de Dieu!"
 

"tu veux dire inchallah?"


"oui certainement:))"

Il retourne auprès du groupe; cela discute, gesticule, palabre, les robes s'agitent.......
Soudain mon interlocuteur revient, me balançant sur le comptoir "el flouz": cent cinquante euros. Je reste, un peu perplexe; j'ai avancé n' importe quel prix, pour rigoler un peu, je souris et devant son air d'homme d'affaire, je m'exécute.

Il m' oriente dans le rayon, du style "le quatrième en partant de la gauche", la Marie-Neige le lui met donc dans le paquet et le paquet dans la boîte aux lettres, face à l'échoppe!
Si ce ne sont pas des affaires, cela y ressemble.

Ma mission accomplie, je regarde s'éloigner le groupe, me demandant comment une religion pouvait conduire des hommes vers une telle hypocrisie, un tel ridicule; par bonheur pour eux, ce dernier ne tuant pas.

La journée se poursuit, le tabac, sis face à la boutique, est fermé pour cause de congés et donc la vente de timbres postaux bat des records.

J' ai pour habitude de ne vendre que des timbres de collection, trouvant ceux-ci plus ludiques et intéressants. En ce moment, j'ai donc une série chère à mon coeur "femme de l'être", parue pour la journée de la femme 2011 et une autre, plus récente "châteaux et demeures historiques de nos régions".

Un Frère, en habit de folklore, une lettre à la main, exige un timbre. J'insiste sur le "Bonjour et s'il vous plait" nécessaire à toute entente cordiale et lui colle donc un timbre sur son courrier.

En même temps que je lui tends l'ensemble, je réalise que cela ne va pas lui plaire, que ce timbre va le choquer, mais j'ai aussi un doute, me disant qu'ils n'en sont pas, en France, à un tel degrés. 

A peine a t'il porté les yeux sur le dit timbre, que je vois la barbe s'agiter, les yeux s'écarquiller, la voix s'égosiller, la pomme d'Adan monter et descendre; je me recule, je sens venir le crachat; bingo! ce dernier s'étale de tout son long sur la vitrine des jeux de grattages. J'ai commis un crime de lèse-majesté!

Lequel me direz-vous?

 

 

 

 

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Celui d'avoir, par le biais d'un timbre, mis sur le même piédestal la femme et l'homme.

Je prends la mesure, en le regardant sans doute m'insulter dans sa langue, à quel point La Femme est sans valeur aucune pour lui, pour eux.

Je lui fais remarquer qu'ici, il est en France, que nos valeurs ne sont pas celles de l'islam et que si cela ne lui convient pas, c'est à l'état français qu'il doit s'en prendre; le timbre étant édité par ce dernier.

Une joute oratoire s'engage, il décolle le timbre, me le balance à la figure.

Parvenu à la porte, il crie à qui veut l'entendre :

"Pfff La France, elle va saigner et  la République sera celle des frères!".

Je m'entendis répondre:

                        "Vaste programme"

songeant sans doute inconsciemment à la réponse du Général De Gaulle, à quelqu'un qui l'apostrophait en public en criant :

                       "mort aux cons".

 

 

 

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 12:19

 

 

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Dans la rue Massena du Bourget, c'est toujours "Puanteur & Compagnie" qui rythme le quotidien des habitants de ce quartier.

Des prélèvements ont été effectués par un laboratoire parisien, il y a quelques semaines; les résultats, pourtant envoyés en mairie depuis plus de dix jours, ne sont connus qu'officieusement; cette dernière faisant, un peu, beaucoup, obstruction à la divulgation de la vérité. Histoire sans doute de se casser en vacances tranquille.

C'est vrai quoi, les citoyens peuvent attendre la rentrée, il n'y a pas encore mort d'homme!

Les analyses se portaient sur la présence des dioxydes  de carbone contenus dans l'air et autres gaz de la même famille.

Les Roms d'un campement voisin faisant brûler jour et nuit du câble pour en extraire du cuivre et nous faire patienter des heures dans les RER; la vraie vie, de celle qui vous met de suite dans l'ambiance d'une super journée. Il s'avère que les feux ont cessé et donc point de traces des coupables toxiques.

Pourtant le quartier se mobilise fortement, les conditions de vie se dégradant chaque jour un peu plus; tour à tour ils viennent me solliciter, m'expliquer et comme dab, j'enquête, je fouine; il semble bien que je sois enfin sur une autre piste; des camions non bâchés foncent à vive allure, rue de Verdun, pénétrant au numéro 12 .

Le manège, se faisant très très tôt, est super rapide; les portes se refermant aussi rapidement qu'elles se sont ouvertes. C'est un splendide XI que je peux lire sur le premier, deuxième, troisième véhicule.

Les bras m'en tombent, c'est super grave, super toxique, ce sigle. Je fonce à la boutique pour faire une recherche et là je lis:

Xi

Irritant


Ce sont des substances ou préparations non corrosives qui, par contact, immédiat, prolongé ou répété avec la peau ou des muqueuses, peuvent provoquer une réaction inflammatoire.

Partout où des poussières ou des gaz irritants sont présents, des dispositions appropriées doivent être prises pour assurer une aspiration locale.

Dans les installations où sont utilisées des substances corrosives et/ou irritantes (p.e. locaux techniques des piscines), il peut être nécessaire de prévoir des douches oculaires et des douches spéciales en cas de contact avec ces substances.

 

En même temps que je prends conscience des dangers encourus par tous, les riverains me font part d'une nouvelle pétition et des photos qu'ils ont pu réaliser depuis chez eux .

Que se cache t il derrière ce mur, à moyen terme un empoisonnement, à long terme la mort !

Le droit à la vie ne peut attendre septembre, le propriétaire de cette décharge à ciel ouvert est un habitué du département possédant de nombreux terrains ainsi et polluant sans vergogne.

Il est d'Aubervilliers, on le dit "intouchable", injoignable, puissant .......

Où qu'il soit, j'aiderai ces bourgetins à démasquer "ce fils de pute" qui se fait du blé au nez et à la barbe des élus, des institutions en polluant en toute impunité.

Messieurs les élus, en piste, à vous d' utiliser vos batteries de volailles, pour constater l'infraction et faire que cette nuisance cesse.

 

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:04

En trente ans, nous avons échangé sur tous les sujets possibles, du jardinage, à la politique, aux enfants, aux épreuves de la vie, à la maladie, aux recettes de cuisine.

 

 

En trente ans nous avons ri et parfois pleuré ensemble.

En trente ans, nous avons partagé tant et tant sur voltaire et Rousseau, tes auteurs préférés.

Les livres comme une première peau, les antiquités et les brocantes comme une seconde nature. Le soir bien souvent je te voyais passer sur la route traînant dans ton caddy tes découvertes du jour. Tu adorais aller fouiner dans certains quartiers de Paris pour dénicher le livre rare ou l'objet ancien qui te ferait vibrer au point de passer me le montrer. Je me souviens de cette pyramide dénichée, faite de feuilles et de cartons, une pure merveille à nos yeux. Parfois tu partais en province pour aller voter et jardiner. Le poids des ans se faisaient sentir dans ces moments là, mais peu importe, tu avais à coeur le travail bien fait et le partage.

Jamais, au grand jamais, je ne me suis sentie gênée ou agressée avec toi ou par toi, même si nous n' avions pas les mêmes convictions politiques. J' ai appris à travers ton mode de pensée, le sens du mot tolérance et l'amour des autres puisque, malgré tout ce qui a pu se passer et ce que l'on a pu dire sur ta libraire, tu ne m'as jamais tourné le dos. Au contraire, tu me disais " tu sais petite, la roue tourne et les vents ne nous sont pas toujours contraire".

Au Printemps, je t'ai vu venir à moi avec une branche de lilas, le plus simplement du monde. Un immense sourire éclairait ton visage sous tes grandes moustaches blanches, ta chevelure bouclée tout aussi immaculée donnait à ce dernier un air fripé de jeunesse éternelle. Ton regard malicieux, je l' attendais chaque matin comme une bouffée de bonheur.

Depuis une quinzaine de jours, tu me ramassais des paniers de cerises; ton cerisier en débordait et tu connaissais ma gourmandise.   Nous avons de nouveau parlé de clafoutis, de confitures et des saveurs de la vie. Ce matin, tu étais un peu plus matinal qu'à l'ordinaire, moi un peu plus débordée; aussi, nous avons échangé deux, trois mots; je t'ai prévenu que désormais les cerises commençaient à avoir des locataires et qu'il était préférable de les ouvrir, mon téléphone a sonné, c'était un fournisseur et par une délicate politesse tu m'as lancé " A demain petite........".

 

 

 

 

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La porte a claqué sur toi, j'ai eu le temps d'échanger avec mon interlocuteur quelques phrases, quand un hurlement, effrayant, plein de souffrances a envahi la rue; j'avais reconnu le timbre de ta voix si particulière, roulant les R, j'ai bondi, mon portable en main, un immense camion était face à moi, entre nous en sommes. J'ai d'abord découvert ta basquette et puis à côté une bouillie de chairs, d'os , de sang, je n'ai pas eu le courage d'aller plus avant, je savais juste que je devais me préserver d'autres visions pour devenir efficace, soit prévenir les municipaux, car je croyais encore que tout était possible malgré l'indicible vision qui me hante désormais. De longues heures se sont écoulées, j'ai ressenti un profond désarroi et une culpabilité immense, celui de ne pas t'avoir retenu quelques minutes de plus, d'avoir répondu au téléphone et d'avoir attaché plus d'importance à un simple coup de fil qu'à toi; nos vies ne tiennent vraiment qu'à un fil celui du destin. je n'ai pas su te préserver de cette tragédie, j'ignore si à l'heure où j'écris ce texte tu es encore parmi nous, car tes jambes, tes pieds n'étaient plus qu'un amas sanguinolent, ton sang emplissant le caniveau.

 

 

J'ignore ton nom, ton prénom, tu es pour moi juste "papé" et je ne suis que "ta petite". Nous nous donnions cette affection,ce respect si particulier qui unissent parfois deux êtres, au delà de tous les clivages sociaux, raciaux, religieux. Ceci depuis plus de trente ans.

 

 

 

 

 

 

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Nous en étions au temps des cerises; j'ai désormais un chagrin d'amour immense, une plaie ouverte.

Quand sifflera un merle moqueur ou un gai rossignol au creux de mon coeur, c'est ton souvenir qui m'envahira.

 

 

                                                                         A Papé

 

 Désormais, je sais que tu n'es plus, ma peine est immense, les cerises n'auront plus jamais la douceur de ton regard  posé sur moi.

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 « Tous, tant que nous sommes, nous n'avons à nous que la minute présente; celle qui la suit est à Dieu: il y a toujours deux chances pour ne pas retrouver l'ami que l'on quitte: notre mort ou la sienne. Combien d'hommes n'ont jamais remonté l'escalier qu'ils avaient descendu?»                   Chateaubriand 
                                                                     Mémoires d'Outre-tombe

 

 

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 17:30

Vous avez remarqué, les élections en tout genre sont terminées, les tentouilles cousues au fil noir s'efforcent de virer au blanc, histoire de nous faire gober que nous avons élu, les meilleurs.

 

 

 

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Mais en y réfléchissant bien, n'ont-ils pas raison de porter sur eux-même, une si haute estime de tout leur être?

Eux, les notables, les ouverts aux autres, les fornicateurs de la république, les bigots de la sainte diversité, sur laquelle ils ont fondé leur réélection et leur pouvoir,  piétinent sans remords, ceux qui osent, demander, réclamer, un peu de paix et de confort de vie..

Des voix si précieuses, si nombreuses, si savoureuses, qu'elles laminent les souffrances des isolés et de nos anciens qui ont fait les beaux jours de notre commune.

Il en est fini de cette amabilité feinte au téléphone pour Mamie Jeannine, désirant informer le maire de l'évolution de son intoxication par des gaz polluant tout un quartier et se répandant peu à peu sur l'ensemble de la ville. Le secrétariat l' envoie dans le mur, de manière blessante et si j'ose dire nauséabonde.

 

 

 

 

 

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http://le-bourget.over-blog.com/article-crever-au-bourget-a-petit-feu-105390894.html

 

Pire, pour tenter de lui faire regretter sa venue vers moi, son médecin qui fut aussi le mien, jusqu'à une trahison maison, la supplia de ne point " entamer une grève de la faim". Surprise pas ces propos, Jeannine lui répondit clairement qu'elle n'avait jamais eu, une telle idée....

Elle s'en ouvrit tout naturellement à moi, ne comprenant pas comment le maire avait pu souffler une telle intention à son médecin. Je souris tendrement à mamie, la pris par la main, pour lui dire de ne pas s'inquiéter de tout cela, juste une technique à la con pour la déstabiliser, pour mettre à mal notre relation vieille de trente-quatre ans, pour aussi me faire passer à ses yeux et aux yeux des autres, pour cette irresponsable notoire, capable de conseiller à autrui, des mises en danger que je n'ai toujours appliquées qu'à moi-même.

Il faut avoir une bonne dose de perversité pour mettre en place un tel scénario.

Je suis désolée, respectez mon but, il est simplement d'aider, de soutenir, un quartier, des citoyens, sans rien en échange.

Je sais, ce qu' engendre une lutte seule, contre "l'oligarchie des incapables"; on s'y épuise, on s'y transperce, on s'y noie, on s'y perd, on s'y oublie, on s'y détruit. Je ne peux souhaiter un tel enfer à mon pire ennemi, alors encore moins, à ceux qui partagent mon quotidien depuis tant d'années.

 

                      "Soyez au moins mes ennemis"

 

Mais, n’y a-t' il pas du respect dans l’adversité ? Ne sommes-nous pas stupéfaits et plein d’humilité devant les volcans et les ouragans contre lesquels nous luttons pourtant ?

Le guerrier n’a-t' il pas, au cœur de ses pensées, un adversaire dont la force est un défi ?

Plus encore: nul guerrier ne tira jamais sa gloire d’avoir vaincu dans des conditions trop avantageuses. Le désir du guerrier n’est pas de vaincre par chance, mais grâce à sa valeur. Ainsi la guerre que mènent les hommes politiques n’est pas empêchée par le parlement; au contraire, c’est le parlement, dans lequel règnent normalement la politesse et l’intelligence, qui donne à ces guerriers, le cadre, leur permettant de montrer leur valeur. C’est le respect, qu’ils ont les uns pour les autres, qui leur fait préférer, attaquer par un beau discours, plutôt que d’assassiner lâchement.

La beauté et la grandeur des grands hommes ne peuvent s’exprimer que dans des conditions honnêtes et respectueuses. L’inimitié n’est pas sans respect, et nos ennemis nous importent. Vous m'importez, mesdames et messieurs.

Reconnaître son ennemi, reconnaître la valeur de son ennemi, cela fait grandir, cela permet de se surpasser dans le défi de vaincre loyalement. Car si on sait que nos ennemis ne nous veulent pas du bien, on voit bien qu’ils nous forcent par là même, à tirer le meilleur de nous-même. C'est pourquoi je tenais à vous remercier pour m'avoir permis, dans chaque combat engagé, d'aller puiser en toute simplicité, au plus profond de moi-même, cette force, qu'aujourd'hui, je peux mettre au service des autres.

 

 

 

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 17:15

Il en est qui ne manque pas d'air et encore moins de culot, tout est bon, à croire qu'ils ont les ratiches en forme de râteau.

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Souvenez vous de mon article " crever au bourget à petit feu!":

http://le-bourget.over-blog.com/article-crever-au-bourget-a-petit-feu-105390894.html

Pas l'ombre d'un élu et encore moins d'un préfet ne s'est bougée pour la cause des riverains de la rue Massena et de Madame Richez.

Le problème a débuté en janvier, elle a été reçue en mai avec bien du mal....

Les choses ont ensuite pris une autre tournure lorsque j'ai prévenu par mail les services de santé parisiens, soit hors de notre département; en voici d'ailleurs la copie:

 De : "ARS75-ALERTE@ars.sante.fr" <ARS75-ALERTE@ars.sante.fr>
À : vegaelnath@yahoo.fr
Envoyé le : Mardi 29 mai 2012 12h12
Objet : A/R - intoxication par des fumées - DT 93

Bonjour,

 

Nous accusons réception de votre message et vous remercions.

 

Bien cordialement

 



logoThérèse FLAUTRE-BETEMS 

Gestionnaire de la plate forme CRVAGS-IDF 

35 RUE DE LA GARE, 75019 PARIS 

Tél : 0 825 811 411 - Fax : 01 44 02 06 76  

ars75-alerte@ars-sante.fr
filet 

 

De : sardin marie-neige [mailto:vegaelnath@yahoo.fr]
Envoyé : mardi 29 mai 2012 12:08
À : ARS75-ALERTE; ARS-DT93-alerte;
Objet : intoxication par des fumées

 

 

Bonjour,

 

Suite à notre échange téléphonique, je vous confirme donc l'intoxication par des fumées d'une mamie et cliente de ma librairie, Madame Jeannine Richez demeurant au 3 rue Massena à Le Bourget.

Ces fumées provenant d'un camp de Roms, sis rue Hélène Boucher à La Courneuve, proche des anciens établissements Joyaux, sont particulièrement denses la nuit. Les câbles étant brûlés de préférence durant cette période sans doute pour ne pas attirer l'attention des divers services de police et de santé publique.

Les établissements Joyaux avaient d'ailleurs, il y a plus d'un an, effectué des analyses qui ne furent pas probantes en journée. Ils quittèrent les lieux et le tout resta en l'état.

 

 

Ce mail a pour but de vous alerter de cette situation. Cette action m'a été conseillée par le Docteur Philippe Bargain, médecin chef des urgences de l'aéroport de Roissy car les souffrances de Jeannine durent depuis le mois de janvier2012.

Ayant conscience d'un dossier délicat voire difficile à résoudre, pensant que Monsieur le Maire du Bourget, vous a sans doute alerté depuis peu sur le sujet, je me permets d'insister sur l'urgence qu'il y a de trouver une solution rapide auprès de vos services pour que cette mamie et ce quartier retrouvent rapidement une qualité de vie et une meilleure santé.

 

Cordialement.

 

Librairie sardin marie neige

31 avenue jean jaures

93350 le bourget

tel: 01 48 37 52 55  :

 

Dès l'alerte faite, Paris a de suite diligenté sur le quartier un camion laboratoire afin de prendre les mesures nécessaires à la situation; mettant ainsi tout le monde, des élus, aux médecins dans l'obligation de remplir leurs fonctions. 

Je me suis sentie un peu mieux de voir Madame Richez reprendre un peu confiance en la vie et dans les autres.

je me suis aussi inquiétée de voir que certains enseignants de l'école Jean- Jaures commençaient aussi à se plaindre de ces odeurs diverses et du nombre de toux inexpliquées des enfants et du corps éducatif.

Je viens d'être pétrifiée par l'audace d'un candidat aux législatives, qui visiblement, est du style nerveux, craignant pour son siège de député ......on le comprend, la place est agréable .

Il est de mode dans notre département, pour faire perdre des voix à ses adversaires de créer, de financer, de fausses listes de gauches ou de droites suivant le cas. Puis à l'entre-deux tours, via la presse locale, de demander aux électeurs des dites listes de voter pour vous, ben voyons.....ceux qui pensaient voter à gauche sont appelés à voter à droite et inversement proportionnel.

Vive la salade, la cuisine qui en détourne plus d'un, des urnes. Le citoyen n'est pas aveugle, il sait à quel point il n'a d'importance que pour la voix qu'il représente.

Mais notre candidat lui, ne se refuse rien, il est monté sur ressort, rebondissant sur tout ce qui peut de près ou de loin, lui rapporter des voix.....et le "saint-siège".

 

 

 

 

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         Là franchement, c'est un vrai passage du "mur du çon".
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 10:14

Ce ne sont que des foutriquets, des propre-à-rien!

Quand je vous disais que ces jean-foutre ne sont même pas capables d'exploiter les images vidéos des caméras d'une mairie ou ne le veulent pas, afin de préserver la communauté des agresseurs.

Quand je vous écrivais, que malgré X témoins d'une scène se passant en pleine rue, se poursuivant sur un marché, il n'y aurait aucune arrestation.

Quand je vous démontrais à travers mes articles et mes prises de positions à la télévision ou à la radio que les institutions locales jettent les victimes en pâture aux fauves dans un seul but, acheter cette paix sociale sans laquelle ils ne seraient rien.

Vous pouvez imaginer mon ressenti à la réception de ce courrier ce matin:

Sur mon visage se lit, non seulement un mépris révolté, mais aussi une sorte de défi, presque une menace à leur encontre.

Une attitude indigne de La France, moralement condamnable par la vindicte populaire.

Tous les éléments étaient pourtant réunis pour qu'une arrestation ait lieu. Voici un extrait de l'article écrit sur le blog relatant les faits:

"Un samedi ordinaire, un jour de marché prometteur puisque veille de premier mai et des clochettes du bonheur. je m'active dans la librairie, la quantité de presse à mettre en place est très importante, il est presque 8heures et donc je fais mon travail.

La sonnette de la porte est actionnée, je prends ma pile d'invendus et débloque la porte. La personne qui se présente n'a, au premier coup d'oeil, rien d'extraordinaire, un pantalon de survêtement bleu marine, un haut de la même teinte et un bonnet vissé sur la tête; je le prends sans souci pour l'un des hommes travaillant sur le marché.

Pourtant, mon corps m'envoie déjà des signaux d'alerte, ma gorge se noue, mes jambes tremblent, et mes yeux se mettent à fixer ces deux mains gantées trifouillant pour l'une dans le bas de jogging et pour l'autre me plaçant un sac de plastique blanc sur la caisse dans un silence assourdissant.

Mon regard se plante dans le sien. à cet instant précis je ne me pose plus aucune question, juste l'anticiper, le sonder, voire l'hypnotiser tel un cobra avec sa proie. Il braque un pistolet sur moi, petit ressemblant à un automatique ancien modèle, vrai ,factice, impossible de le savoir face au canon.

Il me réclame "un astro taureau et la caisse", tout en agitant fébrilement autant la poche que le flingue.

Ne quittant pas ses yeux, je prends donc dans le présentoir le jeu réclamé; il semble se détendre puisque j'agis selon sa volonté, ma main droite s'approche de la sienne, puis brusquement, je lui plaque sa main armée sur le comptoir, ne plus être face à l'arme, pouvoir me faufiler et le planter là. Parvenue prés de la porte, je me retourne et le vois me mettre en joue. je m'engouffre sur le trottoir, vite la petite place du marché, les commerçants s'y activent et il y a des hommes. L'individu me suit le pistolet à moitié dissimulé dans son plastique blanc, se sentant un peu coincé il balance ce dernier sous un étale, puis se ravise , le récupère et parvient à me dire dans un parfait français " je reviendrai, je ne fais jamais de bavure!" .

il part ainsi au beau milieu du marché, certains commerçants lui emboîtant le pas.

Libérée, je retourne à la boutique, je vomis, suis livide de trouille, toutes les émotions des 25 agressions précédentes me rejoignent, m'assaillent; je vais mettre une éternité à m'en remettre encore une fois.

Je n'ai pas déclenché l'alerte police que je paye pourtant tous les mois, tant j'ai perdu confiance en ces institutions aux valeurs inversées plus promptes à m'enfermer, me menotter, me blesser que de me protéger.

Pourtant je vais joindre sur son portable un des policiers municipaux, pas pour moi, dans ma démarche, mais pour le cas où l'individu ferait du mal à d'autres, il est de mon devoir de les protéger en le signalant.

Les caméras de la ville semblent parler, les témoins répondent présents et ne se défilent pas, monsieur le maire a passé un coup de fil m'informant de la tournure des choses, pourtant, pourtant, je demeure effarée, ma confiance est laminée; je ne peux oublier qu'une victime qui parle, s'exprime, dénonce, devient coupable à jamais.

http://le-bourget.over-blog.com/article-26-eme-agression-72868871-comments.html#anchorComment

Comment le procureur de la république peut-il effectuer ce genre de classement alors qu'il est l'instigateur des poursuites à mon encontre et de mes vingt-quatre heures de garde à vue pour avoir usité l'expression "arrêtez de faire la bamboula" pour demander à une antillaise de me laisser dormir à trois heures du matin.

Ne me parlez jamais plus de justice, vive l'autodéfense!

En conclusion, menacer un commerçant dans son magasin, puis en pleine rue avec une arme à feu, n'est en soit, pas un crime et encore moins un délit.......

Je crois fermement que si par "bonheur", cet homme m'avait tiré dessus, le coroner aurait conclu à un suicide, personne ne s'offusquant de la chose.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 18:27

main basse sur la villeDepuis quelques mois, souffle sur la ville un vent de perversité doublé d'une poussée d' exclusivité, de possession, de privilège. Un monopole s'est mis en place avec la bénédiction des autorités, des hauts fonctionnaires et des élus.

Un déséquilibre voulu,choisi, imposé aux Bourgetins qui en aucun cas ne peut être nié. Il est de mon devoir de le dénoncer clairement puisqu'il touche les commerces .

Courant Mars, sur l'un des murs de la cité a surgi ce magnifique panneau:

 

Il annonçait, comme vous pouvez le lire, un changement d'affectation, soit la transformation d'un appartement en local commercial; jusque là tout va bien; mais en poursuivant, l'on découvre que la dite boutique sera "une librairie"......

Quoi de plus merveilleux, qu'une telle annonce pour la population bourgetine. Les langues allèrent bon train, chacun se réjouissait d'avoir enfin une autre librairie en la commune. Certains jours de marché, l'on ne causa même que de cela en place publique. Des gentils s'inquiètèrent pour moi et vinrent me prévenir de cette concurrence annoncée.

Surpris par ma désinvolture sur la question, je leur répondis que sans doute cela ne pouvait être qu'une librairie coranique puisqu'il y a en France des lois protégeant les librairies-presse comme les tabacs, les pharmacies et que rien ne pouvait se créer sans mon accord. Toujours pas convaincus de la chose, ils allèrent poser la question au dit propriétaire des lieux, qui, le pauvre ne comprenait pas pourquoi, La Mairie lui avait fourni le panneau ainsi écrit......

Déduisez en ce que vous voulez, mais comme perversité on atteint des sommets là encore.

Une manipulation des esprits sans doute constructive aux yeux de certains, mais lamentable, nuisible dans le factuel, juste le reflet de cette haine palpable au détour de bien des regards, car en fait, voici ce qu'est devenu ce local:

 Une pizzeria, une de plus, la deuxième, s'ouvrant en quelques semaines sur la nationale deux.

Au total, la commune peut s'enorgueillir de douze pizzerias, rien de moins.....

Pour celle-ci, c'est une histoire qui ressemble fort à de grandes manoeuvres au grand jour.

Le créateur est le boulanger voisin, propriétaire également, de deux autres boulangeries sur la ville dont cette dernière mise en faillite, puis rachetée par un membre de sa famille où d'énormes investissements eurent lieu.

Une véritable chaîne déguisée, démontrant une soif avide de tout racheter, de tout dominer pour ne vendre que des produits, qui entre nous, ne relèvent pas de l'excellence dont il se targue. En creusant un peu, l'on découvre que cette société possède de nombreuses boulangeries sur tout le territoire français, la famille doit être fort grande et la vente du pain un trésor de rentabilité.

La municipalité fut d'ailleurs conviée en grande pompe à l'inauguration, enfin pour ce qui est de sa majorité car pour les élus de l'opposition le carton ne leur parvint même pas.

Dans ces boutiques, le halal est de mise, puisque le monopole dont je parle est, vous l'avez deviné, musulman.

Impossible d'y échapper, y compris pour la viande, car dans un périmètre de cent mètres carrés nous avons désormais trois boucheries du même type, voici la petite dernière, à deux pas de l'échoppe:

Sur le marché, il nous restait encore deux bouchers de tradition française, l'un d'eux vend son étal "la boucherie Roussel" en passe de devenir également un lieu où le porc sera exclu.

Des projets sont en cours:

- comme la création d'une association musulmane de commerçants .....

- comme la mise en place d'une mosquée plus grande dans la halle Worthington,  possédant une grande cheminée pouvant faire office de minaret.

Il n'est pas concevable de poursuivre ainsi.

Ce déséquilibre choisi et voulu par les élus du moment, les desservira un jour ou l'autre.

Aujourd'hui, ils demandent  aux personnes qui se plaignent de "s'adapter à ces nouvelles coutumes".

Ils oublient qu'en ne préservant pas les valeurs françaises, qu'en ne permettant pas aux citoyens de choisir librement leurs modes de vie et de consommation, ils seront sans doute les premiers, à se faire éjecter de leurs fauteuils d'élus par ceux-mêmes qu'ils auront privilégiés tout au long de leurs mandats.

Sans doute un discours que je vous aurais tenu si vous étiez passés, vous les candidats aux législatives, par la librairie......

Sur treize lièvres, seul le rassemblement bleu marine s'est présenté. Inutile d'en tirer des conclusions hâtives en tout genre, je suis et reste dans le factuel.

Un dernier mensonge pour la route, il concerne la nouvelle crèche et l'utilisation des médias pour véhiculer de fausses informations:

 Cette crèche a été financée comme suit:

-la communauté d'agglomération pour 500 000 euros

-la caisse d'allocations familiales pour 85 pour cent

-le reste étant comblé par le conseil général.

Le gestionnaire étant effectivement "la maison bleue"

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  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
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