13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 10:12
Je lui demandais de respecter la file d'attente à la caisse, de ne pas dépasser tout le monde, et de ne pas bousculer une personne âgée qui cherchait sa monnaie.

 

En fait, elle venait pour me mettre la pression, elle et ses amis....

S'en sont suivies des menaces téléphoniques en tout genre !

 

 

Une belle leçon de haine à mon encontre  au quotidien, et quand je pense que c'est moi que l'on met en Garde à Vue pour propos racistes!

 

J'en conclue que nos institutions ont inversé les valeurs de notre patrie.

En l'échoppe, je le vérifie un peu plus chaque jour.

 

 

 

Le samedi suivant, jour de marché c'est un autre donneur de leçon qui passe à l'action; la boutique est bondée et venir en pertuber l'ambiance semble être devenu le mot d'ordre général , voire ils se sont passés le tam-tam.

 

 

 

 

 
Résister au racisme anti-blanc nécessite une constante, un attachement profond à nos valeurs dans une abnégation totale.
Vous montrer ici, la réalité de mon quotidien est un devoir pour moi, car vous êtes avant tout, vous le peuple de France, la Force de frappe qui, à chaque seconde de ma vie me maintient debout face à leur haine.
 
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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 20:15

   


 
 

 

  Fin novembre, au détour d' une page Facebook, je découvre sur l'un de mes groupes, ce petit message:

 

"Jacques H: Bonjour, dans le cadre de l'émission Toute une histoire sur France 2, je suis à la recherche d'un témoignage de victimes de cambriolages, si vous souhaitez en discuter et témoigner, pouvez-vous me joindre au 01 53 8. 3. 8. ou j.......@reservoir-prod.fr,merci,
                                      Jacques H.Journaliste "

 

 

Le destin me faisait un appel du pied, grâce à ma lettre écrite pour Papy Galinier et publiée par Riposte Laïque.

 

  http://www.ripostelaique.com/Lettre-a-Rene-Galinier-comme-moi.html

 

 

Saisissant ma chance, je répondis rapidement à Jacques; de moi, il ne connaissait rien, à part ce que je venais de lui envoyer, soit le lien vers ce blog.

De suite, il fut intéressé, me proposant de lui faire parvenir, via son mail direct, TOUTES les pièces de justice et de police en ma possession afin que le service juridique de France2, puisse vérifier que tout était VRAI, qu' il n'y avait AUCUN mensonge, AUCUNE manipulation, AUCUNE erreur

pouvant leur porter préjudice. En moins de deux heures, après une étude minutieuse de chaque pièce versée au dossier par le dit service,  un OUI massif fut émis; ils étaient encore tous, perturbés, par ce qu'ils venaient de découvrir.

Nous étions vendredi soir; le samedi après midi, Jacques me consacra trois heures d' interview de fond afin de définir ensemble, les points forts de mes sept ans de combat; manifestement,  impossible de tout relater, en une heure d'émission, avec la présence de deux autres cas qui plus est; faire donc dans la logique, en commençant  par les deux premières agressions de 2004.

L'enregistrement eut lieu le mardi suivant . La diffusion quant à elle, se déroula le 13 janvier .

 

Au montage, certains de mes propos furent coupés, essentiellement lorsque je citais directement le "SDPJ93", service de police m'ayant honteusement abandonnée le soir du viol collectif chez moi, sur la scène du crime à 23heures, au lieu de me ramener à l'hôpital comme l'avait demandé le médecin légiste puisqu'un traitement anti-sidaique devait m'être administré au plus vite....

Fut également coupé au montage, le moment où j'ai abordé la première question posée par le même SDPJ93, au moment de mon dépôt de plainte pour viol en réunion, à savoir :

"Madame, mais pourquoi, avez vous écarté les jambes?" sans doute des propos trop choquant pour un après midi et oh comme je les comprends.

 

Si j'ai pris le temps de vous détailler comment je suis arrivée dans "toute une histoire" c'est dans un grand souci de clarté. Mon combat pour briser le mur du silence, doublé de celui du déni est vieux de sept longues années; souvent en louve solitaire, attentive aux signes des cieux.

 

Parfois, certains d'entre vous firent un bout de chemin à mes flans, m'apportant qui de l'eau fraîche, qui une bouffée d'air frais comme Riposte Laïque.

Chemin faisant, le site d'enquête et Débat sous l'oeil et le clic de Jean Robin, décida de lancer son média en s'appuyant sur mon vécu, là aussi, une rencontre au détour du blog. Mon avocate fut réservée sur ce partenariat, refusant toute interview, me disant "servez-vous d'eux, comme ils se servent de vous". Je ne compris pas de suite, la profondeur de son conseil, mais au fil des jours de mieux en mieux. Certes, ils s'investirent, coururent la campagne, et les élus, me disant que c'était pour défendre la cause; oui, mais laquelle, celle des victimes, celle de La France islamisée, celle d'Enquète et débat? 

 

Je n'ai jamais eu la prétention d'alimenter un site, rien qu'avec mon cas, comme certain aimerait le faire croire. Mon exemple est juste la triste réalité de mon département, avec des institutions et des élus unis dans un silence assourdissant afin de permettre à nos chers délinquants et criminels d'agir en toute impunité.

 

Il m'était agréable de les croire, rien ne me prouvait le contraire d'ailleurs; ils étaient là, les vidéos faisaient le tour du net, ils semblaient heureux des résultats....

 

Peu à peu, leur ton changea, en gros je les emmerdais, je n'avais qu' à tout vendre et foutre la paix au monde. Enfin là je résume parce que les mails sont tellement époustouflant de méchanceté gratuite qu'ils ne peuvent avoir leur place ici.

 

Je pris mes distances comme ils prirent les leurs, conservant un lien de bienséance . C'est ainsi, au moment où le doute m'envahissait sur le comment continuer à avancer, que France2 déboula sur le chemin de ma vie.

 

Je prévins Jean Robin de l'événement, pensant partager un truc super positif, auquel il était étranger certes, mais un moment heureux, un tournant important...silence mortel de sa part. Emportée par le souci de bien faire, bien maîtriser, j'en oubliais ce point de détail.

La diffusion de l'émission faite, je le prévins par pure amitié, en lui présentant mes voeux, du lien où il pouvait voir cette dernière .

 

Je n' aurai jamais pu imaginer une telle réponse:

 

"au fait vous n'avez pas mentionné Enquête & Débat lors de votre émission, dommage...(normal en 2004, je ne le connaissais pas, le site n'était pas créé encore, le sujet de l'émission ne portait que sur les deux premières agressions).


vous pouviez dire à tout instant ce que vous vouliez, sous quelque prétexte que ce soit, vous n'y avez simplement pas pensé, c'est tout.(comment peut-il m'écrire une telle remarque, lui qui pratique la télévision depuis fort longtemps et qu'il sait que les coupures se font au montage des émissions, ce qui fait d'ailleurs souvent débat au niveau de la liberté d'expression  sur son site).

nous vous avons offert une visibilité, mais la réciproque n'est pas vraie, et ce n'est pas un livre qui changera les choses.(comment un écrivain, éditeur peut -il minimiser ainsi le pouvoir des mots et des écrits, sans doute en concidérant que tout ce qui n'émane pas de lui ne mérite pas audience)


ça me servira de leçon pour l'avenir, d'autant que je pense vous avoir apporté bien plus et m'être bien plus impliqué, y compris physiquement, que Rioufol et Riposte laïque réunis. ( une victime semble donc redevable à vie pour ce que l'on a tenté de faire pour elle; à ce titre, oser porter un regard autre que soumis sur ses bienfaiteurs, fait d'elle une pariat, une amer, une aigrie...)

je ne vous ferai pas l'injure de compter le nombre d'articles, d'interviews, de dizaines d'heures que j'ai passées pour vous, rien que pour vous, uniquement pour vous.
à aller courir en banlieue paumée pour filmer 2h du discours creux d'un sous-préfet à 2 balles
à interviewer un maire à 2 balles
à aller jusqu'à Montfermeil pour vous
à faire passer des heures au montage à ma femme qui du coup n'a pas monté une dizaine d'autres vidéos faute de temps et d'argent
à avoir organisé une journée d'appel au peuple, pour vous apporter du réconfort et que vous ne vous sentiez plus seule
à faire de votre histoire le principal dossier de notre site pendant x temps
à me rendre au pied levé au commissariat avec votre fille pour votre garde à vue
à prendre des risques personnels avec la police, les racailles, la justice, le maire
à vous défendre un peu partout où on disait du mal de vous, où on vous disait folle, ou pire
à publier des interviews de personnalités diverses qui vous soutenaient mais ne souhaitaient pas vous soutenir publiquement

le tout pour pas un rond

merci de ne pas répondre à ce mail, je n'ai pas le temps pour des considérations personnelles, il y a les faits et ils se suffisent à eux-mêmes.  Jean"

 

Là, je l'avoue, j' ai mesuré à quel point mon avocate était mon seul guide dans ce bourbier humain. Une petite précision, mon avocate travaille sur tous mes dossiers, uniquement avec ce que lui verse l'aide juridictionnelle, soit  pas grand chose face à la complexité des dossiers et à leur nombre...

 

 

 Puis au détour du site Enquète et Débat j'ai découvert ceci:

 

"Petite victoire, pour laquelle nous ne sommes peut-être pas complètement pour rien…
“Jeudi 13 janvier 2011
Ce cambriolage qui a mal tourné
En France, on recense plus de 300 000 cambriolages chaque année. Le temps moyen d’action…"

Puis ceci:

"Jean dit :

Merci pour votre commentaire. Nous avons suivi 4 ou 5 mois Marie-Neige, plus qu’aucun média à ce jour. Nous avons fait avancer son combat mais sommes désormais devant un mur du silence, et par ailleurs nous devons financer le site, ce que tout le temps et l’énergie consacrés à la couverture médiatique de ce qu’il arrive à Marie-Neige ne permettaient pas. Il faut choisir ses priorités, c’est ce que nous avons fait. Ne voyez pas des complots partout, nous sommes des hommes libres, c’est notre honneur."


Sans doute, certains d'entre vous me trouvent- ils ingrate, face au travail fourni par Enquête et Débat; certainement une part de vraie dans ce ressenti, puisqu'une victime est en attente constante d' un réconfort, d'une reconnaissance de son statut pour pouvoir survivre et se haïr elle - même un peu moins; de ce fait elle place toujours au fond de son coeur la barre très très haute.

Toutefois seuls les actes m'importent dans le factuel de mon vécu. Le premier à me tendre la main fut Ivan Rioufol par un article dans le figaro ainsi qu'  un passage dans son livre "la fracture identitaire". Puis suivirent les radios France-Bleue et France-Info; sur le net, les tous premiers furent Riposte Laïque, Fdesouche, Agoravox, NovopresseMédiasfrancelibre et enfin jean Robin. Loin de moi l'idée de polémiquer, juste le souci d'accorder à chacun son rôle dans ce combat et sa juste place. Ils sont tous importants à mes yeux, et chers à mon coeur. Pas à pas, je gravis les barreaux de l'échelle, je n'attends rien de particulier et tout dans son ensemble. Ce combat est fait de rencontres, mais jusqu'alors aucun de ceux qui m'ont tendu la main ne m'a demandé de lui reverser 25 pour cent des sommes touchées, alors qu'elles nous servent à manger....je croyais à une taquinerie de potache, je n'avais pas tout compris, visiblement.

Je poursuis donc ma route; le passage sur France 2 fut une autre étape, touchant ceux qui n'ont pas le net, ceux qui sont victimes et se terrent en silence quelque part au fond d'eux-mêmes. Je ne me fais aucune illusion, je ne nourris aucun faux espoirs; espérer, c'est souffrir un peu plus encore; je prends les instants de joie et de progressions tel que la vie me les offre sans trop chercher à comprendre; ici le combat fait rage, survivre demande une énergie constante et le droit à l'erreur est nul; ce combat je le porterai aussi loin que je le pourrai, pas pour moi, mais au nom de toutes les victimes, contre toutes les institutions, contre toutes les manipulations diverses passant par la suppression totale de mon RSA, de l' APL, la multiplication par trois de mon bail commercial et celui du logement, la destruction de mes biens, les prises à partie en pleine rue après mon passage à France2.....etc. 

J'ai choisi de rester, de témoigner jusqu'au bout, pas par héroïsme, pas par inconscience, juste pour l'amour des autres, pour l'amour de ceux qui à un moment T, m'ont fait confiance; retenant ainsi la dernière balle achevant chaque victime, nommée LE DOUTE.

 

Comme quoi, dans ce monde auquel nous n'appartenons plus nous les victimes, il est des opportunistes se dissimulant sous des cartes de journalistes, n'admettant pas que d' autres  fassent une autre approche des victimes, avec également, un immense succès et une grande humilité face à nos souffrances.

 

Il ne peut y avoir de victoire à traverser les médias dans ce combat qu'est le mien, seul m'intéresse le but à atteindre:

 

 faire que mes mots déverrouillent une à une les portes enfermant chaque victime qui me lit, m'entend, me voit.



                                                                                                                                                Alors seulement, et seulement à ce moment là, nous pourrons faire tous ensemble ce signe:









 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 14:25

 

 

 

sans doute, l'évènement le plus inattendu et le plus heureux de ces sept dernières années; soudain, au détour d'un mail découvert un jeudi matin de décembre, l'impensable, je lis:

 

"Bonjour,

 Pouvez-vous me joindre vos coordonnées téléphoniques que l’on puisse discuter et vous expliquer le contenu de l’émission, Merci, Jacques"

 

Curieuse de nature, autant que méfiante, je ne réfléchis pas plus de trois secondes pourtant ; aussitôt les choses se mettent en place.

Mon cas les intéresse, rentrant parfaitement dans le cadre et le thème de leur émission. Je reste pourtant sur mes réserves car il faut que le dossier soit vu par leur service juridique et là, habituée au "oui, mais" notoire, je reste sans voix en entendant "pour nous tout est bon, aucun souci". Soucieux de ne pas blesser un peu plus la victime que je suis, mon interlocuteur s'empresse de me rajouter un" excusez nous, ce n'est pas que nous mettions en doute les faits, mais c'est ainsi que nous procédons". Heureusement, cet échange est téléphonique et le journaliste ne voit pas les larmes glissant sur mes joues. Peu habituée à tant de gentillesse, j'ai du mal à me ressaisir, ma voix tremble , j'ai envie d'aller me cacher dans un trou de souris pour hurler ma joie, mon désespoir; lâcher prise enfin, avoir le droit de crier mes souffrances jusqu'alors bestiales et muettes, que cet homme, vient de transformer en souffrances humaines. Désormais j'appartiens à l'espèce humaine, au moins pour quelques jours.

Tout va très, très vite, nous sommes déjà lundi et nous enregistrons le lendemain.

Le jour J, ils viennent nous chercher en Taxi devant la boutique, je suis bien, super bien, le calme m'envahit; j'ai glissé ma main dans celle de ma fille, nos regards se croisent, complices.

Je découvre la capitale en pleine lumière, tout me semble magnifique, même les embouteillages qui prennent des allures de grandes glissades.

La neige s'est mise à tomber, si fort, si fort, je souris, dans les moments de pur bonheur de ma vie , cette dernière est toujours présente; à la naissance de ma fille, elle m'a accompagnée tout le long de l'accouchement et les jours suivants.

Nous roulons vers une nouvelle naissance, celle d'une certaine reconnaissance dont nous avons tous besoins pour de nouveau croire en demain.

Une arrivée , un accueil, une chaleur humaine, des attentions multiples, maquillage, coiffeur, petits fours, la totale.

En cachette, je file pleurer , respirer à fond, je me sens comme cette vieille baudruche que l'on ressort du grenier ou de la cave, j'étouffe d'air frais, de joie, je pense à toi papa et je fredonne la Marseillaise.

Devant la glace avec la maquilleuse, qui quelque part me fait belle pour vous les téléspectateurs, une larme coule, seule, sans discontinuer, impossible de la stopper. Elle est la partie de moi, blessée à jamais par cette garde à vue du premier juillet; tellement honteuse, injuste où les institutions m'ont torturée, autant que mes violeurs. Les policiers ont tout fait, pour faire de moi une coupable, une moins que rien, un rebuts, une merde qui a bien mérité de se faire violer et qui pourtant leur a fait face inlassablement durant 24 heures. En prenant ainsi soin de moi, cette femme gomme ainsi, à chacun de ses gestes, les affronts de chaque minute; elle enlève la boue, le fumier déversé, craché à mon visage pour une expression utilisée pour faire cesser un tapage nocturne de voisinage "arrêtez de faire la bamboula".

Me voici, prête, je retrouve les autres invités, nous faisons connaissance, le courant passe très vite entre nous trois; pour la première fois, une émission d'une chaîne publique, va donner la parole aux victimes des délinquants et non l'inverse.

 

Pour cette audace, merci à toute l'équipe de "toute une histoire":

 

première partie de l'émission

deuxième partie de l'émission

 

mais surtout, Merci aux Peuples de France, de Suisse, de Belgique, du Luxembourg, du Canada, Du Québec, Des USA, D'Espagne, D'Italie, d'Allemagne, de Suède, des Pays Bas qui ont pris le temps de regarder, de nous comprendre, nous les victimes et qui touchés en plein coeur, m'ont envoyée des milliers de messages de soutien et d'admiration.

 


Mon combat ne se fera plus désormais en pleines ténèbres au fond des gouffres, mais en plein soleil au sommet des montagnes n'en déplaise au politiquement correct et à ses serviteurs.


 

 

 

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 22:13
 

 

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Suite aux divers événements de la semaine écoulée, ayant atteint la librairie, dont le dernier est un cocktail molotov loupé, mon ton va changer;

plus question de ménager quiconque;

je n'ai jamais exprimé mes colères, je les ai toujours retenues pour ne choquer personne, pour ménager mon lecteur et respecter les acteurs de ce déni collectif. 

La boutique est désormais blindée sur tout le haut ; elle vous fera face et restera debout, un conseil ne tentez plus de tels projectiles, ceux-ci ne feraient que rebondir sur la chaussée.

La diversité je suis née avec, j'ai grandi avec elle, je sais que mon rôle est indispensable ici et non pas dans un lieu où tout va pour le mieux.

Tous mes confrères, sur trois communes sont en vente, cela vous donne une idée du désert culturel qui se profile.

Ceux qui veulent faire de moi une raciste, le bavant à qui veut bien l'entendre, se fourrent le doigt dans l'oeil , car j'aime les autres, j'aime communiquer cette culture permettant de mieux se sentir intégrée, faisant parfois même découvrir des auteurs maliens, sénégalais, japonnais, à ces étrangers transitant par l'échoppe.

C'est cela mon métier, celui qui permet à chacun de passer simplement un bon moment avec un livre, une revue, un journal.  

Un métier qui me permet aussi d'approcher ces femmes voilées dont les maris choisissent les lectures, y compris pour un journal TV. Mon but, parvenir à détourner l'attention de ce dernier, faire en sorte qu'il me fasse confiance, pour laisser un jour sa femme venir seule; cela peut prendre des mois. Puis un jour, dans un français encore mal assuré, une toute petite voix, cette femme enfin libre dans la boutique peut regarder gratuitement les revues non autorisées par le "gentil mari". Les titres, Elle, Voici, Public, Cosmo, Biba......leurs yeux brillent, elles rient en voyant la mode, leurs envies se dessinent, le dialogue est en place, nous partageons un vrai moment de bonheur.....!

Je leur suis utile, pour les aider à se libérer du joug de cette charia qui ne veut de la femme que soumission, même à toute petite échelle, cette liberté dans la boutique est déjà une première victoire .

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Un résumé de la situation faite par le coeur du peuple; un super cadeau qui me restitue un peu de chaleur humaine.


 



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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 21:02

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 10 novembre1918 - 10 novembre 2010

 

Assise derrière la caisse, à ta place  devenue mienne, je contemple cette photo d'il y a vingt ans; comme la boutique a changé, comme le quartier s'est modifié, comme la ville a muté.

Si tu étais encore à mes côtés, je sais qu'une seule chose n'aurait absolument pas changé, le regard plein d'amour et d'émotions que tu posais sur ta petite fille, l'enveloppant de toute ta protection de grand-père.

C'est elle, qui t'apportait toujours ton cadeau d'anniversaire, grimpant à ton cou, s'accrochant à tes bretelles de pantalon et  couvrant de bisous "ta piste à mouches", que tu avais bien pris soin de faire reluire, juste avant, rien que pour entendre son rire cristallin. 

Depuis, sa voix s'est affirmée, son ton s'est posé, son timbre, ses expressions ne parlent que de toi et c'est elle qui te couve du regard désormais.

Notre vie est souvent difficile, laborieuse, dangereuse; toi qui nous pensait à l'abri des tourments, tu sais depuis ma dernière lettre à quel point nous, notre patrie, sommes en dégénérescence. Les duels sont nombreux, quasi quotidiens, mais, rassures toi, nous tenons le siège et en celà, sa puissance de frappe vaut tous les discours; nul ne déloge un Sardin, digne de ce nom.

 

Nous avons été victimes d'un splendide coup de Jarnac, samedi, privées d'une aide(RSA) que l'on accorde sans vergogne, à tour de bras, aux étrangers en situation plus ou moins régulière; sans doute, n'avions nous pas le bon profil, trop "faces de craie", trop travailleuses, trop dans la perspective de sauver notre échoppe envers et contre tous, tant nous y avons été heureuses et tant la présence de notre culture est ici vitale.


Comme on lance une bouteille à la mer, mon sos a fait le tour du net et là papa, j'ai vu se réveiller le Peuple.

Des dizaines de lettres contenant des fonds sont arrivées de toute l'Europe, des colis sont partis, des citoyens sont allés faire des courses pour nous, des mandats, des virements ont été émis de toute la France.

 

 

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Papa, la Solidarité Française a surgi des oubliettes où les envahisseurs, les institutions, les élus, tentaient de l'étouffer au politiquement correct. Telle une tigresse défendant ses petits, elle a retrouvé sa fougue, sa hardiesse; entendant bien se substituer à l'état puisque celui-ci manque à tous ses devoirs envers ses enfants.


Papa, Pépé, nous ne pouvions pas t'offrir plus beau cadeau en ce jour, que celui de Ta France redevenue La Leur. La Résistance est aux portes de Paris, en route vers demain.

 

 

Chacun à sa manière, qui avec ses mots, son regard, son mail, son approche, a redonné à tout mon être, un visage humain. Je me sens moins coupable dans mon statut de victime et plus sereine dans ma lutte pour notre survie. Je vous sens là, à portée de coeur, ô ma si douce France! 


Cette chaîne chaleureuse qui enfle chaque jour un peu plus, se pare de la sainte croix, auréolée de mes mercis.


MERCI, est si peu de chose, que mon amie la nuit, vous le dit, ce matin.


MERCI enrubanne ton cadeau; puisses-tu papa, veiller sur chacun d'entre eux, en déposant, au plus profond de leur âme, toute la tendresse de mes remerciements.


Demain c'est l'Armistice, la Marseillaise raisonnera , des larmes couleront, nous nous souviendrons, mais papa, écoute , entends-tu monter cette clameur......

 

 

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                                                                Que les étoiles vos gardent mon père!

 

 

 

 


 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 14:56

 

Un samedi ordinaire, en la librairie bondée,car jour de marché;

Un facteur qui me tend une pile de lettres, et nos blagues de chaque jour;

Un regard rapide sur les provenances;

                                    Tiens une lettre de la caf!

Une ouverture nerveuse; mon sang se fige, je relie trente fois cette phrase laconique, le sol se dérobe sous mes pieds, j'ai froid et chaud dans la même seconde, tout défile, se bouscule, l'espace d' un instant je ne parviens plus à tout centraliser, à part bonjour, merci et rendre la monnaie de façon automatique.

Je suis sidérée, cette vague de fond là, je ne l' ai  pas vu venir. Au pire, je crois que je ne l'aurai jamais imaginée, tant l' acte est grave et lourd de sens.

 

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Vite me ressaisir, ramasser les morceaux de moi, tout mettre dans le sac des émotions et pour le moment le tenir à dix mille lieux, pour ne pas craquer, ne pas sombrer, demeurer réactive et positive face à eux.

Première chose prévenir "Enquête et Débat", en super pro, ils répondent présents: 

 

 

 

 

Urgence : le RSA de Marie-Neige Sardin supprimé

6 novembre 2010, 18:27 Jean 0 commentaire

Nous reproduisons ci-dessous le mail de détresse reçu à l’instant de Marie-Neige Sardin, libraire au Bourget et que nos lecteurs connaissent bien désormais. Nous ne pouvons faire beaucoup plus actuellement et nous comptons sur vous pour l’aider. Après sa garde à vue du premier juillet dernier, une nouvelle étape vient d’être franchie dans le scandale qui la frappe. Voici son mail :

“Je ne vais pas faire dans les pleurnicheries, mon RSA [revenu de Solidarité active]  vient d’être supprimé, sur un coup de baguette magique. Une seule phrase : “Compte tenu des informations en notre possession, nous avons procédé à la suppression de votre RSA à partir du 01 11 2010″. Nous vivions avec ma fille sur cela, soit 400 euros.

Je tente un recours devant le tribunal administratif puisque je rentre totalement dans le cadre de celui-ci, ma comptable est sur le coup, ainsi que mon avocate. Toutefois, me couper les vivres ainsi, c’est me pousser dans l’abîme. Pour les restos du cœur, je viens d’aller voir, ils m’ont envoyée vers la Croix Rouge, qui vient de me téléphoner pour me dire que je n’étais pas prioritaire… Pourriez-vous demander par vos sites une aide alimentaire sous forme de colis, car je ne peux pas prendre le risque de nuire plus à l’équilibre de la boutique, le dépôt de bilan est à une portée de cil. Merci à vous. Marie-Neige Sardin

C’est le moment de montrer que nous sommes une nation solidaire et nous comptons sur vous, chers lecteurs d’Enquête & Débat, qui suivez ce qui arrive à Marie-Neige depuis longtemps. Les politiques ont choisi de la laisser tomber, et de l’enfoncer toujours plus. Ne soyons pas aussi lâches

 

Ils écrivent à Monsieur le maire, histoire de l'informer et de l'inviter à agir:

 

 

Bonjour Monsieur le Maire,

je vous transmets l'appel au secours de Marie-Neige Sardin, si vous avez encore un minimum de cœur et de solidarité vous pouvez lui venir en aide en faisant le nécessaire auprès de qui de droit pour que son RSA soit remis :
http://www.enquete-debat.fr/archives/urgence-le-rsa-de-marie-neige-sardin-supprime/

nous suivrons tout cela de très près, ce qui arrive à Mme Sardin est un véritable scandale, qui ne peut décemment rester en l'état.

Jean Robin
Enquête et débat
09 54 30 20 40
06 71 12 16 50

 

De suite, vous les internautes, le peuple, savez vous mobiliser pour me venir en aide, remplacer l'état comme certains me l'écrivent; je me sens moins seule face à ce nouveau cataclysme, je sens demain encore possible, malgré ce typhon. vous m'avez redonné en quelques heures l'espoir pour ma famille, pour notre culture, l'espoir d'une VRAIE solidarité française et c'est là le plus beau des cadeaux en ce jour de chienlit.  

 

Monsieur le maire prendra le temps de répondre à Jean Robin, heureusement me direz-vous:

 

 

"De : Vincent CAPO-CANELLAS Date : 7 novembre 2010 19:04
Objet : Re: urgence : Marie-Neige Sardin n'a plus de RSA
À : Jean Robin - Enquête et débat <jean@enquete-debat.fr>

Sous réserve car la Mairie sert de "relais" au Conseil Général dans la relation avec les allocataires mais celui-ci gère les allocations avec la CAF, il semble que:


- suite à la déclaration trimestrielle où Marie-Neige SARDIN a précisé qu’elle travaille en tant que libraire,   ses droits au RSA ont été suspendus parce qu’elle se déclare comme travailleur indépendant. Puis le dossier  a été traité le vendredi 5 novembre.

- il a été décidé de rétablir ses droits et de les calculer en fonction des ressources qu’elle déclarera.

Ces éléments restent à conforter directement auprès de la CAF.

Avec mes sentiments les meilleurs.

Vincent CAPO-CANELLAS

 

A sa lecture, je compris de suite qu'il y avait une embrouille majestueuse, un vrai coup de Jarnac!

 

Manipulation, incompétence, ignorance, rayez encore une fois la mention inutile suivant votre convenance.

 

Les faits sont là, criant de réalisme:

 

 

 

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-Je suis déclarée en tant que libraire depuis le premier jour, ayant fournie mes bilans des années 2008,2009,2010.

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

-mes chiffres ont tous été communiqués en temps et en heure comme travailleur indépendant, trimestre après trimestre puisque je remplis une feuille complémentaire à cet effet. DSCN2199-copie-1.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-La lettre de suppression du RSA date du 27 octobre, le dossier n'a donc en aucun cas était traité le 5 novembre.

 

 

 

 

 

 

 

Le RSA va mettre des mois avant d'être rétabli, s'il l'est, puisque seul un recours administratif est possible désormais. 

 

Quelqu'un a donc fait le choix délibéré d'agir ainsi;

 

-Une simple erreur, je n'y crois pas!

-Une manipulation incontrôlable , mais alors de qui?

-Une volonté de me mettre un peu plus en difficulté, avouez le, cela vous débarrasserez bien!

-Un acte malveillant, ben voyons, je déraisonne!

 

Mais un coup de Jarnac....

 

 

Histoire Renaissance au Château d\

 

 

  En garde Messire,

       

          

       le peuple est derrière moi et ce n'est pas une

 

                 

               révolte qui m'habite, mais une révolution.

 

 

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*Librairie Sardin Marie-Neige

31, avenue Jean Jaures

93350 le bourget

 

*compte paypal: vegaelnath@yahoo.fr 

 

*commander un livre: en choisissant en "point libraire", la librairie sardin, département 93, sur le nouveau site de vente en ligne:         http://www.lalibrairie.com/  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 00:12

 

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Des élections régionales se profilèrent, un nouveau venu fut propulsé dans l'arène, du sang neuf, pas encore pourri par le système, bien sûr tout était réuni pour me faire saliver d'espoir.

 

Une réunion publique eut lieu sur ma ville, tout le gratin était réuni, tous mes détracteurs aussi, il va s'en dire, puisque ce sont les mêmes.

Une seule envie, me sortir de ce bourbier au plus vite, me faire entendre et trouver des solutions pour vivre au lieu de survivre; je m'interrogeais, et si c'était lui, l'homme de la situation, pourquoi hésiter, pourquoi ne pas prendre contact, via le site internet créé à cet effet.

Tout tenter, pour abattre ce mur du silence qui me tue chaque jour un peu plus, moi, mais aussi toutes ces victimes qui se taisent ou qui ne sont plus de ce monde pour pouvoir hurler leurs souffrances.

L'échange se mit rapidement en place, plein de promesses et d'écoutes, j'en ai gardé tous les mails, tant ils me semblaient précieux et importants; vieux réflexe de victimes, préserver toutes les preuves intactes pour le cas où ma parole serait encore et encore mise en doute .

Il fut élu, j'attendais donc les choses promises, une visite, une prise de contact, une rencontre en somme; nous devînmes amis sur FB.

Je recevais toujours un tas d'info sur l'ump et ses prises de positions , mais rien de concret sur mon devenir, à part un coup de fil, une fois, car j'avais aboyé un peu trop fort sur son mur et qu'entre gens bien élevés cela ne se fait point.

Je compris assez rapidement que ce sang neuf avait suivi des cours intensifs en langue de bois, et que se joignant à l'ensemble de la classe politique du 93, il allait comme eux, pratiquer un magnifique déni en uniforme.

 

A maintes reprises, jean Robin tenta d'obtenir un échange sur ma problématique, seul le silence lui revint en écho.....puis le destin s'en mêla , me permettant d'être informée d'une date, d'un lieu, d'une heure, justement d'un débat sur la sécurité avec BB:

 

 

 

 

 Curieusement, l'écoute de cet interview ne me surprit guère, tout y était, le déni, le visage crispé, embarrassé, une main devant la bouche, puis un doigt d'enfant sage la barrant; ce que ses mots ne disaient pas encore, son corps l'exprimait déjà, la mauvaise fois bien présente, le silence imposé, surtout ne rien dire, rester solidaire de la grande famille politique.

Pourtant je me surpris à sourire, je réalisais à quel point, il ne savait rien du dossier, des affaires, à part les "on dit" réchauffés à la sauce des divers intervenants ou élus dont la plupart ne m'ont jamais rencontrée, ne me connaissent pas ou pour VCC, mon maire, ne m'ont pas croisée ou parlée depuis plus de deux ans( d'ailleurs son absence fut longuement évoquée lors de mon "appel au peuple", il dit publiquement me soutenir, certes, mais où et quand?).

 

Un bottage en touche dans toute sa splendeur, devant un public conquis, goguenard, tant il fait bon transformer une victime en coupable .

Un vrai tour de magie effectué grâce à un énorme mensonge ;

 

"Tout le monde est prisonnier des procédures en cours "

 

Ou vous avez loupé des épisodes, cher élu et dans ce cas, je ne puis que vous le pardonner, ou  vous êtes un menteur dans toute sa splendeur; rayez la mention inutile .

 

voici donc de quoi vous instruire:

-Braquage à mains armées, 25 janvier 2004, fin de procédure 28 octobre 2004, placé au greffe en attente de preuves supplémentaires le 15 février 2005 .

-Viol en réunion, 22juin 2004, fin d'instruction 5 mai 2007, non lieu au bénéfice du doute 22juin 2007, indemnisation CIVI en novembre 2008

-Attaque avec un câble tiré par un scooter à la sortie du cimetière, 27 octobre 2006, classée pour non identification des agresseurs en mai 2007, indemnisation CIVI en février 2008

-Momification au Scotch, qualifiée de tentative d'assassinat, 10 avril 2007, classée pour non identification des auteurs en septembre 2007, en cours de CIVI

-Acide versé sur la main, 27 avril 2007, classée pour non identification des auteurs le 12 mars 2008, indemnisation CIVI  mai 2009.

-balancée dans les étagères, juin 2009, agresseur arrêté, possédant deux identités, mais libéré quelques heures après, infraction non constatée, pourtant plus de 20 jours d'ITT, classé sans suite en janvier 2010

 

Donc visiblement, ici comme dans la Vraie Vie, personne de chez personne n'est coincé dans aucune procédure. Toutes les enquêtes sont terminées, closes, et ont fait l'objet de décisions judiciaires.

Une seule reste en cours, je vous l'accorde, celle de ma garde à vue du 1er et 2 juillet 2010.

En faisant ce raccourci scandaleux du viol à la garde à vue, non seulement, vous zappez 6 ans de mon enfer, mais vous discréditez ainsi mes propos, mon combat, en semant cette graine immonde achevant chaque victime et que l'on nomme, le doute. Le pire c'est que vous inversez les rôles, vous le policier, celui qui m'a écrit ne pas vouloir utiliser mes souffrances de victime à des fins électorales, noblesse des sentiments quand tu nous tiens...

La victime devient la coupable et quand à votre femme, je ne lui souhaite pas de venir grossir le rang des victimes, car visiblement vous ne lui seriez d'aucun secours, des propos sidérant qui ne sont pas dignes du rang que vous occupez.

 

Vous en rêviez tous de cette inversion des valeurs, tellement plus facile, tellement plus simple, tellement plus conforme aux petits arrangements entre amis . Du vrai politiquement correct à faire "gerber " le peuple de France tout entier.

 

Toutefois, permettez moi de savourer cet instant, les images, vos propos ont fait jaillir ma vérité, vous ne pouvez plus poursuivre dans ce déni; acceptez ma réalité, acceptez de me regarder droit dans les yeux et écoutez moi; je vous accorde le droit à l'erreur que mon statut de victime ne me donne pas, la société toute entière en ayant décidé ainsi, mais pas le peuple.

  

S'il vous plaît, aidez moi à revivre, engagez-vous, au nom de toutes les victimes pour que plus jamais.... 

 

Je vous ai donné ma confiance, ma voix, comment pouvez-vous m'avoir trahie ainsi, réveillez-moi, rassurez-moi, c'était juste un cauchemard, n'est ce pas?

                           

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                                         Citoyennement votre.

 

 

 

 



 



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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 08:50

Mon petit papa,

 

 

 

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j'espère que tu vas bien, que tu as retrouvé tous tes copains de l'escadron 212, car désormais, plus un seul d'entre vous, ne partage mon quotidien; la vie est triste sans vous tous.

 

Vos rires, vos blagues, vos chansons, vos histoires, vos discussions sans fin sur le monde et nos politiques me manquent. 

 

Vos conseils, votre écoute, vos remarques ou vos engueulades raisonnent pourtant encore en mon coeur. Mes souvenirs en sont imprégnés et bien souvent c'est en pensant à vous tous, que je retrouve cette sérénité protectrice, dont vous m'avez fait don, chaque jour un peu plus, en partage.

 

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Tu te souviens, lorsque tu m'avais appris à nager sous l'eau, au milieu de La Charente, pour voir les poissons au fond des eaux claires, à en frétiller de plaisirs; ce jour là, tu m'avais communiqué ton savoir faire, pour nager en apnée et décompter le temps.

Cet apprentissage m'a sauvé la vie, quarante-cinq ans plus tard, lors de la tentative d'assassinat par étouffement au Scotch...A cet instant précis, où la vie terrestre quittait mon corps, ta voix, puis ton sourire, puis la chaleur de tes mains sont venus me propulser sous les eaux et me rendre ma mémoire: celle de la survie.

De cette mort éminente, tu as fait, par delà le visible, un instant de magie, celle de nos retrouvailles.

 

 

 

Depuis, je te l'avoue, je repense souvent à nous deux, à la caserne, aux bals de la sainte-Geneviève et aux confettis que je cherchais partout dans vos cheveux quand vous rentriez du bal avec maman. Je vivais mes plus belles années et  j'en souris encore. M'asseoir entre vous deux, dévorer une tartine de pain grillé et vous écouter me raconter, la valse à quatre temps, votre tango endiablé, le jeu de la chaise gagné par vous deux ou la bourrée retrouvée.

Puis maman allait se coucher, je me blottissais en tes bras, ma tête contre ton coeur et bien souvent tu me racontais, La France:

 

-celle de mes grands-pères, dans les tranchées de 14-18 et les têtes d' obus transformées en encrier;

-celle de ton enfance et de tes cerfs-volants;

-celle de la guerre de 39-45 où tu fus fait prisonnier et envoyé à Dresde et ses environs; 

-celle de ta résistance en devenant interprète, ayant ainsi accès aux précieux renseignements; car derrière ton grand sourire et tes yeux rieurs se cachait un redoutable observateur, l'ennemi lui, te prenait pour un grand naïf! tu en ris encore, j'en suis certaine.

De la guerre, tu ne m'as jamais conté les horreurs, préservant mes oreilles de petite fille, mais tu m'as appris à m'oublier pour ce pays, tu m'as communiqué ton amour pour sa liberté de pensée, d'être, de vivre.

-celle de la guerre d'Algérie durant laquelle je suis née et qui te valut le surnom de "chibani" car tu étais le plus vieux de l'escadron.

-celle de De Gaulle et ton admiration, ton respect, pour ce général qui conduisit le peuple à la victoire, disais tu .

Je ne t'ai vu pleurer ouvertement devant moi, que le jour où tu appris sa mort, même ma main dans la tienne ne te consolait pas.

Lorsque tu n'étais pas en déplacement, tu venais me border, instant magique, trop rare cependant, pour la petite fille que j'étais; Au creux de l'oreille, tu me murmurais ceci:

" Minège, songe toujours aux priorités de ta vie, mon coeur; tout d'abord, il y a ton Pays, notre patrie, puis viennent ta Région, ta Ville, ton Quartier,  ta Rue, ton Escalier, ton Voisin, ta Famille proche et s'il te reste encore du temps pour te sauver toi, alors fonce mon amour, le devoir n'attend pas, La France a besoin de tes bras, bisous, fais de beaux rêves, mon ange".

Aujourd'hui, papa, notre patrie souffre, s'épuise, se disloque, s'étiole; elle est méconnaissable :

- mes bras ne suffisent pas à la relever,

- ma voix n'a pas trouvé l' écho nécessaire à la faire se réveiller,

- mes yeux cherchent en vain la reconnaissance de ses couleurs,

- mon coeur bat à tout rompre, la patrie est en danger......

 

 

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Pourtant, tu sais papa, je tente de faire au plus proche de ce que tu m'as transmis toi , maman, tes copains, mais La France ne m'entend plus. 

Elle est trahie, bafouée de toute part, par ceux qui se disent français parce qu'ils sont nés sur son sol, mais aussi par ceux qui sont français de souche comme l'on dit aujourd'hui.

 

Il est fort mal vu d'oser vouloir rétablir, l'ordre, le bon sens et le respect.

 

Il est dangereux de s'exprimer ouvertement à la façon de Voltaire ou d'utiliser de vieilles expressions françaises.

 

Il est criminel de dénoncer ses violeurs et de vouloir pour eux la cour d'assise.

 

Il est passible de la cour martiale, toute personne, qui comme moi, tire à boulets rouges sur des institutions, des élus de la République, pour manquement grave à leurs obligations de protection.

 

Papa, j'ai fait vingt-quatre heures de garde à vue, pour avoir résisté et fait mon devoir de fille envers sa patrie.

Je sais désormais, que ceux qui ont commis cela, étaient encore plus ignobles que je ne le pensais .

 

Le chauffeur du commissaire de La Courneuve (Henry Claude), qui appartenait avant, à la Brigade d' Information de Voie Publique, est en prison pour racket auprès des commerçants étrangers et des prostituées......

 

je te laisse apprécier; déjà à ton époque, la gendarmerie ne portait pas la police dans son coeur...tu imagines le chantier, car justement, le gouvernement veut tout réunir.....Dans le 93, ils vont s'arrêter entre-eux à ce rythme!

 

"Un gendarme derrière chaque policier",

                                       semble être une bonne devise, non!

 

Quant au capitaine Gallet, l'homme qui s'intéressait de près, à savoir ce que je ressentais, à la vue d'une France Islamique, il vient d'être promu commandant; sans doute pour bons et loyaux services rendus à l'état.

J'espère qu'il ne laissera plus traîner ses godillots sous son bureau, pas le bon profil du grade, côté représentant de la police dite nationale. C'est promis, je lui fais cadeau d'une bombe .....désodorisante:))

 

Tu vois, l'on est toujours salie par plus sale que soit; mais il faut dire que dans toute cette chienlit, j'ai gardé le meilleur pour la fin.

 

 

Un député a réagi, d'autres suivront, le déni ne peut se poursuivre au nom de toutes les victimes. 

 

 

 

 

 

Le 25 septembre, j'avais lancé un appel au peuple qui a été fort bien entendu ;

Ce jour là, j'ai senti ton souffle dans mon cou à maintes reprises, une super ambiance, avec des moments forts et des échanges vrais.

 

 

 

 

  
 

 

Chaque soutien était une petite lumière, dans mon tunnel, je ne marchais plus à tâtons, dans la crainte de choir; je pouvais me redresser, me tenir debout, faisant face à l'ampleur de la tâche.

 

Je pouvais enfin, lâcher ce fil de soie me reliant perpétuellement à toi, pour tendre mes mains vers eux, avancer ensemble vers demain, pour que TA France soit encore LA LEUR, pour l'éternité .

 

 

 

 

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Je t'embrasse très fort, c'est promis, je serai toujours fidèle à nos valeurs, à nos couleurs, à nos rires;

la prochaine fois,  je te raconterai, comment j'ai infiltré la nouvelle mosquée.

             Que les étoiles vous gardent mon père.

 

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 23:04

15 septembre 2010:

 

 

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Chers amis du groupe Facebook "victime et non coupable", fidèles lecteurs du "blog de Marie-Neige";

 

 

 

vous n'êtes pas sans savoir que je vis un calvaire depuis plus de six ans maintenant, attaque à main armée, viol en réunion, projection d'acide, tentative de meurtre par étouffement, ect.

 

 
En tout vingt-cinq agressions caractérisées, dont certaines reconnues et indemnisées par la Commission d'indemnisation des Victimes (CIVI), d'autres sont en cours, d'autres enfin ont généré des jours d'ITT.


Pourtant je sens l'étau se resserrer autour de moi, puisqu'au lieu de m'aider la justice et la police m'ont fait subir une garde à vue de 24h le 1er juillet dernier.

 

 

 

 

Malgré des sites d'information sur Internet qui relaient mes malheurs après avoir enquêté, malgré quelques politiques qui commencent à parler, malgré des témoignages de soutien qui m'arrivent de plus en plus nombreux, y compris depuis l'étranger (d'Amérique du Nord et de Californie notamment), rien ne change, bien au contraire.

 

 

C'est pourquoi j'ai décidé de réagir en lançant le dernier appel qu'il m'est possible de lancer comme je le dis dans l'une des deux interviews vidéos que j'ai données : l'appel au peuple.

 

J'ai besoin de vous pour m'aider à continuer mon combat pour la culture française, pour ne pas céder au chantage et aux intimidations quotidiennes, aux violences d'où quelles viennent.

Cela me ferait vraiment chaud au cœur, et m'apporterait un semblant d'espoir dans cette nuit permanente, de vous voir bientôt dans ma librairie-papeterie-presse.

 

 

Si vous le pouvez, venez jusqu'au Bourget, ce n'est qu'à un quart d'heure de Paris en RER, et la librairie est à deux pas de la gare.

 

 

 

 

Si possible venez le samedi 25 septembre vers 15h, je vais m'organiser pour ne rien prévoir d'autres à ce moment-là et nous pourrons un peu discuter. Je ne vous cache pas non plus qu'un petit soutien financier, sous la forme de l'achat d'un magazine ou d'un bibelot de la boutique, en fonction de vos moyens, m'aiderait plus concrètement encore.

Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, mais désirent tout de même me soutenir, une boutique en ligne: link (l'échoppe vous livre)


 

 

 

Alors au 25 septembre, je compte sur vous, vous êtes mon dernier espoir.

 

 

 

 

 

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     Marie-Neige Sardin, libraire à Le Bourget, au 31 avenue jean Jaures, depuis 32 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:19

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ils sont partout, sur le papier, dans les rues, dans les vidéos et sur le marché, dans les escaliers et les coursives, en mairie, en préfecture, au tribunal ou au commissariat; pourtant, malgré cette présence de tous les instants, vos questions, mes attentes demeurent sans réponses depuis désormais six longues années.

 

En découvrant cet article dans le journal de la ville, j'ai mesuré à quel point,  ils étaient tous complices et solidaires dans ce politiquement correct que je dénonce à chaque fois que je le peux.

Tous présents en ma ville et pas un seul n'a au moins eu  la démarche franche, voire audacieuse, de me rencontrer par humanisme, par responsabilité, par devoir, par réaction, par compréhension.

Le dossier ne les interpelle pas, ils le gèrent en petit comité, en toute discrétion, dans le silence. Comme l'ont écrit certains, ils pratiquent, des "petits arrangements entre amis".

 

Je suis devenue  cette citoyenne clandestine que nul ne défend, que nul ne protège, mais que l'on met en garde à vue pour une expression "arrêtez de faire la bamboula" et une soit-disant dégradation de scooter.

Ce dernier, stationnant jour et nuit à tout vent, n'était d'ailleurs plus assuré depuis deux mois. Sa propriétaire avait sans doute trouvé là, une idée géniale, pour se faire rembourser les dégâts occasionnés par elle-même au moment d'une chute sur la chaussée et les autorités y ont vu une aubaine, celle de m'imposer leur dictature; car avouons le "ils n'en peuvent plus de moi "; comme je les comprends, tant d'insistance, de bonne fois, de vérité, de valeurs, de droitures, d'abnégation, de résistance, ne peuvent être que pure folie en ce monde où seule la déraison d'état prend place un peu plus chaque jour.

 

 

NON, la ville ne se mobilise pas pour ma tranquillité, la preuve en image :

 

 

 

 

 

 

 

 

NON, "la délinquance de proximité n'a pas reculé d' environ vingt pour cent" dans le vécu de chaque bourgetin, loin de là.

Sur le papier certainement, chiffres à l'appui, je sais qu' ils sont capables de nous le prouver.

Ils oublient de parler de toutes les plaintes que l'on refuse de prendre, au commissariat de La Courneuve ou à l'annexe du Bourget, pour des raisons futiles, faisant  que les victimes arrivent à la librairie en me disant " ils ont pas voulu prendre ma plainte, tu te rends compte .......Comment je fais, c'est une honte?"

Cette méthode simple, efficace pour les statistiques, pratiquée sans doute aussi en d'autres communes, masque la réalité, nous mettant encore plus en danger; là encore, ce perpétuel déni et une victime qui s'en retourne avec son vécu et des souffrances qui ne seront jamais reconnues par les institutions. Silence "tout va bien".

 

Alors bien sûr, quand j'entends et vois le Maire d'une autre commune, prendre des positions claires, ne pas pratiquer la langue de bois et m'entendre enfin, j'ai presque envie de lui sauter virtuellement au cou de bonheur, pour le remercier.

 

 

 

 

 

 http://www.enquete-debat.fr/archives/dossier-marie-neige-sardin-un-ete-2010-mouvemente

 

 

 

Enfin, un écho à mes maux.

 

 

Enfin une reconnaissance vraie et sincère.

 

 

Enfin une approche, vers ces questions de fond, que nous devons traiter au plus vite, avant qu'un jour, pardonner, ne soit plus possible.

 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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