21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:06

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-Europe1 avec Nicolas Poincaré, mon premier direct:

 

 


 

 

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-recits-d-Europe-1-soir/Sons/La-libraire-qui-dit-non-761289/

La libraire qui dit non

Elle est la dernière libraire du Bourget (Seine-Saint-Denis), elle a été agressée, braquée, et violée, mais elle reste.

Marie-Neige Sardin, auteur de Celle qui dit non, Editions de l’œuvre.

 

 - RTL avec un coup de coeur d'Ivan Rioufol le 12 octobre:

 

 

 

 


 

 

- RMC dans les Grandes Gueules le 20 octobre:

 

 

 

 Merci à ces radios de m' avoir permis de m'exprimer. Le prochain Rendez-Vous est avec Robert Ménard sur itélé le 31 octobre .

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 09:16

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              -  "Les gens ont une vie aussi!";

Simple remarque, au milieu d'une conversation, mes émotions me déconnectent de l'échange , tant les blessures sont là juste derrière ma force tranquille.

 Mon interlocuteur ne s'apercevra de rien, je tenterai de lui exprimer mes ressentis malgré tout:

             -"là est le mur entre une victime et une non victime ; vous parlez tous au futur en permanence, la prochaine fois, demain, on sera, on fera, mais bordel, je n'ai pas de futur, Je ne sais pas de quoi va être fait la seconde d'aprés, je me refuse de regarder le passé, sous peine d'être dévastée intérieurement des jours durant, je n'ai que le présent en partage.

Comme vous  le dites si bien, les gens ont une vie, les autres ont une vie, je ne le sais que trop bien.

Quand tu n'as plus de vie et que tu vis juste à travers un écran ou des grilles ou une sonnette, la visite d'un moineau, d'une sauterelle, t emplit de joie, de présence.

Comment vous dire qu ils ne me laisseront pas le temps d'avoir une vie et de choisir.

L'espoir fait naître chez moi un besoin, celui de l'autre et quelque part, cela crée une demande sans nom à laquelle personne ne peut donner réponse.

Comment vous dire que je ne vous en veux pas, mais que me donner de l'espoir alors que je suis dans une urgence perpétuelle, c'est pour mon coeur, devoir renoncer sans cesse, devoir dépasser sans cesse .

           Je voulais juste vivre et non survivre "

 

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Des propos exprimés avec mes tripes qui ne trouvèrent pas écho dans cet échange; ceci  me prouva simplement, que ce mur  ne permettait pas aux autres de m'entendre, ni moi, ni aucune autre victime:

"c'est ainsi, et je n'y peux rien; il faut laisser le temps aux choses de se faire, elles finissent par se faire."

Je disais, ne pas avoir un  luxe, celui d'attendre........le monde est-il véritablement sourd?

Je l'ai cru durant plus de sept ans et puis un jour, un livre lézarda la muraille .....

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 10:32

Marie-Neige Sardin, 54 ans, est la dernière libraire du Bourget (Seine-Saint-Denis). Elle a vécu l’enfer : viol, braquages, agressions… Mais ne capitulera pas, elle reste.

Victime de 26 agressions dans sa boutique, Marie-Neige Sardin refuse toujours de laisser sans livres les habitants du Bourget

Victime de 26 agressions dans sa boutique, Marie-Neige Sardin refuse toujours de laisser sans livres les habitants du Bourget France Soir/Marie Marvier

Non. Marie-Neige Sardin crie « non » à la violence, à l’injustice. Non à la peur. La dernière libraire de proximité du Bourget (Seine Saint-Denis), investie dans son combat pour faire entrer la culture dans les milieux qui en sont privés, entend bien rester à son poste malgré vingt-six agressions en sept ans, dont un viol, et bien que les coupables, alors que toutes les preuves s’accumulent, soient laissés en liberté par une justice débordée.
Le destin de Marie-Neige est constitué d’injustice et de combat. Un destin sous le signe de la violence, dans une ville de banlieue, Le Bourget, ni meilleure ni pire que tant d’autres quartiers délaissés du département. Libraire et marchande de journaux, cette femme de 54 ans tient commerce à une cinquantaine de mètres de la station de RER. Façade orange vif, visible de loin, sa boutique croule sous les magazines et les livres. Des livres récupérés au pilon, qu’elle revend entre 1 et 3 €, quand elle ne les prête pas à un gamin pour lui donner le goût de lire. « Certains, à qui j’ai offert un manga, dévorent aujourd’hui Balzac », se réjouit-elle. Diffuser des mots, des concepts, de la pensée, c’est devenu, son unique raison de vivre. « Moins il y aura de culture, plus il y aura de violence », assène cette résistante, qui refuse de capituler. « J’aurais l’impression de trahir et de déserter », écrit-elle dans son livre Celle qui dit non (L’Œuvre éditions). Marie-Neige n’est pas fille d’un gendarme vétéran de 39-40 pour rien. Son père défilait chaque 14 Juillet, et pour la petite fille qu’elle était alors, « les couleurs de la patrie étaient celles du bonheur ». Aujourd’hui, les institutions dans lesquelles elle croyait, la police et la justice, l’ont bafouée.

Une sauvagerie sans limites

Il faut remonter huit ans en arrière pour comprendre son histoire. Un braquage à main armée. Deux jeunes qui lui fracassent le crâne sous les yeux d’un père de famille et de ses deux enfants, avant de rafler la caisse et les jeux de grattage. Marie-Neige reconnaît l’un des deux, porte plainte, forte du témoignage de son client. Sauf que, menacé de sévices sur ses enfants, celui-ci se rétracte. C’est quelques jours avant une confrontation chez le juge d’instruction que sa vie bascule irréversiblement. Le 22 juin 2004. Quatre hommes surgissent dans le magasin à l’heure du déjeuner, la rouent de coups, la traînent dans son appartement juste au-dessus, et la violent à plusieurs reprises, avec une sauvagerie sans limites, sous la menace d’un cran d’arrêt. « Si tu ne retires pas ta plainte, on fera encore pire à ta fille », lui crachent-ils. Lorsque la police arrive, tout est terminé. Lors de la déposition de Marie-Neige, un fonctionnaire lui posera cette question : « Mais pourquoi avez-vous écarté les jambes ? »
Dans les mois qui suivent, l’instruction suit son cours jusqu’au non-lieu, « faute de preuves », alors que les agresseurs se répandent dans toute la ville, fiers de leur exploit.

La résistance

Depuis, non seulement Marie-Neige croise régulièrement ses violeurs qui la narguent ouvertement, mais elle a subi 24 agressions supplémentaires, la plupart commises par des membres de la même bande : traînée par un scooter, avec un câble enroulé autour de son cou ; emmaillotée de la tête aux genoux avec du scotch avant d’être dévalisée, au point qu’elle manquera y laisser la vie en étouffant ; brûlée à la main par de l’acide ; sans parler des multiples braquages sans conséquences physiques. Tous ses agresseurs courent encore. Mais la petite libraire de Seine-Saint-Denis dit non. Elle continue de déposer plainte, écrit au chef de l’Etat, à tous les partis politiques, interpelle le maire et la justice, tente désespérément de se faire entendre. En vain. Chaque fois, sa parole est mise en doute. Elle sera pourtant indemnisée deux fois par la Civi (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions), signe qu’elle est reconnue victime.
Jusqu’à cette aventure, alors qu’une voisine bruyante, nouvelle venue dans l’immeuble, l’empêche de dormir chaque nuit, Marie-Neige finit par lui demander, excédée à 3 heures du matin, d’ « arrêter de faire la bamboula ». Plainte de la voisine. Garde à vue de la libraire. Et une condamnation, surréaliste, à 500 € d’amende pour injures racistes. Son appel sera jugé en janvier prochain. « On assiste à un véritable renversement des valeurs », soupire Marie-Neige, désabusée.

Un livre comme un étendard

Autour d’elle, Le Bourget s’est vidé de ses commerces. « Depuis trente-trois ans que je suis là, j’ai vu cette ville se transformer. J’ai grandi ici. C’était une petite cité de banlieue calme et agréable. Aujourd’hui, le temps est à la peur et au stress permanent. » L’opticienne, la boulangère, la coiffeuse, toutes braquées ou violentées. Elles partent. Mais Marie-Neige s’accroche : « Mes agresseurs s’en prennent à moi parce que je suis la seule limite qu’ils aient jamais rencontrée dans leur vie, ni la justice ni leur éducation ne leur ont jamais résisté. »
Le combat est noble. Le danger certain. Une caméra est désormais braquée en permanence sur la librairie dans laquelle il faut sonner pour pénétrer. Mais la victime a des antennes : « Quand mes agresseurs sont dans les parages, mon corps se manifeste avant que mes

 yeux ne les voient. Je sens une crispation musculaire dans tous mes membres. Je les cherche alors du regard. Et je les trouve toujours.

»
Son livre est affiché en vitrine, comme un étendard. En une semaine, plus de 70 citoyens du Bourget l’ont déjà acheté, stupéfaits de découvrir en détail ce qu’ils connaissaient par la rumeur. Ils manifestent leur solidarité et demandent des dédicaces. Pourtant, deux personnes ne liront jamais les mots crus et violents de Marie-Neige : sa mère et sa fille, auxquelles elle n’a cessé de penser à chaque agression, « ce qui m’a tenue en vie. » Elles, elles ne souhaitent pas en savoir plus. Le livre leur est dédié.

Par Marie Marvier

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 08:37
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Marie-Neige Sardin  Libraire en Seine-Saint-Denis, Marie-Neige Sardin a été agressée vingt-six fois en sept ans. Elle résiste, tout en déplorant les renoncements de la justice.

Pas question pour Marie-Neige Sardin, 54 ans, de quitter sa petite librairie du Bourget. Malgré les vio­lences et les intimi­da­tions, malgré le départ des com­merçants qu’elle côtoyait auparavant, cette femme énergique ne veut rien cé­der à ses agresseurs. « Énormément de per­sonnes vivent en France ce que je vis dans ma banlieue », écrit-elle dans le livre qu’elle vient de publier. Elle y dénonce notamment les faiblesses d’une jus­tice trop accommodante avec les délinquants. Un témoignage choc.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Pour témoigner. De ce que j’ai subi et de ce qu’ont vécu et vivent encore d’autres victimes, qui n’ont pas les moyens de le faire savoir.

Qu’avez-vous subi ? Vingt-six agressions en sept ans, certaines d’une vio­lence extrême. J’ai été violée. Ne me demandez pas de le raconter.

Quand était-ce ? Le 22 juin 2004. J’avais porté plainte pour une première agression, en janvier de la même année. Deux hommes armés d’un pistolet et d’une bonbonne de gaz lacrymogène m’avaient dérobé la caisse et les jeux de grattage. J’avais alors reçu un coup de crosse, qui m’a ouvert le cuir chevelu. J’étais cou­verte de sang… Le viol a eu lieu quelques jours avant une confrontation prévue dans le cadre de cette affaire. Ils étaient quatre. Ils m’ont dit : « Retire ta plainte, sinon on fera la même chose à ta fille. »

Avez-vous reconnu certains de vos agresseurs ? Oui, le chef de cette bande, sur le fichier de la police. Je le désigne dans mon livre par une initiale, G. Il est connu des services de police pour agressions, vols, dégradations… J’ai aussi identifié l’un des violeurs. Mais cela n’a servi à rien.

Que s’est-il passé ? Dans l’affaire du braquage, la juge pour enfants a conclu à un non-lieu. Sa mère et sa sœur ont affirmé que G. dormait chez lui au mo­ment des faits. C’était parole contre parole. La sienne a pesé plus lourd que la mienne.

Il y avait pourtant des témoins… Oui, un père de famille, accompagné de ses deux enfants. Il a finalement renoncé à témoigner, les deux braqueurs l’avaient menacé de s’en prendre à ses enfants… Deux ans plus tard, la sœur de G. est venue chercher un colis à la boutique. Je lui ai demandé pourquoi elle avait affirmé que son frère dormait lors du braquage. « Je le couvre », m’a-t-elle dit. Il y avait à ce moment-là un prêtre dans la boutique. Il a témoigné de ce qu’il avait entendu, mais la procédure n’a pas été relancée.

Et dans l’affaire du viol ? Là encore, le suspect a dit qu’il était étranger à cette affaire : il aurait dormi chez son frère. Les empreintes relevées par la police juste après le viol n’ont pas permis de le confondre. La juge a donc rendu un non-lieu, motivé par le manque de preuves. Ce qui n’a pas empêché la bande en question de se vanter dans tout le quartier de m’avoir violée. Un gardien d’immeuble est même allé le raconter à la police, mais sa déposition est restée sans suite.

Vous avez quand même été indemnisée… Oui, par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi). C’est une reconnaissance du viol que j’ai subi, mais c’est l’État qui m’a indemnisée, à la place des coupables… La so­ciété a reconnu que j’avais été victime d’agressions, mais elle a renoncé à poursuivre les auteurs de ces agressions.

En revanche, vous avez été condamnée, en juin, à 500 euros d’amende pour “injure envers un particulier en fonction de sa race, de sa religion ou de son origine”. Que s’est-il passé ? J’ai fait appel de cette décision. L’affaire remonte à 2008, je la raconte en détail dans mon livre. Une jeune femme est venue s’installer dans l’appartement qui fait face au mien. Elle a pendu la crémaillère pendant trois jours, ou plutôt trois nuits. La troisième nuit, je suis allée lui demander d’arrêter de « faire la bamboula ». Nos relations se sont envenimées… Deux ans plus tard, elle est allée dire que j’avais osé la traiter de “bamboula”, ce que je conteste, évidemment. J’ai mon franc-parler, mais je n’ai jamais insulté quelqu’un en raison de sa couleur de peau ou de sa religion. Je suis née avec la diversité, j’ai grandi avec la diversité, je travaille avec la diversité. Je ne suis pas raciste. Je n’accepte pas d’être condamnée sur une calomnie, alors que la justice a toujours ignoré ma parole quand j’ai été agressée. C’est cette inversion des valeurs que je combats. Je veux qu’un criminel soit jugé comme un criminel, et qu’on ne lui cherche pas de fausses excuses. Moi, on m’a fait comprendre qu’il fallait leur laisser leur chance… Plus on leur trou­ve des excuses, plus ils som­brent dans la violence. Et cette violence se retourne souvent contre eux. Je l’ai déjà dit : ces jeunes, je les ai vus grandir, je ne suis pas sûre de les voir vieillir.

Pourquoi restez-vous ici ? Mon père était gendarme, ma mère a travaillé dans la police. Ils m’ont inculqué certains principes. Je ne ferai pas allégeance aux bandes qui veulent imposer leurs lois. Je ne me soumettrai pas. J’aurais l’impression de déserter si je partais. Je sais bien que certains n’attendent que ça. Les autres commerçants sont partis, ils ont été remplacés. Ma boutique est bien placée, on la voit du RER. Des hommes, que je ne connais pas, passent me voir presque tous les mois pour me la racheter. Curieusement, leurs visites surviennent souvent après une nouvelle agression… J’ai acheté cette petite librairie en 1978, avec mon père. Que deviendrait-elle si je la vendais ? Un fast-food ? Un taxiphone ? Et puis, je ne me bats pas seulement pour moi…

Pour qui d’autre ? Pour ces gamins qui viennent m’acheter des livres, à qui j’en prête parfois. L’un d’eux, à qui j’avais prêté l’Étranger, a mis deux mois à le lire. Maintenant, il lit Balzac ! Et puis il y a ces jeunes filles qui viennent me voir parce qu’elles savent ce que j’ai vécu… ......lire la suite sur:

http://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/soci%C3%A9t%C3%A9/coup-de-gueule-de-marie-neige-sardin-apr%C3%A8s-26-agressions-%E2%80%9Cje-ne-me-soumettrai-pas

 

Le point, parution du jeudi 6 octobre2011:

 

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 10:51

Ces dernières années, une libraire du Bourget, en région parisienne, a été victime de nombreuses agressions dont un viol en réunion et un braquage à main armée. Mais elle refuse d'abdiquer et de quitter la ville où elle a grandi et où elle travaille depuis 33 ans.
Sur Europe 1avec Nicolas Poincaré:

 

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-recits-d-Europe-1-soir/Sons/La-libraire-qui-dit-Non-761289/

 

Vous pouvez désormais nous rejoindre sur le groupe Facebook afin de débattre sur les divers points de société que soulève le livre "celle qui dit non":

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 17:18

Je suis très très heureuse de vous annoncer mon passage dans l'émission 7 à 8  le dimanche 25 septembre 2011 vers 19h30 sur TF1.

Un exercice fort difficile, mais une oasis dans mon enfer .

Une  rencontre avec toute l'équipe à la fois bouleversante et chaleureuse.

Merci Monsieur Demaizière d'avoir pris le temps de m'entendre.

 


link

http://www.tf1.fr/sept-a-huit/sommaire/l-emission-du-25-septembre-2011-6727069.html

 

LA RESISTANTE
C'est une libraire de banlieue qui a décidé de résister. Ces dernières années, Marie-Neige Sardin a été victime de nombreuses agressions dont un viol en réunion et un braquage à main armée. Mais elle refuse d'abdiquer et de quitter Le Bourget, la ville où elle a grandi et où elle travaille depuis 33 ans. Pas de haine dans son discours, pas de résignation non plus. C'est le portrait de la semaine de
Thierry DEMAIZIERE.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 11:01

 

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En ce jour de début de fête de l'huma, je suis d'humeur joyeuse; eh oui cela m'arrive malgré tout, malgré rien, juste parce que j'aime mon métier, mes clients et que l'ambiance générale est festive.
C'est ainsi que j'aime ma commune, bruissant, active, dans le respect et le partage. Ces moments sont de plus en plus rares!
Cette semaine, elle a vécu le meurtre d'un bourgetin .L 'acte s'est déroulé en pleine pizzeria à 20heures, quand je disais qu'il fallait mettre des limites à cette escalade pour le bien être de chacun et le plaisir de voir vieillir nos enfants, je ne croyais pas si bien dire.
J' eusse aimé me tromper, ne pas percevoir cette montée en puissance des risques; J' eusse aimé croiser ce jeune homme, en père de famille responsable, heureux, mordant la vie à pleine dent.
Il en va de la responsabilité de nos institutions qui choisissent de TOUT minimiser, voire même de pratiquer un déni total des actes d'agressions .
Sur quoi je m'appuie aujourd'hui, pour de nouveau affirmer cela, tout simplement sur un courrier reçu ce jour en provenance du parquet de Bobigny:
Cette réponse ,on ne peut plus surprenante, fait suite à cette plainte de ma fille, ne portant pas, pourtant,  le même nom de famille que moi.
Ramassons les bouts du puzzle:
_ Agression d'une jeune fille dans le hall de son immeuble par un homme et une voisine identifiée en train d' effectuer une violation de propriété......qualifiée de violences volontaires par le  commissariat de Drancy.
_ Certificat médical évoquant 8 jours d'ITT fourni.
_Un classement sans suite avec comme motivation ;
                                            LES FAITS DONT VOUS VOUS ETES PLAINT NE SONT PAS PUNIS PAR LA LOI
Déjà là, le courrier, à de quoi en estomaquer plus d'un!
Sans doute le pire est -il le changement d'identité de ma fille, reconnue par son père, portant son nom ( A.L.S.), transformée pour l'occasion en son grand-père: Monsieur Sardin.
D'où mes interrogations, pourquoi, comment et tout ce qui va avec.
Le parquet de Bobigny et le commissariat de La courneuve sont-ils eux aussi en plein délire!  
Là franchement je ne me trouve pas très objective, c'est vrai quoi, je pense toujours un truc négatif à leur encontre; il est vrai qu'au fil des mois ils apportent tant d'eau à mon moulin, que je devrai au contraire, les remercier pour tant et tant de nullité au grand jour.
Si je comprends bien le message subliminal de cette situation;
- Cela signifie que  ma famille désormais,  n'a plus  aucun droit sur le sol français à part celui de subir.
-Cela autorise tout à chacun à  taper sur son voisin, juste pour le fun.
-Cela permet de violer les propriétés privées au grand jour avec l'aval général.
Rassurez moi, la LOI dont ils parlent, c'est bien celle de La France, s'appliquant à TOUS les citoyens, parce qu'à les lire, à les vivre, à les entendre, j'avoue ma stupéfaction.

 

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 16:41

Nous sommes à quelques semaines de la sortie de mon livre " celle qui dit Non".

Déjà, je sais que nombre d'entre vous, se posent des questions; si vous arrivez sur mon blog, c'est certainement pour tenter de mieux comprendre qui se cache derrière ce titre!

Des questions, vous en avez une multitude: sur ma crédibilité, sur mon vécu, sur mon but, sur tout ce que je n'imagine même pas, moi-même.

Des réponses, j'en possède certaines, les plus factuelles possibles, afin d'éviter toute récupération, tout amalgame, toute manipulation.

Des solutions, il en existe, je les pratique en l'échoppe; elles sont parfois, un peu brutes de décoffrage sur l'instant, ont le mérite de ne pas laisser de place à l'hypocrisie et aux menaces diverses, débouchent souvent sur de belles amitiés interplanétaires, surfent parfois sur une violence que je reçois gratuitement de plein fouet, mais qui, en aucun cas ne me feront haïr mon prochain.

Les autorités du département, les institutions, aiment à étaler, mon caractère instable, que dis je, mon caractère fou et imprévisible. Ils aiment se protéger de leur inaction ou de leur impossibilité d'action, derrière ce bouclier; il est de toute évidence plus simple de tuer son chien, lorsque celui-ci est atteint d'une pseudo rage. Peu importe, je ne leur en veux même pas, ils font de la politique politicienne, je ne fais de la politique, qu'  au sens étymologique du mot, celui d'Aristote et de la cité.

Seul le peuple m'intéresse, m'interpelle, me touche, me passionne. Parmi lui, une race particulière, me va droit au coeur, celle des victimes. Ces dernières sont les pestiférées de la vie, coupables jusque dans leurs tombes et peu importe leurs couleurs de peau, leurs origines, leurs religions, leurs sexes, elles forment un même corps, au sang rouge déversé et aux larmes asséchées.

Je me compare souvent à ce petit grain de sable, chahuté, ballotté par les vents, malmené par les tempêtes, qui au cours d'une bourrasque, se trouva propulsé hors de la forteresse; celle qui encercle chaque victime, la condamnant aux silences, aux souffrances et aux damnations.

D'abord pris de panique, le petit grain voulut retourner à l'intérieur de cette prison, tant ce monde lui paraissait désormais étranger et tant ce dernier, la montrait du doigt, allant même jusqu' à lui tirer, la dernière balle du "on achève bien la victime".

Impossible, s'imposa très vite, il ne lui restait plus qu'à aller de l'avant. Le petit grain se mit dans tous les rouages possibles afin de les enrayer, de les obliger à chercher pourquoi, mais pourquoi donc, le monde basculait, changeait, délaissant sur les bas côtés de la vie, des milliers de victimes, agonisant dans le plus grand silence.

Quand ils s'aperçurent de sa présence, tous les moyens furent bon, pour le réduire en miette, lui le grain de sable. Il survécut, roula sa bosse, rencontra ses alliées, les insectes, leur raconta son histoire et leur demanda de l'aider à se hisser tout en haut du roseau, là ou cela plie mais ne rompt pas.

Mission accomplie, grâce à eux tous, petit grain fait entendre sa voix, peut échanger et donner de l'espoir à ceux, restés enfermés, dans la forteresse.

Sa plus grande fierté sera pour lui, de trouver la clé les délivrant, sa plus grande richesse sera de ne jamais avoir appartenu  à la plus grande dune de l'indifférence.

                                                  marie-neige Sardin

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 08:49

Le 6 octobre 2011, parution de mon livre aux éditions de L'oeuvre.

 

 

Il est déjà en pré-commande chez Amazon.fr:

 

 

 

CELLE QUI DIT NON
Sardin M-Neige

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:07

 

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Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'enfer

Mon jardin ce n'est plus un jardin, c'est la peine

Mon chemin ce n'est plus un chemin, c'est la haine

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est la misère.

 

 

Dans la blanche cérémonie

Où la neige au vent se marie

Dans ce pays d' humanistes

Mon père a fait bâtir maison

Et je m'en vais être fidèle

À sa manière, à son modèle

La foule d'amis sera telle

Qu'on viendra des autres provinces

Pour se blottir à côté d'elle.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'horreur

Mon refrain ce n'est plus un refrain, c'est l'appel

Ma maison ce n'est plus ma maison, c'est blessure

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est souillure.

 

 

De mon grand pays solidaire

Je crie avant que de me taire

À tous les patriotes de la terre

Ma maison c'est votre maison

Entre mes quatre murs de sang

Je mets mon temps et mon espace

À préparer le feu, la place

Pour mon peuple de coeur

Car ils sont mes frères d'armes.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'impasse

Mon jardin ce n'est plus un jardin, c'est le désastre

Mon chemin ce n'est plus un chemin, c'est la croix

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est haute trahison.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est une crème renversée

D'un pays qui était une nation, les valeurs ils ont inversées

Mes mots ce ne sont plus mes maux, c'est ma vie

C'est pour toi que je veux posséder la vérité .

 

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Présentation

  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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