23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 09:29
 
 
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 Il est trop difficile pour moi de m'exprimer sur la responsabilité des institutions et le rôle des médias dans ces crimes qui sont des actes de guerre, tant ils me renvoient à mon impuissance et à ma propre souffrance; j'ai croisé cet article au hasard de la toile et le partage avec vous tous:

"On sait désormais qui a tué les militaires français abattus la semaine dernière. On sait qui a tué trois enfants juifs et un rabbin. On sait que c’est un islamiste.

On sait qu’il a fait plusieurs séjours au Pakistan et en Afghanistan pour se former au djihad et nouer des contacts avec des groupes terroristes. On sait qu’il y a fait de la prison pour avoir posé des bombes dans la région de Kandahar, et qu’il s’est évadé grâce aux talibans. On sait qu’il y avait une mouvance autour de lui : on parle dans la presse étrangère d’une quinzaine de personnes. On sait qu’il avait amassé des explosifs et des armes de guerre. On sait qu’il a été condamné par la justice une quinzaine de fois et avait, pour le défendre, le même avocat que Jean-Marc Rouillan. On sait qu’il y a en Europe des dizaines d’individus comme lui qui constituent des cellules dormantes ou des solitaires prêts à passer à l’acte. On sait que l’individu en question, Mohamed Merah, était sous « surveillance policière » et que les dossiers de son passé terroriste en Afghanistan avaient été transmis à la police française. On sait donc qu’un djihadiste sous « surveillance policière » en France, et doté d’un passé éloquent et de dossiers chargés, peut amasser des armes de guerre et des explosifs sans que la police s’en inquiète outre mesure et on sait que, bien que des djihadistes soient dans la société française, avec des idées djihadistes et des armes, on ne dispose pas même d’un seul policier pour veiller sur l’entrée d’une école juive. On sait même que des plaintes ont été déposées contre le djihadiste tueur de Toulouse par des voisins sans qu’il y soit donné suite, et qu’il a fallu six jours pour déchiffrer moins de six cents adresses IP à de fins limiers (les adresses de ceux qui ont regardé la petite annonce qui a été fatale au premier soldat tué), et que cette extrême lenteur a coûté la vie aux victimes du collège Ozar Hatorah.

On sait aussi que des hommes politiques peuvent se comporter dignement l’espace d’un instant, mais que d’autres ne peuvent pas même garder leur dignité le temps d’une soirée : les propos de François Bayrou lundi sur le climat de « stigmatisation », sur « le fait de montrer du doigt les uns et les autres en fonction de leur origine » ont été lamentables.

On sait que les hommes politiques qui se comportent dignement le temps d’une soirée peuvent se comporter moins dignement et ne pas du tout s’interroger sur leurs responsabilités, sur les relations de cause à effet qui peuvent conduire au déchaînement de la barbarie.

Et on sait que les bien pensants de tous bords font bien davantage que ne pas s’interroger sur leurs responsabilités et sur les relations de cause à effet : ils disséminent l’anesthésie, le mensonge et la falsification.

Dès la tuerie atroce de Toulouse connue, on a vu se mettre en marche la cohorte des chiens de garde. Des doutes ont été émis sur le caractère antisémite de la tuerie. La piste islamiste n’a été évoquée par personne, sinon par Gilles-William Goldnadel sur iTélévision. L’extrême droite a, par contre, été abondamment citée et placée d’emblée sur le banc des accusés, sans le moindre milligramme de preuve. Marine Le Pen a été accusée nommément ainsi que, par allusions, Nicolas Sarkozy. Des psychiatres ont été convoqués pour évoquer la possibilité qu’il s’agisse d’un malade mental.

Il a fallu que l’évidence soit là dans toute sa cruauté pour que la cohorte se taise un peu, mais on peut compter sur les membres de la cohorte pour reprendre leur discours en l’adaptant un peu. On vous dira qu’il faut veiller à préserver la « cohésion nationale », et au nom de cette préservation, on ne parlera très vite plus d’antisémitisme, mais de « racisme » en général, et puisque le tueur est musulman, on mettra en garde contre le « racisme islamophobe », en insistant sur une évidence flagrante : l’islam est toujours, partout et en tous lieux une religion de paix, d’amour, de tolérance et de fraternité.

Quiconque émettra des doutes sera cloué au pilori de manière immédiate. On ajoutera, bien sûr, qu’il ne faut pas importer les conflits du Proche-Orient sur le sol français. On précisera, cela ne saurait tarder, qu’il faut accélérer le « processus de paix » pour que les esprits s’apaisent. On dira même que Mohamed Merah était un brave garçon bien sympathique qui a pris un virage étrange et « tragique ».

On ne dira pas ce qui doit l’être, et que je dirai ici.

Il n’existe pas de « cohésion nationale » dans un pays lorsqu’y prolifèrent les zones de non droit, lorsque des Juifs peuvent se faire agresser simplement parce qu’ils portent une kippa sur la tête, lorsque des parents juifs doivent mettre leurs enfants dans une école juive pour qu’il ne se fassent pas harceler ou insulter, lorsque les écoles juives sont les seules écoles du pays à devoir prendre des mesures stricts de sécurité qui parfois, hélas, on vient de le voir, se révèlent insuffisantes, et lorsque le plus souvent, on se tait sur ces phénomènes inadmissibles.

Il existe du racisme en France, c’est incontestable, mais il existe surtout un antisémitisme qui ne cesse de regagner du terrain, et qui peut déboucher sur des crimes atroces : je pense aux victimes de Toulouse, bien sûr, mais je pense aussi à Ilan Halimi ou à Sébastien Selam. Près de quatre cents actes d’agression antisémites ont eu lieu en France en 2011, soit plus d’un par jour et, comme me le disait voici peu Sammy Ghozlan, nombre d’agressions antisémites ne sont pas déclarées à la police ou sont classés sans suite.

L’antisémitisme qui existe en France ne vient que très marginalement de l’extrême droite désormais, quoi que disent les professionnels du chloroforme et de l’antiracisme biaisé, SOS Racisme, Licra, ou Mrap, et il émane essentiellement des milieux musulmans : quasiment toutes les agressions antisémites en France aujourd’hui sont des agressions venues de l’antisémitisme islamique.

L’antisémitisme islamique se trouve alimenté par la haine envers Israël, qui est elle-même très largement entretenue par les grands médias dans lesquels se pratiquent, consciemment ou inconsciemment, une véritable incitation à la haine distillée jour après jour comme un venin.

Cette haine est devenue tellement ordinaire que ceux qui la pratiquent finissent par ne plus se rendre compte de ce qu’ils font. Elle est devenue tellement ordinaire que, pour ceux qui la reçoivent et s’en imprègnent, elle semble naturelle, légitime.

Il en résulte l’antisionisme, si courant au sein de l’extrême gauche et, parfois, de la gauche tout court, et les « antisionistes » se font très vite compagnons de route ou idiots utiles de l’antisémitisme islamique.

J’ai expliqué les engrenages dans un livre publié il y a moins d’un an. Je l’ai appelé Comme si se préparait une seconde shoah. J’y notais les effets de l’antisionisme qui monte et de l’antisémitisme islamique qui l’accompagne. J’y soulignais que se dessinait ainsi un espace mental dans lequel des adeptes du vieil antisémitisme pouvaient venir se fondre. Les proximités qui peuvent se créer entre islamistes et nostalgiques du nazisme, et entre islamistes et gauchistes ont déjà été pointées du doigt. En vain. Les gauchistes « pro-palestiniens » et anti-israéliens font, bien sûr, comme s’ils n savaient pas qu’ils fréquentent des gens qui lisent le Coran le matin et Mein Kampf le soir.

Je crains fort que cela ne s’arrange pas.

Nicolas Sarkozy sera peut-être réélu, et il y aura à l’Elysée un partisan de la création rapide d’un Etat palestinien qui se gardera bien de parler de l’antisémitisme islamique et de l’islam radical. François Hollande sera peut-être élu, et il recevra à l’Elysée son ami Stéphane Hessel tout en donnant des positions de pouvoir à Martine Aubry, Jean Glavany, Arnaud Montebourg, qui devraient tous être nommés citoyens d’honneur de Ramallah et de Gaza City. Les grands médias resteront ce qu’ils sont et distilleront des incitations à la haine envers les Juifs israéliens dont ils ne comprendront décidément pas comment elles peuvent déboucher sur l’excitation de djihadistes et sur des tueries de Juifs, telles celle de Toulouse. Ils répéteront que l’islam est toujours une religion de paix, comme on le voit chaque soir à la télévision dans les reportages sur l’Egypte, l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie. Ils n’importeront pas le conflit du Proche-Orient en incitant à la haine envers les Juifs israéliens, non… Ils dépeindront des garçons très sympathiques qui auront parfois fait des excursions dans les zones tribales afghanes, si pittoresques. Les Juifs seront inquiets. Les gens comme moi le seront aussi. Le reste de la société française sera indifférent.

Une grande majorité de Français, après tout, étaient indifférents au temps de la débâcle et de Pétain. Des journaux comme « Je suis partout » avaient d’innombrables lecteurs.

Une grande majorité de Français sont dès aujourd’hui indifférents à l’avenir qui se profile et, grâce aux grands médias, très largement aveugles aux désastres qui se préparent, dépourvus des moyens de comprendre et d’analyser.

Dans le moyen terme, le poids de l’islam en France s’accentuera, l’aveuglement s’accentuera aussi car les idées sont désormais très filtrées en ce pays, le déclin économique s’accentuera lui-même. La haine d’Israël s’accentuera très logiquement, la haine des Juifs grandira, indissociable de la haine d’Israël. La haine de tout ce qu’il y a eu de plus fécond dans la civilisation occidentale, haine elle-même indissociable de la haine d’Israël et de la haine des Juifs grandira. Cela s’appelle le crépuscule.

Les soldats tués par Mohamed Merah ont été tués par lui parce qu’il faisaient partie de l’armée française, et ils sont morts pour rien. Ils ont été tués parce que l’armée française est en Afghanistan où d’autres soldats français, anglais, américains sont eux aussi morts pour rien puisque le pays va passer à nouveau aux mains des amis de Mohamed Merah.

Le rabbin et les enfants juifs tués par Mohamed Merah ont été tués par lui parce qu’ils étaient juifs, parce que les gens tels que Mohamed Merah détestent les Juifs et détestent Israël, parce que dans la grande nébuleuse en laquelle circulait Mohamed Merah, on déteste les Juifs et Israël, parce que les grands médias disséminent la haine d’Israël, parce que les bien pensants ne voient absolument pas le lien entre antisionisme et antisémitisme, ne voient l’antisémitisme qu’à l’extrême droite et semblent ne voir qu’un seul racisme préoccupant aujourd’hui : ce qu’ils appellent le « racisme islamophobe » : celui qui imprègne les gens qui comme moi, pensent étrangement que les djihadistes sont dangereux.

Mohamed Merah voulait mettre la France à genoux. Sa démarche était vaine : la France est d’ores et déjà à genoux. Dans une Europe qui est elle aussi à genoux et qui, il faudra y revenir et j’y reviendrai, n’a pas du tout tiré les leçons de la shoah.

Les soldats tués ont été enterrés. Deux enfants, leur père, et une petite fille ont trouvé une sépulture dans la terre du peuple juif, en Israël. Je pense sans cesse à la petite fille que Mohamed Merah a tiré par les cheveux et assassiné d’une balle dans la tête. Aucun animal n’atteint ce degré d’ignominie. Qu’aurait risqué Mohamed Merah s’il s’était laissé prendre vivant ? Quelques années de prison, c’est tout. En France, aucun châtiment n’est à la hauteur de certains crimes, et la vie des victimes vaut dès lors bien peu. Quand les victimes sont juives, la vie vaut moins encore, souvent, trop souvent. Mohamed Merah est mort, parce qu’il l’a choisi. Lui-même.

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

  
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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 15:26

 

 

 

Le Parisien du lundi 19 mars2012, rubrique "vivre en Seine-Saint-Denis":

 

 

      

          A livre ouvert

Le combat d'une libraire:

 

Les coups de coeur de Valérie Expert, Marie-Neige Sardin libraire au Bourget et Gérard Collard, de St Maur.

  © L'oeuvre, Michel Lafon, Cherche Midi

Celle qui dit non de Marie-Neige Sardin aux éditions de L'oeuvre.

Marie-Neige Sardin a été victime de 27 agressions. Dans son livre, elle raconte son combat face à ceux qui veulent la faire partir du Bourget. "Je tiens à mon statut de libraire. Je suis la dernière libraire de la ville et si je pars la culture s'en va avec moi". La sortie de son livre n'a pas facilité sa vie quotidienne.

Résumé : J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce livre. Il raconte ma vie. La vie d'une femme française ordinaire. Une femme qui travaille, qui élève seule sa fille. Je suis libraire. Peut-être l'une des dernières du 93. J'ai subi vingt-six agressions en six ans. Elles se sont produites sur mon lieu de travail, dans mon immeuble, dans les rues de ma ville. Aucun de mes agresseurs n'a jamais été puni. Le Bourget était jadis une ville paisible et accueillante. Elle a profondément changé. Les violences dont j'ai été la victime, je ne les ai ni cherchées, ni provoquées. Elles me sont tombées dessus comme la foudre. Enormément de personnes vivent aujourd'hui en France ce que je vis dans ma banlieue. Ce livre est un cri d'alarme, un appel au secours : il faut que cela s'arrête. Il faut que quelqu'un dise non.

Un mariage dans la cage aux lions de Rosa Bouglione chez Michel Lafon

Résumé : Depuis le XVe siècle, cette famille de tziganes a sillonné toutes les routes d’Europe. Ils ont commencé comme les parents de Rosa, avec une vieille carriole, montreurs de coqs prétendus de combat et de chiens déguisés en loups. Au seuil des années trente, les jours de représentation, c’étaient cent camions d’animaux et de matériel qu’il fallait décharger, et quarante tonnes de toile qu’il fallait déployer – sans treuil électrique – pour monter le cirque d’un soir ! Rosa en a connu, des voyages, avant que les Bouglione achètent le mythique Cirque d’Hiver, dont ils ont fait le temple de spectacles époustouflants. Et elle en a vécu, des aventures : un anaconda qui aimait trop les filles et resserrait la pression quand il s’enroulait autour d’elles, des dizaines d’éléphants égarés dans une ville, et les frasques de Jacky le gorille, qui ne buvait que du Perrier, gobait les œufs et se fabriquait un hamac avec les rideaux de douche des chambres d’hôtel… 

Bien sûr, il y a aussi eu des drames : les bêtes sauvages restent toujours dangereuses. Il y a eu des persécutions, au fil des siècles, et les horreurs de la période nazie. Quel courage il leur a fallu ! Quelle école de maîtrise et d’humilité que ce métier ! Dompteurs, dresseurs de chevaux, trapézistes, clowns blancs, auguste au costume de lumière : Rosa nous fait découvrir, au quotidien, la passion de ces virtuoses de l’impossible qui, aujourd’hui encore, mettent des étoiles dans les yeux des petits et des grands.

Madame B, ma seconde mère de Daniel Prévost aux éditions du Cherche midi

Résumé : Daniel Prévost se retourne vers son passé, sa petite enfance et son adolescence et nous dresse avec tendresse le portrait d'une femme qui, par sa présence bienveillante, lui fit don des rares moments de lumière de ses jeunes années.
Cette femme, c'est madame B., comme il l'écrit pudiquement. Elle était la directrice de son école primaire. Pleine de bonté et de générosité, elle le sortit avec douceur d'un contexte familial délétère. Elle fut pour lui un refuge permanent. Et Daniel Prévost n'hésite pas à écrire d'elle qu'elle était une "sainte laïque".
Sensibilité et émotion sont constamment présentes dans ce récit où l'auteur redonne vie à madame B.

Marie-Madeleine d'Enguerrand Guépy aux éditions de L'oeuvre

"Dans les rues de la vieille ville de Jérusalem, sous le soleil d’Éphèse, sur les routes rocailleuses de la Sainte- Baume, peu m’importe qu’on pense qu’elle était de lignée royale ou putain, qu’elle ait eu sept démons, trente-six maris, une passion tumultueuse pour un centurion romain, peu m’importe qu’elle soit enterrée dans cinquante endroits différents et que tout le monde se dispute son héritage, peu m’importe encore que l’on ait découvert trois cent cinquante manuscrits en langue ancienne qui fassent d’elle une grande prêtresse et la femme du Messie, peu m’importe encore les élucubrations de tous les écrivains en manque de sensationnel, peu m’importe surtout mes propres obsessions, car tout cela n’a aucune importance. En Judée-Samarie, au temps de la mandature du préfet Ponce Pilate, une femme sut adoucir le cœur de l’Éternel. Et l’Éternel réinstalla la femme en son mystère. Elle s’appelait Maria de Magdala et fut la première à voir Jésus ressuscité, Jésus, fils de l’Éternel, qui n’était venu que pour les pécheurs. Marie de Magdala, notre sainte, pour l’éternité."

  http://www.franceinfo.fr/livre/a-livre-ouvert/le-combat-d-une-libraire-559345-2012-03-17

 

LE SAMEDI 17 MARS 2012 À 10:45

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 12:24
Article paru dans France- Dimanche le 27 janvier 2012:

Le lien à suivre pour le retrouver sur le site du magazine:

http://www.francedimanche.fr/parole/mon-metier-cest-toute-une-histoire/les-violences-ne-me-feront-pas-fermer-ma-librairie/

 

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:11

Soudain, entre 12h15 et 12h30, j'ai entendu quelqu'un escalader le haut grillage à l'arrière de la boutique, alors que j'étais en caisse avec deux clients.

Je me suis précipitée vers la réserve, ouvert la porte, pour me trouver face à un individu de taille moyenne, les cheveux très bruns attachés en queue de cheval, en équilibre sur le portant de la grille, prêt à sauter au sol et de l'autre côté un vélo rouge sur lequel il avait pris appui pour se hisser. Menaçant, il me fit comprendre ses intentions, en passant son doigt sur sa gorge.

J'ai lui ai hurlé de toutes mes forces de " se casser" en brandissant la barre de fer que mon père m'avait donnée vingt ans plutôt, pour me défendre, quand il n'était pas là.

Ce hurlement a de suite alerté ma fille qui a déboulé de l'escalier pour le savater, mais il fuyait déjà.

Un appel à la patrouille des municipaux leur a permis de réagir super super vite; sur ce coup là, je les en remercie.

Si je sais exprimer mon mécontentement, je sais aussi dire lorsque les choses se déroulent à la perfection. Et là ce fut le cas, bravo messieurs pour votre promptitude.

L'individu fut interpellé.......mais voilà il fallait déposer plainte, toujours le même souci avec le  commissariat de La Courneuve.

Je décidais donc avec un  témoin de me rendre à la permanence  de celui-ci sur la ville. Tentant de rester la plus objective possible, je poussais donc la dite porte. Et là surprise, surprise, au moins trois éléments portant uniformes, m'étaient hostiles au premier regard, sans parler pour le moment de la femme policière, qui elle, avait participé activement à ma garde à vue.

Re surprise quand je formulais ma demande de porter plainte pour tentative de braquage; bien que les faits ne remontaient  à guère plus d' une heure, silence radio, personne n' était au courant, sauf un nouveau sur le commissariat, qui lui, avait l'attitude courtoise que se doit un policier dans ce cas là. 

Le responsable de patrouille me fit comprendre que je devais me rendre à La Courneuve, soudain éclairé par cette petite phrase: l'individu a été transféré par les collègues.

Je lui rappelais donc que vu le contentieux entre le commissariat et moi, cette démarche m'était impossible. Il haussa le ton, m'indiquant que je ne prenais pas le bon, moi, pour m'adresser à eux et c'est à cet instant précis, que la seule policière présente, revint roder, le sourire narquois; le même que celui qu'elle utilisait lors de ma garde à vue. Nos regards aussi haineux l'un que l'autre tirèrent à vue; Elle voulut se fendre d'une provocation, mais un lapsus révélateur vint se glisser au beau milieu de tout ce petit monde.

- "Allez-y, dites le en face, si vous avez quelque chose à me reprocher, au lieu de faire des hallucinations......"

Je bondis aussitôt, "des hallucinations ?" ben voyons...

Son supérieur la corrigea, mais non, des allusions.....

Pas même un mot d'excuse de la part de la donzelle, mais une confirmation par cette phrase:

" de toute façon Sardin n' a que des hallucinations, alors c'est pareil".

Je repris ma carte d'identité, inutile d'aller porter plainte dans un tel contexte. L' individu sera sans doute relâché et moi toujours considérée comme une affabulatrice, malgré une preuve vivante en garde à vue.

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:44
Voici l'article paru dans le satirique
romand Vigousse sur le livre "celle qui dit
 NON", notre "canard enchaîné " à nous,
 de la semaine du 23 janvier 2012

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:49

Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va se faire juger, la marie

Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de La Corse 
Y a même Caro, l'amie complice

 Avec des idées plein les yeux

Tous les présents jouent en silence
Autour du prétoire ou sur le banc
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la marie


On la réchauffe de regards
On lui remonte son moral

Elle va déguster, la prévenue
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de mains tendues

Autour de toi, toi la marie

Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la fille du peuple

Que jamais, jamais, jamais
Pour eux, elle ne renoncera  

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 09:33

Il est des périodes, où l'on sent monter en puissance les risques d'attaques, des périodes où la haine, la préméditation sillonnent nos rues; des moments où l'on voudrait s'enfuir au bout du monde pour prendre une bolée de sérénité et de calme afin de pouvoir revenir tel superman pour éradiquer cette violence .

 Vous savez qu'un drame nouveau se trame, tous les signaux d'alertes sont au carmin; vous avez de nouveau fait face à un regard menaçant, à des mains tripotant dans des poches les armes qui vont vous terroriser, vous lacérer, vous planter au bas de l'escalier, à la sortie de votre immeuble.

Vous ne criez pas, vous lui dites bonjour, faignant de ne rien voir, de ne pas lui montrer votre peur, puis propulsée par la volonté d'échapper, vous fuyez sur la route pour y trouver de l'aide; un papi, ancien boxer, est là tout prêt, il attend l'ouverture de la boutique, il met l'homme en fuite; celui ci fait mine de partir pour mieux revenir en vous sautant dessus alors que vous ouvrez la porte de l'arrière boutique; vous déclenchez  le Tazer, le loupez, il s'enfuit.

Vous passez la journée à alerter, la police municipale avec un SMS à tous les portables, un mail au premier magistrat de la ville, vous espérez  une réaction à défaut d'une action.

Rien ne se passe, toujours ce silence pesant, vous espérez pour le lendemain, mais là encore la journée s'écoule dans une surdité incompréhensible.

Enervée, vous envoyez un nouveau SMS montrant votre réprobation face à un tel comportement, espérant au moins les secouer un peu, tant vous voyez  le danger marauder sur la ville.

Entre bourgetins, la solidarité s'organise pour se protéger les uns les autres; les papis, les mamies ont vu votre mal être depuis ces deux jours, votre peur transpirant de votre regard, de vos mains tremblantes.

Et comme, lorsqu'ils ne parviennent pas à leur fin sur vous, ils déplacent simplement leur action sur un autre; c'est donc le cafetier, client de l'échoppe, mais aussi voisin qui a morflé; on l'a aspergé d'alcool à brûler, le menaçant d'y mettre le feu, moins 5000 euros pour lui et un bonus à vie, un traumatisme sans nom, celui de se voir brûler vif, en pleine rue, à 20heures, dans une ville Le Bourget, où les élus vous accusent de noircir la situation, de nuire à l'image de cette dernière . 

 

 

 

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  J'invite donc l'ensemble de la population et des commerçants à s'insurger contre un tel déni qui est en fait une condamnation à mort pour l'un d'entre-nous.

Info le Parisien

Le Bourget : ils menacent de brûler vif un commerçant

Stéphane Sellami | Publié le 17.01.2012, 00h31 | Mise à jour : 00h37

ILLUSTRATION. Les deux braqueurs ont menacé de brûler vif un commerçant, avant de s'emparer de la caisse.
ILLUSTRATION. Les deux braqueurs ont menacé de brûler vif un commerçant, avant de s'emparer de la caisse. 
Zoom
Scène d’une rare violence, lundi soir, dans une rue du Bourget (Seine-Saint-Denis). Vers 20 heures, deux hommes ont supris un commerçant qui s’apprêter à fermer son café, situé avenue de la Division-Leclerc. Les deux inconnus l’ont aspergé avec de l’alcool à brûler et ont menacé de le brûler vif. Ils ont ensuite exigé la caisse et se sont enfuis avec un butin évalué à 5 000 euros.
La victime a été hospitalisée pour des irritations.

Cette agression intervient peu après la tentative de meurtre commise sur une habitante de Saint-Denis. Cette dernière a été brûlée au 3ème degré sur 40%du corps après avoir été apergée d’essence, dans la nuit de samedi à dimanche, par deux inconnus qui s’étaient fait passer pour des policiers.

LeParisien.fr

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 09:53

J’ai vu une piètre image de la Justice de mon pays, au procès de Marie-Neige Sardin

Mercredi 11 janvier s’est tenu le procès en appel de Marie-Neige Sardin devenue la libraire la plus célèbre de France suite à la médiatisation de son livre Celle qui dit non où elle témoigne des persécutions qu’elle subit non seulement de la part de la racaille bourgetine mais également – et c’est largement aussi inquiétant – de l’appareil judiciaire (cf les liens ci-dessous).

Marie-Neige est jugée pour « injure envers un particulier en fonction de sa race, de sa religion ou de son origine » ainsi que pour refus de se soumettre au relevé d’empreintes. Et ce mercredi nous sommes donc quelques-uns à être venus l’accompagner dont une personnalité de poids puisque Monseigneur Gaillot en personne s’est déplacé afin de montrer son soutien.

Après une attente de plusieurs heures Marie-Neige est appelée à la barre. Immédiatement le Président prend un ton agressif et méprisant en s’adressant à elle et durant toute la durée de l’audience il lui faudra à chaque fois regarder ses papiers pour se rappeler de son nom qu’à aucun moment il ne sera capable de prononcer de mémoire. A ce simple détail on sent tout de suite la rigueur avec laquelle il a étudié le dossier…

Monsieur le Président a le réveil grognon, lui qui a dormi durant une bonne partie des autres audiences de l’après-midi, à tel point que ses voisins devaient discrètement lui donner des petits coups de coude pour le réveiller.

Quand Marie-Neige lui explique qu’elle ne pouvait pas être touchée lors de la prise d’empreintes même au niveau des mains il ne comprend pas et prend cela pour de la mauvaise volonté. Elle insiste sur le fait qu’elle ne refusait pas l’opération mais réclamait seulement de la faire seule. Là il s’énerve, s’agite sur son siège jusqu’au moment où Marie-Neige lui dit que c’est à la suite de son viol, qu’il lui est très difficile d’être touchée sauf par sa fille et que seules quelques personnes peuvent l’approcher, et encore pas toujours, même sept années plus tard.

Engoncé dans ses certitudes il la houspille en arguant qu’un toucher de doigts même après un viol n’est certainement pas un problème. On se demande si Monsieur le Président a idée de ce que signifie le mot « viol ».

Marie-Neige évoque ses 26 agressions et là le Président s’exclame ébahi « vous avez subi 26 agressions ?! ». Nous nous regardons estomaqués : il n’a pas étudié le dossier, il n’a pas pris connaissance des agressions, il ne sait absolument rien de l’affaire qu’il instruit alors que tout cela avait été abordé dans le premier procès à Bobigny et figurait dans les pièces… Nous sommes accablés.

Pendant ce temps l’Avocat Général avachi sur sa chaise, les genoux au niveau du torse, s’ennuie ferme à tel point qu’il pousse par moments de grands soupirs, baille et même s’endort lui aussi, le visage caché du public par sa main dont il écarte les doigts pour que nous n’assistions pas au spectacle de sa sieste. Et pourtant il dort, d’un œil peut-être mais tout de même…

Le sort judiciaire des citoyens est entre leurs mains et ces messieurs s’en moquent…

Concernant l’accusation de racisme, lorsque Marie-Neige raconte au Président qu’il y a méprise sur les termes, qu’elle n’a pas traité sa voisine de « bamboula » mais qu’elle lui a demandé en pleine nuit d’arrêter de « faire la bamboula », une expression ordinaire que tout un chacun peut employer dans la vie courante, celui-ci comme l’avait déjà fait la Présidente du Tribunal de Bobigny fait mine de ne pas la connaître. Le Président a pourtant une soixantaine d’années, on peut dire qu’il a vécu, qu’il ne connaisse pas cette expression semble assez peu probable.

Il n’a de cesse d’agresser, de contredire, de hausser les épaules, d’essayer de se souvenir du nom de la personne qu’il accable de reproches. L’hostilité est palpable, pour ne pas dire pesante.

Quand il s’étonne de ce que Marie-Neige n’ait pas insisté auprès du commissariat pour faire valoir que tous les voisins n’avaient pas été interrogés mais seulement les deux avec lesquels elle était en conflit alors que d’autres voisins lui étaient favorables, elle lui répond qu’effectivement la plainte n’avait été instruite qu’à charge par le commissariat. Ce qui fait proférer au Président ces paroles incroyables et qui n’engagent évidemment que lui « Bien sûr, le commissariat de la Courneuve ne s’occupe que des noirs ! ». Sceptiques, nous nous regardons sans bien saisir où est le rapport ni où il veut en venir mais nous pensons qu’il a peut-être besoin de se défouler. En tout cas la tirade est intéressante…

Quant à l’Avocat Général, durant les moments où il ne somnole pas il se cure le nez puis joue avec ce qu’il y trouve histoire de se distraire un peu, passe ensuite aux ongles qu’il nettoie un à un. Il s’amuse avec sa montre bracelet, se remet à bailler. A ce stade, même un employé de la Poste serait plus vif !

Quand le Président le réveille en lui demandant s’il a quelque chose à ajouter il se lève et répond invariablement qu’il laisse le jugement à son appréciation puis se rassoit. C’est qu’il ne faudrait pas trop se mouiller surtout si l’on n’a pas écouté un traître mot des débats. Concernant les 500 euros réclamés à Marie-Neige il décrète que c’est une petite somme de rien du tout et que ça ne devrait pas poser de problème. Pensez donc, 500 euros, pour ce monsieur c’est presque un pourboire.

Quand l’avocate de Marie-Neige au moment de sa plaidoirie remet au Président les copies des pages de son blog pour servir de pièces au dossier, il les écarte sans même prendre la peine d’y jeter un œil.

Voilà l’état de la Justice française, une grosse machine incapable d’appréhender le vécu des citoyens qui passent dans ses rouages. Une expérience vécue qui permet de mieux comprendre le sentiment d’impunité des délinquants.

500 euros, c’est vrai, ce n’est presque rien, juste le prix de l’humiliation, de la honte et de l’in-justice.

Nous quittons la salle en silence. Dans le couloir des caméramen nous attendent pour recueillir les premières réactions de Marie-Neige. Le délibéré aura lieu le 15 février. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts.

Caroline Alamachère

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-je-repasse-au-tribunal-pour-avoir-dit-arretez-de-faire-la-bamboula.html

http://ripostelaique.com/marie-neige-sardin-declaree-coupable-en-8-actes.html

http://ripostelaique.com/mesdames-les-juges-de-marie-neige-sardin-la-bamboula-est-francaise-depuis-1688.html

http://ripostelaique.com/jetais-au-proces-de-marie-neige-sardin-le-terme-bamboula-

 

 

 

 

Moralité à la sauce Sardin, n'engageant que moi-même et en aucun cas l'auteur de cet article et encore moins le site le publiant:

Voilà l’état de la Justice française, une Justice de nantis trop bien nourris, absolument incapables d’appréhender le vécu de ceux qu’ils interrogent, des nantis incompétents, méprisants, des bouffons.

Une mascarade qu’on n’imagine pas si on ne l’a pas vue en vraie, une Justice fantoche qui inverse les rôles et les valeurs, qui permet que des délinquants multirécidivistes vivent libres et heureux pendant que des victimes sont accusées, molestées, inquiétées, bafouées et rackettées.

 

Dernière minute: le 15 janvier 2012 à 7h15, un individu me guettait à l'arrière de la boutique et a tenté de m' agresser au moment de l'ouverture de cette dernière par deux fois en quelques minutes. Seule l'intervention de l'un de mes clients et la vue de mon " stun gun" m'ont évité le pire.....

 

Comme quoi, ceux censés assurer ma protection n'en feront rien et ceux censés juger mes agresseurs n'en feront guère plus, ne se réveillant que lorsqu'il s'agit de discréditer "la femme sardin".

 

Les institutions, les élus,  pratiquent  une non assistance à personne en danger caractérisée qui, je vous rassure, leur permet de se regarder tous les matins dans la glace sans avoir le sentiment  d'abuser le peuple.

Liberté, Egalité, Fraternité, depuis huit ans, trois mots qui me sont interdits.

 

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 13:06
Citation à comparaître à l'audience de la cour d'appel de Paris pour propos outrageant "Bamboula" et refus de se soumettre aux prises d'empreintes le 11 janvier 2012, à partir de 13h30, au 6 boulevard du palais, escalier K, 7ème chambre, pôle 2nd section.
Seule une relaxe serait une victoire de la vérité et une reconnaissance de mon statut de VRAIE VICTIME.
Tout autre condamnation sera vécue comme un assassinat en live.
Profondément blessée par la violence des institutions à mon encontre, par la volonté, en Seine Saint Denis et au tribunal de Bobigny, en particulier, d'achever les victimes, surtout si ces dernières osent s'exprimer ou  pire, osent vouloir la condamnation de leurs agresseurs,  je cesse toute alimentation pour ne la reprendre qu'au verdict si celui-ci est juste.
Cette action n'a pas la volonté d'apitoyer la justice, ni même de lui mettre une pression quelconque, loin de là, mais de lui prouver qu'une citoyenne est capable d'assumer ses choix pour une cause: une véritable écoute du peuple et des victimes qui s'épuisent dans la survivance.
Moi, Marie Neige Sardin, fille de Jean Sardin, petite fille d'Ambroise Sardin et d'Augustin Michaud, refuse par cette grève de la faim, que les valeurs institutionnelles de mon Pays soient inversées, au nom du politiquement correct.

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:50

Certainement le dernier article de l'année concernant: "celle qui dit non".

 Une énorme surprise pour moi et un merveilleux cadeau pour toutes les victimes, auxquelles je pense en ces jours de fêtes, si douloureux à passer.

Un hommage, pour celles et ceux qui se taisent, se terrent, s'oublient.

La vie existe, après, autrement; ce livre est avant tout pour vous; osez, encore, toujours, dire votre vérité, même si le politiquement correct général vous en dissuade, vous retrouverez la liberté d'exister.

 

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  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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