13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 17:54

 

Trois semaines de fermeture, histoire de retrouver mon village et ses anciens.

 

Trois semaines de bonheur, au coeur d'une province, celle où reposent mes grands-parents et mon père.

 

Trois semaines d'échanges vrais, assise au bord du fleuve de mon enfance, à tenter de comprendre" l'impossible".

 

Trois semaines de rires, d'émotions sincères, tant la nature m'a comblée de mille cadeaux.

 

Trois semaines d'émerveillements quotidiens, en osmose avec un maître de ballet aux allures aussi étranges que superbes.

 

 

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 Ils ne m'ont jamais quittée, confidents éphémères de mes souffrances, ils me conduisaient peu à peu  vers demain; se posant qui, sur ma main, mon épaule, mes cheveux, me faisant redécouvrir ce contact à l'autre comme une caresse à mon âme.

 

Depuis, l'échoppe a repris ses activités, " l'impossible" erre toujours au fond de mon être, tel du gros sel sur la béance de mes plaies; ma chatte, je n'ai point retrouvée, mon dernier panneau publicitaire a de nouveau été déterrioré, ma sonnette d'entrée de boutique a été volée puis jetée, mes voisins me pourrissent toujours autant la vie et pourtant, pourtant, au détour d'un rayonnage, j'ai soudain ressenti, une légère brise en mon coeur.

 

Plantée là, à choisir, qui sa bierre, son sandwich ou sa salade, la "police dite nationnale".

 

J'ai ressenti un puissant calme intérieur et tout en déposant virtuellement, entre eux et moi, l'image du papillon, j'ai tenté de croiser les regards de ceux, qui m'avaient refusé un verre d'eau, là, en face à face, droit dans les yeux, sans les supers pouvoirs, d'humain à humain(enfin si je puis encore me considérer comme appartenant à l'espèce).

 

Pas un seul n'a osé me regarder, leur gêne profonde était palpable, leur embarras suintait de leurs pores, sous mes yeux interrogatifs certes, curieux certainement, un tantinet moqueurs sans doute.

Eh oui, faire ses achats divers et se promener avec une bouteille de vin à la main ne fait pas trop sérieux quand on porte l'uniforme.

 

Il était sans doute plus facile de me dire durant ma garde à vue " que les racistes n'ont pas de besoin ici" pour vous faire bien voir des diverses composantes du commissariat de La Courneuve, que de me saluer comme vous le faisiez avant, lorsque vous désiriez lire gratuitement dans la boutique, les résultats de vos équipes préférées, où les derniers potins de "public' ou de"voici".

 

Fort de votre courage, vous avez tous déserté des rayons, tels, une envolée d'hirondelles à l'heure de la migration.

 

Depuis la clôture de la garde à vue, où l'on m'a intimé l'ordre de" faire profil bas" je sais que quoiqu'il m'arrive vous ne bougerez pas, m'abandonnant au sort que l'on réserve désormais aux patriotes, le lynchage et la camisole de force.

 

Ce que ces quelques minutes viennent de me faire comprendre surtout, c'est qu' en acceptant de devenir mes geôliers d'un jour, vous avez vous même, créé, une zone de non droit, au coeur du quatre-vingt-treize où la liberté d' expression, papillonnera sans cesse de clients en clients . 

 

 

 

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   "quand on a tout à craindre, on ne doit craindre rien"

                                                    Thomas Corneille.

 

 

 

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 08:45

Sans doute un scénario que je pressentais, mais que ma réserve, mon éducation, mes valeurs me faisaient  remiser en une case:

 

                                            "impossible".

 

Mais à ce dernier, nul n'est tenu!

 

Pour préserver leurs images, leurs inactions, leurs erreurs, leurs alliances, ils sont donc allés jusqu' au bout de leur délire collectif, transformer la victime que je suis et qui ose s'exprimer, en une vulgaire coupable raciste et nauséabonde, folle de surcroit. 

 

Sans doute, l'erreur qu'ils n'auraient jamais dû commettre, car si j'ai de nombreuses fois, alerté, écrit des mails, des courriers, aux diverses institutions, c'est justement pour tenter de trouver, un dialogue, un échange, un partage, une solution.....

 

 

Leur unique réponse, la voici:

 

 

 

 

Ce qu'en pense une jeune fille, représentant la France de demain, s'étant construite dans cet environnement  de haine, venant de terminer  sept ans d' études dans un grand établissement français, accomplissant son travail avec droiture, honneur, responsabilité, de cette image de la République:

 

 

 

 

Il est inadmissible, que notre nom soit jeté en pâture, que je sois mise en garde à vue 24h, que l'on fasse ainsi obstruction au bon fonctionnement de ma librairie en privant mes clients de leur droit, à l'accés, à toute forme de culture, alors que l'ormeta protège mes agresseurs et mes accusateurs.

 

 

 

Nous refusons ensemble, cette image de La France et de ses institutions, telles qu'elles sont véhiculées, à ce jour en notre département . Des amis ont monté une pétition pour nous soutenir, en voici le lien, au grè de vos clics:

 

http://www.lapetition.be/en-ligne/aide-a-marie-neige-sardin--7975.html

 

D'autres ont fait des articles sur leurs blogs ou leurs sites, voici le dernier de RL:

 

http://www.ripostelaique.com/Suite-a-l-affaire-Sardin-reflexion.html

 

 

 

 

Nous avons des rêves, des espoirs,  mais en aucun cas, ils ne bafouent, ne piètinent, les valeurs, socle de notre république ;

 

 

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                                  "Liberté-Egalité-Fraternité"

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 09:00

 

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Je ne me souviens plus lequel de nous deux est venu vers l'autre, sur FB, sans doute une première approche via, mon groupe de soutien "victime et non coupable":

 

http://www.facebook.com/?sk=2361831622#!/group.php?gid=99340025365

 

puis une seconde, plus constructive, plus éducatrice, puisque la cause à défendre me demandait une connaissance de l'islam que je ne possédais pas assez, pour mieux maîtriser le sujet et faire de ce groupe un vrai moyen d' action "stop à la lapidation des femmes dans le monde".

 

http://www.facebook.com/?sk=2361831622#!/group.php?gid=141309173848

 

 

Un groupe qui prit très vite son envol, se fit de nombreuses fois attaquer, tant il touchait un sujet sensible, mais qui était pour moi, un moyen de dépasser mes propres souffrances et donc un combat encore plus vital qu'il n'y paraissait .

 

Aldo fut là, pour me guider, pour calmer le jeu, lorsque les réactions devenaient trop houleuses entre les membres d'avis divergeant;

 

 

 Mais qui est Aldo, me direz-vous? :

 

Aldo Stérone est un Algérien vivant en Angleterre, mais que la situation française préoccupe. Il donne régulièrement son avis en vidéo, dans sa voiture, en terminant par un petit tour sur les routes d’Angleterre en musique. De quoi alimenter le débat donc !

La vie étant faite d'échanges, Enquête&Débat s'est tout naturellement tourné vers Aldo et vous permet donc de découvrir certaines de ses vidéos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 J'ai longuement hésité à vous faire part de cette partie de moi, ouverte au monde et aux souffrances des autres, tout simplement par pudeur et en étant certaine de l'incompréhension collective.

 

Aujourd'hui, je demeure toujours ce grain de sable qui refuse de rejoindre la dune de l'indifférence, mais certaines institutions mises en cause dans mon article " les singes" ont jugé bon de me faire vivre un nouvel enfer les premier et deux juillet 2010.

 

Un enfer me permettant  de comprendre, qu'ils étaient prêts à tout, pour discréditer mes propos et me briser moralement, comme je suis prête à tout, pour les défendre . 

 

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 19:20

Ceux qui vous enferment , ne savent pas à quel point , l'esprit reste en liberté:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Ceux qui exigent ou menacent perdent tout droit à la courtoisie "

 

                                      Joseph Kessel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  ceux qui vivent en ce 93 d'aujourd'hui, ont oublié à quel point les enfants d'hier de Seine-Saint-Denis, en 1971, nous ont fait chanter ensemble dans nos rues et nos cités.

 

 

 

 

 

 

 

ceux qui pratiquent l'abus de pouvoir, à tous les niveaux ne seront jamais des hommes:

 

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent;
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

 

Rudyard Kipling

 

La traduction mise en vers du poème If... de Rudyard Kipling est de Paul Eluard.

 

 

 

 

 

 

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 10:52
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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 19:01

 

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18 juin 2010, un superbe cadeau de la part des journalistes "Enquête&Débat", la possibilité de porter ma voix et mon vécu de libraire au coeur du peuple français.

Un tel voeux je ne l'ai jamais exprimé, tant le symbole est fort et tant je me sens petite, face à ce grand homme.....

Pourtant je le reconnais, d'une certaine façon, nous avons un grand "NON" commun, séparé de soixante-dix années.

 

 

http://www.enquete-debat.fr/archives/marie-neige-sardin-celle-qui-a-dit-non/

 

 

 

Parce que je me sens à la croisée des chemins,

parce que j'ai depuis six ans de lutte, un immense souci de clarté, de vérité, d'honnêteté envers ceux qui m'accordent leur confiance, le devoir de vous montrer, même si les textes de loi ne m'y autorisent guère, la dure réalité des "alibis extérieurs" dont parle Monsieur Le Maire.

 

A sa décharge:

 

-il croit dans  les paroles  de la justice et des enquêteurs; je comprends au combien, ces paroles là, sont plus crédibles en apparence que les miennes.

-Comment douter des institutions quand on est un élu et que votre quotidien est un perpétuel échange avec les uns ou les autres.

-Impossible pour lui, de faire autrement que de ménager "la chèvre et le chou".

-Mon caractère, pas toujours facile à comprendre, tant les souffrances endurées ont détruit toute confiance en l'autre.

Il est bien connu, que pris de panique, celui qui se sent sombrer, frappe en aveugle, se débat  en tous sens, juste pour rester encore un peu à la surface de l'eau et survivre.

 

 A sa charge:

 

-Ils ont, il a oublié l'indulgence, la tolérance, que l'on doit avoir face à une victime, qui ne désire qu'une chose se voir reconnue comme telle.

Si les relations avaient été moins tendues, pour ne pas dire glaciales, au point de ne plus communiquer avec moi; il est des pièces de police, dont sans doute il eusse eu connaissance et qui aurait évité ce petit discrédit sur mes propos dans son interview qu'il a accepté d'accorder aux journalistes.

Acte pour lequel je le remercie d'ailleurs me prouvant quelque part sa bonne foi .

 

Revenons donc aux fameux alibis ayant entraîné des "non lieu" qui ne sont qu' au nombre de deux, puisque pour les autres agressions, personne ne s'est forcé à commencer l'ombre d'une enquête ou alors, le sdpj 93 a manipulé les preuves malgré les témoignages tous concordants, de telles sortes que la justice a été conduite vers un classement sans suite( voir les pièces de police mise en ligne sur ce blog dans l'affaire dite "du Scotch" ou de "l'étagère")

 

Concernant le premier braquage à main armée de janvier 2004, l'individu a été couvert par sa soeur et sa mère indiquant qu'au moment des faits soit plus de 12h30 "il dormait ".....

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Pourtant, le destin va mettre en scène, en la boutique deux ans après, la dite soeur de mon agresseur et un homme d'église qui n'hésita pas un seul instant à aller porter son témoignage, pour que la vérité éclate;

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Édifiant, pourtant malgré les écrits de la justice, l' enquête ne fut jamais rouverte; le non lieu était -il toujours  justifié alors?

 

 

En ce qui concerne le viol, je préfère vous laisser lire le rapport de synthèse, effectué par un lieutenant et une policière, les deux seuls à avoir compris la vérité sur toute une division du sdpj.

Criant de vérité et pourtant, pourtant.....

 

 

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 Malgrè tant d'évidence, le prévenu eut un éclair de génie, la veille, mais bien sûr, il était à la fête de la musique, chez son frère, loin d'ici.

Ce dernier eût d'ailleurs un peu de mal à s'en souvenir, tout comme sa femme; je vous promets d'ailleurs de mettre en ligne leurs auditions qui sont pour l'heure chez mon avocate, dès que possible.

Aucune preuve matérielle ne vint étailler cette thèse, pas l'ombre d'un appel téléphonique ou des témoins; c'est vrai quoi à la fête de la musique, on y va en solitaire, masqué de préférence.

Alors un "non lieu au bénéfice du doute " basé sur quoi, sur des incertitudes dont la juge d'instruction a fait des preuves.....

 

Pour conclure, et justifier de ma crédibilité totale , voici mon expertise:

 

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 le doute, le discrédit, le déni, ne doivent plus trouver preneur, car ce sont eux qui bâtissent jour après jour les prisons des victimes.

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 14:59

 

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Notre rencontre fut celle du hasard.

 

A ta volonté de survivre et de surmonter les obstacles, à faire face et à ne point reculer, à venir me pousser la main pour que mes yeux se posent dans les tiens; je compris bien vite que c'était toi, si petite boule de poils blancs qui allait m'emporter vers demain .

 

Quelques semaines après le viol en réunion, c' est ta curiosité perpétuelle, faisant fi de tous les dangers, mais surpassant la hauteur de tes trois mois, qui me permirent de poursuivre;

à toi je pouvais tout dire, tout confier; tu remuais juste tes oreilles au timbre de ma voix et léchais mes larmes comme pour absorber mes souffrances.

Tu n'étais point câline, au point de venir te blottir contre moi, ou à ronronner dans le lit; non, pas vraiment ton style, ce truc que font bien des chats; inlassablement tu me suivais, sans jamais me quitter des yeux; où j'allais, toi aussi.

Toujours en hauteur, tellement protectrice, tellement féline, tellement sauvage, tellement ce que les épreuves de la vie ont fait de moi!

 

 

 

Si semblable, si proche, je crois que nous avions même inventé un langage intemporel, basé sur une confiance sans faille.

 

  

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Nous avons tout partagé en six ans; tu as été agressée autant que moi, témoin précieux, qui n'hésitait pas, pour me défendre et se protéger, à sauter sur les attaquants, toutes griffes dehors.

Tu percevais l'ennemi potentiel bien avant moi, adoptant alors des attitudes corporelles, positions de ta queue,de tes oreilles, gonflements de tes poils  qui m'ont sauvé la mise bien des fois.

 

 

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Nous formions un véritable tandem dans cette lutte pour la survie et à ce titre tu avais donc des ennemis humains auxquels tu faisais face toujours prête à leur sauter à la gueule.

Comme ils sont lâches, simplets, primaires, dépourvus de "couilles"et de cerveau, ils n'ont rien trouvé de mieux que de te tirer dessus avec un pistolet à billes au petit matin (4h) de la fête des mères depuis la fenêtre de leur appartement.

J'ai entendu ton cri, j'ai cru que tu te battais avec un autre chat, comme cela arrive parfois, lorsque l'un d'entre eux s'aventure sur ton territoire de chasse.

 

En descendant, trois heures plus tard, tu avais disparu;

 

Depuis, je te cherche inlassablement, à travers le quartier, nuits et jours; j'ai averti des clients, qui eux aussi sont aux aguets;

 

je t'attends, pour te prendre dans mes bras, te mettre à l'abri et te venger ......

 

Ils n'auraient jamais dû avoir un tel geste; en nous blessant ainsi, ils jubilent à la fenêtre, regardant mon errance, mon désespoir, ils se prennent pour des hommes et des femmes, mais ils ne sont que des vermineries putréfiées faisant honte à leur communauté.

 

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En GREVE DE LA FAIM depuis le 12 mai, afin que les autorités trouvent un moyen de calmer tout ce beau monde; je constate, une seule chose; en trois semaines, ils ont pu tout me faire de pis en pis ( poussement dans les escaliers de la cave, jets de cigarettes allumées sur moi, tir sur isis)  sans l'ombre d'une action protectrice ou même un rappel à la loi .

 

Si tout ceci n'est pas du harcèlement, voire de la maltraitance, alors La France n'est plus La France!

 

Les institutions et les élus, dans un écho silencieux font preuve d'une inertie sans faille.

 

 

 

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Je ne lâcherai jamais ce droit à une vie paisible, pour les miens et pour moi même, en ce département du 93. Il m'a vu naître et quelque part m'a investie d'une mission:

 

 

 

le sauver de cette violence, l'enchaînant au fond d'un gouffre sans fond, au nom des valeurs françaises !

 

Isis, je reparts vers les rues, je vais hurler ton nom et ma liberté, mais rassure toi, il se forme une chaîne humaine, bourgetine, diversifiée, que l'on nomme aussi solidarité .

 

On peut attaquer, blesser une femme, mais heureusement pour toi, on ne touche pas à un animal, sans s'attirer les foudres du peuple.

 

 

 

 

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               Tu vois cette valeur là est encore intacte!



 

 

 

 

 


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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 18:43

Premier juin 2009, lundi de Pentecôte, la clientèle afflue comme de coutume les jours fériés, puisque je suis la seule librairie ouverte sur plusieurs communes.

 

La bonne humeur règne, chacun y allant de sa blague. 

 

Parmi eux, se faufile un homme, client occasionnel, dont je ne mémoriserai que le bermuda, dans un premier temps; celui-ci avec des grandes fleurs, sur un fond bleu turquoise me fait songer aux vacances et au sable chaud et quelque part ce décalage me fait sourire.

 

 

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Le temps passe, je papote avec des grands-mères et je ne remarque pas les allées et venues incessantes de l'individu au bermuda devant l'échoppe. Enfin seule je m'affaire, j'ai pris du retard dans la mise en place.....

Soudain, le bermuda bleu déboule de nouveau, il est énervé, je ne comprends pas trop ce qu'il veut faire, à part prendre d'autres journaux de courses, en échange et en plus de celui qu'il avait acquis un bon quart d' heure avant. Il parle vite, haut et fort, me sort tous les titres de courses et les met sous son bras, pliés. Comme, il s'exprime visiblement, en mélangeant un dialecte au français, je me décide donc à le rejoindre au tourniquet des quotidiens, en tentant de lui expliquer que les lois du commerce en France n'étaient pas celles du troc.

A peine suis-je à ses côtés, que les menaces pleuvent et pas des moindres, destruction de la boutique, attaque à la machette, car tout le monde le dit et le sait, je suis une vieille méchante, raciste qui ne mérite que cela.

Je tente de récupérer mes journaux coincés sous son aisselle, il me crache à la figure, les yeux exorbités, et me décoche des coups de poings qui me propulsent en arrière, m'envoyant valdinguer dans les meubles de presse.

Ma tête rebondit sur les tranches en métal, un énorme craquement sévit en moi, un trou noir de quelques secondes et cette douleur à la nuque qui ne va plus me lâcher durant des jours et des jours.

Je dois rejoindre la pédale d'alerte au plus vite, la trouille au ventre car j'ignore s'il est armé; je me glisse par un autre côté, accédant à ses désirs, mais surtout pouvant déclencher l' alarme. Il me balance un peu de monnaie tout en continuant de m'injurier et surtout m'annonce son retour avec tous ses amis africains pour se faire "la blanche".......

 

 

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Ouf, il est parti, je tremble de partout, mes émotions me rejoignent, j'ai mal, envie de vomir, de pleurer, mais je dois continuer mon travail de la journée.

 

La police de Drancy, parvint à arrêter notre homme, tant il y eut promptitude à réagir; mais c'est ensuite, au commissariat de La Courneuve, que tout va encore, se compliquer.

 

 

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 Tout d'abord, une grosse hésitation de la part de l'officier de service, à mettre mon agresseur en garde à vue......heureusement qu'il y avait les menaces réitérées sinon......

Je lui aurais tenu des propos racistes......ben voyons, depuis quand refuser de se faire piquer sa presse est raciste ?

 

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De fil en aiguille, je sens que l'on va me minimiser l'affaire; je tente un "j'ai mal" et c'est à contre coeur que l'on me fait une requête pour les umj de Jean Verdier pour le soir 17h.

 

Je demeure ainsi toute la journée, ne sachant plus comment me mettre pour ne point hurler de douleurs.

Arrivée, à l'hôpital, le médecin mesure enfin mes souffrances et tente de me soulager.

Il a, à leur encontre, une phrase assassine "mais comment ont- ils pu vous laisser ainsi sans soins, sans même nous dire l'urgence".

Il s'avère en effet que les choses sont graves et que mes cervicales, mon épaule sont atteintes.

Dans un premier temps, il met 7 jours d'itt à réévaluer dans un mois, ce qu'il précise dans son rapport. Puis s'enchaîne le chirurgien, les irms et autres déplaisirs.

Le verdict du chirurgien tombe subluxation de deux vertèbres, tout est à envisager et nous cherchons encore à ce jour la solution la moins pire.

Un mois plus tard, le 5 juillet 2009, le médecin des umj me refait donc un nouveau certificat, passant les itt de 7à 10 jours, précisant de nouveau qu'une évaluation sera refaite à la fin du bilan.

 

Il envoie ce dernier par fax à La courneuve et m'en file une copie au cas où.........

 

DSCN1744.JPGQuel homme prévoyant, car en effet deux mois plus tard, soit le 22 octobre 2009, à la clôture de la procédure transmise au procureur, cette pièce ne sera jamais jointe, disparue, passée au panier, inexistante.

 

Une justice trompée ou un choix commun entre police et justice, afin de classer sans suite?

 

Où se situe la part de responsabilité des deux institutions, entre les pièces volontairement non transmises ( certificat 2), les  feuilles de procès verbaux perdues (suite de la déposition de mon agresseur expliquant mes insultes racistes) et cette non assistance devant les blessures.

 

Le comble de l'histoire, je vais le découvrir en lisant le dossier; en fait mon agresseur a deux identités pour une même personne physique, soit l'usage d'une fausse carte de résident....

 

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       Comme quoi, tout est permis sur le sol français! 

 

J'en conclue donc, qu'il est préférable, pour être entendu, protégè, aidé,  qu'il ne faut en aucun cas, être français de souche et encore moins l'ouvrir sur la question, sous peine de se voir achevé avec l'autorisation bienveillante de nos institutions.

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 13:10

Inutile de signaler régulièrement mon blog comme raciste;

 

il est le reflet de la vérité pure et simple et à ce titre demeure inattaquable.

 

 

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Concernant la dite pétition, le texte en a été validé par le site "mes opinions.com".

 

J' assume mes écrits, suis ouverte à toutes les discussions, mais refuse totalement de ne plus avoir:

 

-ma liberté de culte sous prétexte du rassemblement d'un autre culte, justement au week-end pascal.

 

-ma liberté de choix concernant mon alimentation, notamment au niveau  viande, charcuterie, poissonnerie.

 

-ma liberté de circuler en toute tranquillité dans les rues de la commune de mon enfance.

 

-ma liberté d'expression en mon échoppe.

 

-ma liberté d' écriture ici en ce blog.

 

celui-ci reste l'ultime fenêtre me permettant de  témoigner de l'enfer de mon quotidien et nul ne viendra le troubler par des menaces hypocrites. J'invite chacun au dialogue en face à face, tout simplement et en toute convivialité.

 

Un exemple que je dénonce donc:

 


Bonjour,
Un visiteur de votre blog Le blog de Marie Neige,les 32 ans d'une libraire au coeur du 93. vient de signaler un contenu litigieux sur les pages dont vous avez la responsabilité.
Voici son message et ses coordonnées.

  • email : gottetall@gmail.com
  • desciption : Un peu raciste apres tout http://le-bourget.over-blog.com/article-petition-concernant-le-meeting-annuel-de-l-uoif-47595545.html
  • raisons : http://le-bourget.over-blog.com/article-petition-concernant-le-meeting-annuel-de-l-uoif-47595545.html

Dans le cas où cette plainte serait fondée, veuillez modifier voire retirer les textes, images et fichiers incriminés.
Afin de régler l'éventuel litige de façon amiable, merci de vous mettre en rapport avec l'auteur de la plainte si nécessaire.

 

Au plaisr de vous lire


 

 

 

 

 

 


 


 


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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 13:04

Nous sommes un jour d'élection,14 mars, le jour de tous les espoirs, de tous les aboutissements, la veille d'un nouveau monde comme à chaque fois et au lendemain de nos pires maux comme d'habitude .

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 Tiens,  à Le Bourget, on coupe  les panneaux en deux, pas question d'envahir la ville avec ces trucs là; c'est vrai quoi! 
 En plus notre cher maire n' est sur aucune liste: alors faire de la pub pour les autres , non merci, restons dictatorial.
 Les candidats apprécieront, enfin je l'espère...perso, je n'en ai vu aucun circuler en notre cité, à croire que nous sommes réellement une ville fantôme, incapable de jouer sa carte au présent,  mais seulement au futur,  dans 30ans .

Comme d'habitude,  je m'égare , revenons donc à nos moutons.

 Assise, sur ce banc de commissariat, toujours aussi inconfortable , je me suis longuement interrogée hier  , sur ces promesses d'un autre monde, que l'on nous fait à longueurs de médias .

                                                Six ans

-que je m'assoie toujours à la même place,
-que j'entends toujours les mêmes débilités,
-que je côtoie toujours la même faune,
-que j'observe toujours la même désinvolture,
-que je ressens toujours la même peur,
-que je subis  leur humour à deux balles,
-que je me sens coupable, moi, la victime,
-que j' arriverai presque voilée, pour ne pas entendre la phrase qui tue :

"Aaah, madame Sardin, alors c'est pourquoi cette fois, un viol, un braquage , des insultes , ce qui est bien avec vous c' est qu'on a le choix" et cela devant la foule hilare  qui attend à l'accueil.

Merci, de tant de prévenance, "Bonjour",  je suis au moins à vingt de tension , mais,  contenons nous, prenons dix kilomètres de recul , sourions à cette pauvre dame,  qui possède toutes ses facultés et un rang social; n'oublions pas, la folle, l'enmerdeuse, c'est moi.

Installée sur mon bout de banc , tentant de me rendre invisible, défilent en ma tête tous les visages, les regards amplis de haine, croisés ici et ailleurs . Au bout de six ans, les noms se sont estompés, pourtant, même dans la nuit, la plus noire, je saurais tous, les reconnaître un à un . Curieuse mémoire que celle du corps, elle se substitue en dix fois plus fort, à celle du cerveau .

Vient l'heure de mon tour, toujours les mêmes marches ......

Pourtant une première mini - surprise, l'officier de service est un homme efficace, qui ne se perd pas en paroles, mais agit ,vite et bien, une variante, qu'il m'est agréable de noter ici .
Les inspecteurs qui font équipe avec lui , ont une certaine courtoisie que j'apprécie également et pour une fois, pendant un quart d'heure,  j'ai le sentiment que l'on va m'écouter, faute de m'entendre , ce qui est déjà plus confortable pour ma tension . 

Cette fois, je suis,  l'on va dire, une victime indirecte; c'est mon livreur de presse, qui a été pris à parti à 6h,  par l'un de mes voisins descendu pistolet en mains,  pour une histoire de voiture garée de telle sorte, que celui ci ne pouvait pas me livrer, sans toucher à un endroit ou à un autre les véhicules  . Paniqué le livreur a déclenché mon alarme boutique, la sachant reliée au commissariat .
 Réveillée en sursaut , je découvris avec stupeur la scène , mon sang ne fit qu'un tour et se figea, ma fille me tira en arrière vivement et s'il me visait ,elle se retrouverait  seule au monde, disait -elle.
 Il fut arrêté , sa femme inquiète de ne pas le voir revenir , descendit aux nouvelles, je l'informais et lui fis part  de mon regret d'un tel passage à l'acte .
J'ouvris ma boutique , choquée pour mon livreur qui faisait juste son travail et me posais mille questions, sur toute cette haine qui virevolte sans cesse autour de moi et retombe parfois sur ceux qui approchent l' échoppe . Je me sentais encore une fois coupable, quand soudain déboula le plus jeune frère du voisin.
Visiblement sous pression il vomit tant et tant de menaces , que les clients présents en restèrent bouche bée et prévinrent la police municipale . Le jeune homme fut donc mis en garde à vue .

D'où la confrontation du jour, mon attente sur ce banc et mes conclusions chemin faisant que toute cette haine prend racine dans des "on dit", des "commentaires", des "conseils" , des "calomnies" pour le cas précis ,ceux d'une agence immobilière   " sylma 2000" qui au moment de la signature du bail de ce jeune couple les a mis en garde contre moi .
La chose ayant été largement entretenue par d'autres intervenants, comme quoi:
 "sur moi ou la boutique tout est permis pourvu que la folle se tire ".
Une certaine logique en soit, puisque le dit propriétaire tente de me multiplier le loyer par 4,5 fois sa valeur, m'a coupé l'eau depuis le 27 octobre , une éviction déguisée en somme.
J'ignore de quoi sera fait demain niveau haine , mais je suis certaine d'une seule chose , j'érigerai toujours le mur de la vérité entre eux et moi .
J'existe, avec mes valeurs, mes limites , mes refus, mes exigences, et ceci depuis 32 ans en ce commerce .
Personne, ne me fera partir tant que je ne l'aurai pas décidé , le combat ,quel qu'il soit je le mènerai ,car j'exerce juste mon métier de libraire française dans un département qui ne l'est plus et qui pourtant a besoin de cette culture pour avancer vers demain .

Pas d'illusions à se faire ,dès la première nuit suivant la garde à vue , la provocation se poursuit , les voitures sont mises de telles sortes que le livreur n'a pas la place de passer avec la marchandise . Quel est le but visé , pourquoi dire devant policiers et magistrats que l'on a compris son erreur ,pour recommencer à peine sorti ?


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Au fait, pendant que nous échangions sur ce sujet délicat , vous avez vu le printemps est là , la douceur nous revient , puisse t'il en être de même pour la paix .

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  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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