28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 08:49

Le 6 octobre 2011, parution de mon livre aux éditions de L'oeuvre.

 

 

Il est déjà en pré-commande chez Amazon.fr:

 

 

 

CELLE QUI DIT NON
Sardin M-Neige

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 12:57

Un héritage censé donner à chaque visiteur une saveur particulière.

 

Commençons par L'Epée brisée, hommages aux Bourgetins morts pour la France; le département décide en 1873 d’ériger un monument pour honorer la mémoire des combattants morts en 1870. L’architecte Marcel Deslignères gagne le concours public et réalise ce mausolée de granit. Le symbole de l’épée brisée qui rappelle la défaite contraste avec l’épitaphe qui appelle les futures générations à combattre pour la France.

 

 

 

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Jusque là tout va bien; c'est lorsque l'on est face au monument en plein centre ville, que moi, je me sens beaucoup, beaucoup moins bien: une certaine honte m'envahit devant un tel délabrement.

 

 

 

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Ce dernier sert de perchoir aux pigeons, il est recouvert de fientes, lézardé de partout, les dalles disjointes, la grille l'entourant rouillée, pas une fleur ni l'ombre d'un drapeau.

Comment un tel monument, abandonné par les citoyens et leurs élus, inspirerait-il les futures générations à combattre pour la France?

Comment donnerait-il l'envie aux nouveaux arrivants de se pencher sur l'histoire de la commune et d' en respecter ses valeurs?

 

Préoccupée, attristée par ce lamentable constat, je poursuis donc ma route en direction du caveau érigé en 1871 grâce à une souscription privée sur un terrain donné par le comte Cretté de Paluel en l'honneur des morts français aux combats de 1870.

On trouve à l'intérieur des bas reliefs sculptés par Francesci et à l'extérieur les noms gravés des soldats morts pour Le Bourget.

Dans ce caveau, reposent plus de 500 corps et les cendres d'Ernest Baroche.

Il fut inauguré le 30octobre 1872 en grande pompe. C'est donc confiante que je me dirigeais vers lui et pourtant :

 

 

 

 

 

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Là encore tout n'est que abandon et décrépitude, juste un drapeau flotte au vent, mais de l'herbe partout, la tondeuse même pas passée et toujours pas l'ombre d'une fleur ou de quelque chose conduisant le passant ou le bourgetin au recueillement et au respect.

A, l'intérieur  tout est poussiéreux ,sale, des détritus jonchent le sol et les carreaux sont cassés.

Pourquoi les morts pour la Patrie de 1870 n'ont-ils pas le droit au même traitement que ceux des deux autres guerres qui suivirent?

Sans doute n'y a t'il plus personne pour s'en offusquer et puis le temps a passé.

 

Il en va de même pour le foyer des anciens, indigne de trôner en place publique:

 

 

 

 

 

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C'est à peine si j'ose vous montrer l'état de ce qui a été l'un des fleurons de la ville, promis depuis des années et des années à devenir un futur lycée. Encore une promesse, voire une ébauche de projet pour attirer les futurs investisseurs et qui sera sans doute dans le plan de campagne pour les prochaines élections des maires.

 

 

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J'accuse la municipalité, les autorités responsables, de conduire la ville à la débâcle, à l'irrespect .

J'accuse les dignitaires de cette ville, d'égarer l'opinion et de détruire la notoriété mondiale de cette dernière.

 

 

 

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"Puisqu'ils ont osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j'ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice...

 

Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour !
J'attends. "       

 

                                                                              Emile Zola

 

 

 

 

 

 

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:07

 

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Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'enfer

Mon jardin ce n'est plus un jardin, c'est la peine

Mon chemin ce n'est plus un chemin, c'est la haine

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est la misère.

 

 

Dans la blanche cérémonie

Où la neige au vent se marie

Dans ce pays d' humanistes

Mon père a fait bâtir maison

Et je m'en vais être fidèle

À sa manière, à son modèle

La foule d'amis sera telle

Qu'on viendra des autres provinces

Pour se blottir à côté d'elle.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'horreur

Mon refrain ce n'est plus un refrain, c'est l'appel

Ma maison ce n'est plus ma maison, c'est blessure

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est souillure.

 

 

De mon grand pays solidaire

Je crie avant que de me taire

À tous les patriotes de la terre

Ma maison c'est votre maison

Entre mes quatre murs de sang

Je mets mon temps et mon espace

À préparer le feu, la place

Pour mon peuple de coeur

Car ils sont mes frères d'armes.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est l'impasse

Mon jardin ce n'est plus un jardin, c'est le désastre

Mon chemin ce n'est plus un chemin, c'est la croix

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est haute trahison.

 

 

Mon pays ce n'est plus un pays, c'est une crème renversée

D'un pays qui était une nation, les valeurs ils ont inversées

Mes mots ce ne sont plus mes maux, c'est ma vie

C'est pour toi que je veux posséder la vérité .

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 16:44
Mesdames les juges de Marie-Neige Sardin, la bamboula est française depuis 1688 !

Peut-on encore, sans risquer les foudres de la justice, utiliser l’expression « faire la bamboula », synonyme de « faire la fête » ? Le tribunal correctionnel de Bobigny, qui juge Marie-Neige Sardin, a mis cette question en délibéré jusqu’au 9 juin. Madame le juge assesseur se défend d’avoir jamais utilisé ni même entendu cette expression.

Il s’agit pourtant d’un mot parfaitement fréquentable, de vieille souche guinéenne, mais chez lui depuis plus de trois siècles au sein de la langue française, où il tient sa place avec honneur.

Sa première occurrence, sous la forme bambalon, se situerait, d’après le CNRS, vers 1688. Peut-être témoigne-t-elle, avant la fonction festive, d’une fonction de transmission des nouvelles (« Ils [les habitants de l'île Sorcière, située devant l'île de Bissao, Guinée] ont certain instrument fait de bois et fort grand, appellé bombalon qui, étant frappé avec un baton, s’entend à ce qu’on pretend de plus de quatre lieues ») ; depuis, le mot à un peu évolué, mais à la marge ; il n’est devenu méconnaissable ni dans sa forme (bambalon, baboua, bamboula) ni dans le fond (le tambour, la danse qu’il rythme, les danseurs qui la dansent).

Le mot resta ce que ses ancêtres l’avaient fait : un Guinéen arrivé involontairement aux Antilles, en particulier à Saint Domingue/Haïti, sur les navires négriers ; un tambour dont la fonction est de faire danser. Modeste, et fier, il s’intégra sans se renier ni se faire passer pour autre chose que ce qu’il était, ce qui ne l’empêcha pas de traverser les siècles dans une France certes coloniale au début, mais ni raciste ni triste. Bamboula mérite donc la place qu’il tient dans notre langue et dans notre culture, en particulier dans la chanson populaire, dont cet article donnera quelques exemples tant anciens et exotiques que modernes et parisiens.

C’est un métis authentique, dont on connait l’ancêtre premier guinéen, ainsi que toute la lignée des générations sur le sol français. On ne voit pas pourquoi il faudrait cacher son existence à l’heure où l’on nous prône les multicultarismes les plus artificiels, imposant à nos têtes blondes des cours sur des royaumes africains dont l’histoire ne repose sur pas grand chose de documenté.

On retrouve l’expression « faire la bamboula » jusqu’à nos jours, où elle a inspiré une chanson de Carlos sur laquelle nous avons tous dansé :

Elie Semoun lui aussi chante « La grosse bamboula » :

La vocation festive de l’expression « faire la bamboula » est donc bien attestée dans le monde contemporain. Avant cela, le sens du mot connait une évolution en trois étapes :

1 à l’origine, le bambalon, qui deviendra au 18 ème siècle baboula ou bamboula, est une « sorte de tambour en usage chez les Noirs d’Afrique ». Le CNRS estime que le mot est emprunté aux dialectes sarar et bola de Guinée, où ka-mombulon, kam-bumbulu signifie tambour ». Ce tambour est utilisé en Guinée, puis le mot voyage jusqu’aux îles d’Amérique ; il est relevé en 1757 dans une chanson haïtienne (« Mon quitté Bram-bram sonnette Mon pas batte Bamboula »), ainsi encore qu’en 1797 « (Et ma ceinture à sonnettes, Languit sur mon bamboula »). Ce sens de « tambour » est encore dominant en 1831, et déjà associé à la danse, quand un supplément au Dictionnaire de l’Académie françoise le définit ainsi : « Bambou creusé dont les nègres de Saint Domingue font un tambour : danser au son du bamboula« .

2 ensuite, le sens du mot s’étend pour désigner la danse qui s’effectue au son du tambour ; sous la forme baboua, le terme se rencontre dès 1714 pour désigner une « danse de nègres au son du bamboula » ; le Dictionnaire des instruments de musique de Rowland Wright définit le bamboula comme un gros tambour couvert par une peau de mouton, et signale l’erreur de Besch, qui y voyait une sorte de flûte ; il signale encore quelques occurrences, dont celle-ci, de 1834, passe du tambour à la danse : « Le bamboula : ce nom désigne à la fois une danse et un instrument de musique chez les tribus de noirs et de mulâtres, dans l’archipel américain … leur instrument de prédilection est le bambquia. C’est un baril couvert d’une peau et qu’un nègre frappe sans cesse des mains. »

3 le sens s’étend à nouveau pour désigner des personnes, en particulier durant la première guerre mondiale, où l’argot des tranchées appelle ainsi les tirailleurs sénégalais.

En 1848, en Louisiane, Louis Moreau Gottschalk, né à la Nouvelle-Orléans mais originaire de Saint-Domingue par sa mère, composa le tout premier swing, intitulé Bamboula. La carrière internationale de Gottschalk fit beaucoup pour populariser la bamboula hors de son cadre d’origine. Un article sur ce morceau parait dans La France musicale en 1849. L’affiche ici présentée est en français, langue parlée à l’époque en Louisiane :

Une interprétation du Bamboula de Gottschalk est disponible sur YouTube :

Ceux qui préfèrent la guitare manouche au swing de Louisiane s’interesseront au compositeur Eddy « Bamboula » Ferret, et à son immortelle Valse à Bamboula, maintes fois reprise :

L’association du mot bamboula à la fête ne cesse d’être attestée jusqu’à nos jours. Un site internet qui propose des articles de fête (cotillons, déguisement) s’appelle bamboula.com. Le terme n’est pas perçu négativement dans les DOM/TOM, puisqu’un festival martiniquais s’appelle Bamboula Bwabwa et Marionnettes. A Bordeaux, un restaurant-discothèque antillais s’appelle La Bamboula, et célèbre ses racines.

Dans la chanson, le terme apparait à de nombreuses reprises. Ainsi, dans cette chanson de Fernandel appelée Nono et Nana :

« Ils prirent l’apéro Place de l’Opéra
Et mangèrent au Lido du jambon Olida
Puis elle décampa, car s’il était d’campo
Elle avait trop d’boulot pour faire la bamboula »

Puis, le terme bamboula devint suspect. En témoigne la soudaine disparition, il y a une vingtaine d’années, des biscuits au cacao Bamboula, dont la publicité montrait un enfant noir fort déluré. Une chanson publicitaire en contait les exploits. Aucun racisme dans ces représentations qui lui donnaient le beau rôle, mais biscuits, garçonnet et chanson ont disparu soudainement et mystérieusement, probablement victimes d’une action meurtrière secrète de la police de la pensée.

Aujourd’hui encore, plus de vingt ans après, Bamboula garde ses fans, et certains se souviennent de la chanson publicitaire, charmante et nullement raciste, qui a bercé leur enfance :

Il était une fois un petit garçon
Aux pouvoirs magiques, aux multiples dons.
Il portait, en guise de pantalon,
Un habit de peau et un drôle de nom.

Il était une fois, dans un pays chaud,
Un petit garçon au coeur de héros.
Il aimait la vie et les animaux,
Le p’tits gâteaux et… le cacao.

Bamboula
Bien plus adroit que Robin des Bois
Bamboula
De Bambouland, tu es le roi.

Les guerriers dagons sont pire que méchants
Ils détestent tout, même les p’tits enfants.
Bamboula arriv’ra-t-il à temps
Avec sa massue, son bérêt, son anneau, ses gâteaux au cacao ?

Bamboula
Bien plus adroit que Robin des Bois
De Bambouland, tu es le roi
Bien plus grand que l’Himalaya.

La la la la lère, la la la lère.
Cacao, mangeons des gâteaux.
La la la lère, la la la lère,
Dans les bois avec Bamboula.

Catherine Ségurane

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 08:41

 

sans doute l'écrit me concernant qui m'a le plus émue et dont je remercie l' auteur .

 

 

 Marie Neige Sardin : Une femme française debout ! par Jean-Marc Desanti

 

 

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Marie en procès ! L'impensable ! L'inconcevable !
Lorsque mes lointains ancêtres, de parfaits métèques, fuyant les pogroms, l'injustice et la misère arrivèrent sur le sol de France, ils furent subjugués par la beauté des lieux mais surtout à jamais bouleversés par la devise au fronton des mairies : Liberté, Égalité, Fraternité.

 

Alors ils ne choisirent pas « l'intégration » mais « l'assimilation » pour cette patrie si tendre et si exceptionnellement accueillante.
Ils aimèrent tant ce pays que beaucoup d'entre eux choisirent le métier des armes et que tous servirent le drapeau tricolore dans toutes les guerres menées ou subies par la France. Depuis il est de tradition chez nous de marcher, sac au dos, le fusil à la bretelle, sur la terre de notre pays et d'apprendre à vagabonder les nuits froides de janvier. Là, où sur les champs désertés, sur les branches mutilées qui jalonnent les chemins, il y a encore de la neige … Marie.

Marie Neige Sardin , Libraire dans le « neuf trois » a été insultée, agressée, cambriolée, violée par des barbares incapables de la moindre sensibilité, au risque de ne jamais trouver chez eux une parcelle d'humanité.
Alors, comme disait Brel à qui on reprochait d'avoir écrit des textes durs, mais plein de vérité comme les singes ou les flamandes : « Quand on a mal , on gueule ! ».

Son corps et son âme en lambeaux, Marie a eu mal, très mal. La « Justice » l'accuse de cette souffrance, de dire, avec des mots, sur son blog http://le-bourget.over-blog.com/ ce qu'elle ne peut exprimer par la parole tellement la douleur est vive et la rend vulnérable.

Malgré tout cette femme menacée, parce que française et laïque refuse de céder. Elle croit en la littérature, en l'art et la culture, ces outils pour combattre l'ignorance. Elle reste dans son quartier, dans sa petite boutique, cette utopie, cette incertitude de rêves montés mais chaque jour brisés. Elle dérange par la transmission de toutes les cultures dans un univers hostile et sur un territoire où la France n'est plus la France.

Elle ne vit pas en zone libre comme les magistrats des beaux quartiers qui la persécutent. Elle vit en zone occupée.
En refusant de mettre au pas et de repousser hors des frontières les coupables qui piétinent les lois de notre république et les lois séculaires de la bienséance et de la civilité , la justice « française » se conduit comme une instance de bon plaisir et non comme une institution garante de l'article 2 de la DDH : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression » .
Après Jeanne d'Arc mais aussi les parachutistes Jeanne Bohec, Marie-Laure Cloarec, Eugénie Djendi, Suzanne Mertzizen du BCRA de la France Libre ou Raymonde Tillon des FTP, c'est encore une femme qui nous montre, à nous français et européens, comment et jusqu'où on doit lutter pour défendre chaque parcelle de nos patries.

Aujourd'hui, Marie Neige Sardin devient étrangère dans son propre pays. C'est un bien grand honneur que d'être traitée ainsi par des « juges ».
Elle peut, et nous avec elle, légitimement rétorquer comme Marcel Langer le 23 juillet 1943 au réquisitoire impitoyable de l'avocat général Lespinasse : « Je suis français d'abord, c'est vous l'étranger ! ».

Un poète, victime d'un procès inique, dénoncé aujourd'hui, avec courage par l'avocat général Philippe Bilger dans un grand livre écrivit quelques jours avant son exécution son célèbre « Jugement des juges » .
Il y disait notamment : « Oui, tous, les soldats, les bandits, on leur fera bonne mesure, Ne craignez pas, hommes de bien, ils seront jugés eux aussi.
Mais c’est à eux, pour commencer, qu’il convient de parler ici,
Car la parole est tout d’abord à ceux qui courent l’aventure,
Et non à ceux qui pour juger se sont satisfaits d’être assis,
De poser sur leur calme front leur toque noire ou leur képi,
Et de payer d’un peu de sang leur carrière et leur nourriture. »

Dans les dernières guerres, on avait l'habitude de dire : « Les planqués sont à l'arrière et les hommes au front. ».
Considérant les aventures extérieures menées par notre état à la sauce mondialiste et la situation de populations terrorisées sur le territoire national, nous pouvons affirmer que les généraux planqués sont au front et qu'il faut rapatrier les soldats à l'arrière, au pays, là où se mène la lutte pour notre indépendance, notre souveraineté et notre identité.

C'est en yiddish, langue que parlaient les résistants du ghetto de Varsovie, symbole de lutte pour tous les ghettos de ce monde que nous devons dire à Marie : « Ich han dich lib ».

Marie est un « mensch » et chaque survivant des « Lohamei Haghetaot » savent à quel point ce compliment est rare à partager de la bouche d'un combattant.

Jean-Marc DESANTI

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 08:36

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C’est ainsi que je me découvris nommée dans un dossier de justice dit « bamboula ». Souvenez-vous! 1er et 2 juillet 2010, une garde à vue musclée de 24h pour avoir dit-on tenu publiquement des propos racistes à une voisine de palier antillaise.

 

Une mise en scène, où les témoins ne sont pas auditionnés ou quand ils le sont, ce sont les braqueurs de mon livreur de presse. A l’origine de ce cirque, les institutions, les élus du 93 voire, les services de la Présidence.

 


Des propos déformés, sortis de leur contexte, puisque j’avais effectivement usité l’expression « arrêtez de faire la bamboula » une nuit, à trois heures du matin, dans le but de pouvoir dormir. Si ce n’est un peu!

 
L’occasion était trop belle! Enfin parvenir à me faire taire, transformer la victime que je suis, en coupable perverse et la discréditer à jamais.

Pour ce faire, un internement d’office, semblait à tout le monde le moyen le plus approprié, d’où le calvaire vécu durant cette garde à vue. Rapports policiers à l’appui, tout est bâti pour démontrer ma dangerosité.

Ce plan ayant échoué, c’est donc mon blog qui va être mis à mal pour la parodie d’une chanson de Jacques Brel (les singes) et le fait que seuls, des sites comme Riposte Laïque, Novopresse, Fdesouche, Enquête et Débat et Puteaux-Libre aient relayé mon histoire, ils en ont déduit que j’appartenais à une mouvance de droite, voire de droite extrême si ce n’est d’extrême droite. Idem pour les journalistes comme Ivan Rioufol et Jean Robin qui, s’étaient penchés sur le cas de » la femme sardin ». Les conclusions policières sont éloquentes: je suis une raciste d’extrême droite!

 

Ce sont ces raccourcis que je vais donc combattre ce jour, 26 mai à 13h, chambre 14 au tribunal de Bobigny.

 


Il en va de ma liberté d’expression en tant que victime, mais aussi de la votre, car si je suis condamnée, mon cas fera jurisprudence et réduira chacun d’entre vous, victime ou non, au silence et à la soumission.

 


Nos valeurs, je les défendrai toujours quelle que soit l’issue de ce procès, car la vérité, le bon sens, prévalent pour que ma descendance et la votre soit éternellement libre de s’exprimer

 

 

Toutefois, restant malgré tout une éternelle optimiste, j'ai écrit un petit mot au premier magistrat de ma ville, comme on tend la main pour l'inviter à regarder cette dernière sous un autre angle:

 

 

"Monsieur, le maire,
 
Quelques lignes avant demain, juste pour vous dire bonsoir et merci de m'avoir libérée des quelques scrupules qu'il me restait en retenant encore certaines vérités, je vous l'accorde, pas toujours bonnes à dévoiler.
Je n'ai plus besoin de vos réponses à mes questions sur le véritable rôle joué par chacun dans ce qui se voulait être "un internement d'office" les 1er et 2 juillet 2010 lors de ma garde à vue.
 
Le dossier de celle-ci dévoile jusqu'où les institutions sont capables d'aller pour se disculper des erreurs de procédures commises et me demander de"faire profil bas" en me taisant; Je vous trouve tous magnifiquement unis, ce qui est fort rare ,avouons le, mais je vous comprends aussi, car on ne fait pas plus chieuse que moi dans l'art de pointer du doigt tout ce qui cloche et rarement tout ce qui va.
 
Je regrette vivement que vous ne soyez pas resté à mes côtés car comme de nombreux psychiatres l'écrivent désormais, je suis capable d'apporter aux autres victimes, un rare réconfort de part mon vécu et ils m'incitent à créer des groupes de paroles.
En voulant me faire taire, ce sont les agresseurs que l'on favorise, leur donnant ainsi la permission officielle, de tout me faire subir encore et encore puisque "je suis folle"; à moi, mais aussi, aux autres victimes qui se terrent tant les institutions sont sourdes en 9-3.
 
Le but de la manoeuvre générale est de me faire passer encore un peu plus pour une grande raciste afin de me discréditer à fond la caisse, sauf que la diversité je suis née avec elle, j'ai grandi avec elle, j'ai étudié avec elle, j'ai travaillé avec elle et que malgré mes souffrances, je suis encore capable d'aider sans aucun bruit, ceux qui ont des difficultés d'adaptation certes, mais partagent avec moi le même respect de l'autre et de son mode de vie.
 
Je ne suis pas une ennemie des institutions, ni des divers élus que j'ai pu croiser; la vie et ses épreuves m'a juste démontré que pour le moment, ils n'assument pas le rôle protecteur pour lequel ils ont pour la plupart, prêté serment.
 
Le procès aura donc lieu demain, j'eusse aimé vous y voir présent, afin que vous preniez conscience de la partie qui se joue pour la liberté d'expression et le droit du citoyen.
Faire d'une victime une coupable, c'est abattre une carte indigne de la république.
 
Je sais aussi que ce mail ne vous fera pas réagir pour autant, je dis juste dommage, car la société évolue et viendra le temps où j'espère vous comprendrez ma démarche vers vous pour les autres."

 

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 19:21

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Quand le ton est donné dès le matin, je sais que la journée va se dérouler en tenue de combat.

 

 

Anthony, étudiant, et sa maman, sont à la boutique; nous nous connaissons depuis toujours; nos enfants ont le même âge et nous avons le même humour; tous les ingrédients sont donc réunis pour que nous passions un bon moment.

Un homme pénètre en l'échoppe, les clients sont occupés à choisir leurs livres et revues mais je sens venir le vent. L'individu manipule la presse et son présentoir en tous sens, faisant semblant de chercher, de ne pas trouver. Tentant de l'aider, j'utilise donc mon humour au deuxième degrés, celui qui a le don d'exaspérer ceux qui m'ont déclaré les hostilités il y a quelques années.

Rien de bien méchant, le truc censé détendre le dit client, sauf que bingo, je gagne le gros lot, les insultes pleuvent et pas des moindres.

Presqu' aussitôt, Anthony s'interpose, cadrant le personnage, de toute la vigueur de sa jeunesse. Je l'ai connu si petit, je découvre un Homme refusant de me voir insultée ainsi; il est blême de colère et il va lui falloir un peu de temps pour faire redescendre sa pression intérieure, par contre l'agresseur lui, a déguerpi au plus vite, car courageux mais pas téméraire, direction le bar tabac d'en face comme dab, haut lieu d'incitation à la haine à mon encontre.

 

 

 

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Toute la journée, je vois un défilé, on ne peut plus curieux autour de mon fameux panneau d'affichage. Celui-ci met en avant la une du nouvel observateur  et un certain visage......

 

 

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Mais que diable font-ils ainsi accroupis, ou plaçant leurs enfants proche du panneau comme on le fait avec le Père-Noël.

Je reste stupéfaite, ils se prennent en photo via les portables avec un homme qui a détruit des millions de vie. Les enfants se redressent, les hommes accolent leurs faces; La haine, la mort, la violence glorifiées par ces donneurs de leçon; ils me montrent là, ce qu'ils sont vraiment; deux clientes présentes sont d'ailleurs profondément choquées.

 

 

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La fin de journée approche, les clients défilent et soudain dans l'encadrement de la porte arrière, une vision, on ne peut plus sidérante: un homme, braguette grande ouverte, le sexe dressé,  se masturbe le long de ma porte grillagée; il se frotte, se refrotte, tout le repas de midi me remonte, pardonnez l'expression, mais la vision me fait gerber; trop d'images, trop de peurs, trop de trop...

L'individu s'éloigne, se met à uriner, balançant le jet dans ma direction. Soulagé, il va s'asseoir sur les marches dans la courette, m'ordonnant d'aller " me faire baiser par un nègre" sans doute une allusion subtile à mon viol.

 

 

Je saisis aussitôt ma caméra, sentant un danger non identifié mais bien présent, la suite donc, en image:

 

  

 

Par pudeur je filmerai donc le mur, lorsque celui ci exhibera de nouveau son sexe.

Un coup de fil à Olivier de la municipale me permettra d'avoir la paix; l'individu est embarqué pour ébriété!

 

Pour m'accrocher à la vie et à sa beauté, je plonge tous mes sens dans mon chèvrefeuille qui m'enveloppe de son doux parfum. Je resterai sans doute à ses pieds, une partie de la nuit, juste pour faire le plein de son énergie et continuer vers demain.

 

 

 

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 17:21

Grande naïve devant l'éternel, je croyais qu'elle n'aurait jamais lieu, cette vingt sixième fois; non pas que je pensais  le quartier assaini de toute verminerie, mais tout simplement par confort moral, par zen attitude, par l' espoir d'écrire un jour le mot fin à cette longue série.

Il en est ainsi de la nature humaine surmontant X traumatismes, pour poursuivre la route elle se forge une espérance, car faut -il craindre à chaque seconde, un danger invisible et inquantifiable?

 

Tout événement qui met en cause ma survie me confronte à l'absolu de mon anéantissement; sans doute l'épreuve la plus redoutable pour une victime multirécidiviste. 

De quoi est-elle capable, pour un peu de paix, moins de souffrance, conserver son intégrité physique et une fuite devant ses peurs intérieures: de tout, y compris de se laisser tuer pour qu'enfin, son Aie devienne un "A l'aide" transformant ainsi le dire de ses souffrances en appel.

 

 

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Un samedi ordinaire, un jour de marché prometteur puisque veille de premier mai et des clochettes du bonheur. je m'active dans la librairie, la quantité de presse à mettre en place est très importante, il est presque 8heures et donc je fais mon travail.

La sonnette de la porte est actionnée, je prends ma pile d'invendus et débloque la porte. La personne qui se présente n'a, au premier coup d'oeil, rien d'extraordinaire, un pantalon de survêtement bleu marine, un haut de la même teinte et un bonnet vissé sur la tête; je le prends sans souci pour l'un des hommes travaillant sur le marché.

Pourtant, mon corps m'envoie déjà des signaux d'alerte, ma gorge se noue, mes jambes tremblent, et mes yeux se mettent à fixer ces deux mains gantées trifouillant pour l'une dans le bas de jogging et pour l'autre me plaçant un sac de plastique blanc sur la caisse dans un silence assourdissant.

Mon regard se plante dans le sien. à cet instant précis je ne me pose plus aucune question, juste l'anticiper, le sonder, voire l'hypnotiser tel un cobra avec sa proie. Il braque un pistolet sur moi, petit ressemblant à un automatique ancien modèle, vrai ,factice, impossible de le savoir face au canon.

Il me réclame "un astro taureau et la caisse", tout en agitant fébrilement autant la poche que le flingue.

Ne quittant pas ses yeux, je prends donc  dans le présentoir le jeu réclamé; il semble se détendre puisque j'agis selon sa volonté, ma main droite s'approche de la sienne, puis brusquement, je lui plaque sa main armée sur le comptoir, ne plus être face à l'arme, pouvoir me faufiler et le planter là. Parvenue prés de la porte, je me retourne et le vois me mettre en joue. je m'engouffre sur le trottoir, vite la petite place du marché, les commerçants s'y activent et il y a des hommes. L'individu me suit le pistolet à moitié dissimulé dans son plastique blanc, se sentant un peu coincé il balance ce dernier sous un étale, puis se ravise , le récupère et parvient à me dire dans un parfait français " je reviendrai, je ne fais jamais de bavure!" .

il part ainsi au beau milieu du marché, certains commerçants lui emboîtant le pas.

Libérée, je retourne à la boutique, je vomis, suis livide de trouille, toutes les émotions des 25 agressions précédentes me rejoignent, m'assaillent; je vais mettre une éternité à m'en remettre encore une fois.

Je n'ai pas déclenché l'alerte police que je paye pourtant tous les mois, tant j'ai perdu confiance en ces institutions aux valeurs inversées plus promptes à m'enfermer, me menotter, me blesser que de me protéger.

Pourtant je vais joindre sur son portable un des policiers municipaux, pas pour moi, dans ma démarche, mais pour le cas où l'individu ferait du mal à d'autres, il est de mon devoir de les protéger en le signalant.

Les caméras de la ville semblent parler, les témoins répondent présents et ne se défilent pas, monsieur le maire a passé un coup de fil m'informant de la tournure des choses, pourtant, pourtant, je demeure effarée, ma confiance est laminée; je ne peux oublier qu'une victime qui parle, s'exprime, dénonce, devient coupable à jamais.

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 13:51

Par un si beau soleil, le début des vacances sur la région parisienne, j'ai soudain éprouvé le besoin de faire le tour de ma ville: Le Bourget.

 

Le nom évoque à lui seul l'aviation et son histoire; L'aéroport international a permis de faire connaître la ville dans le monde entier et

des vols prestigieux comme celui de Lindbergh, ont construit sa renommée. 

 

 Pourtant au détour des rues, si les souvenirs ressurgissent, le constat est rude:

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Je n'ai communiqué avec personne, problème de compréhension, aucun habitant déambulant dans les rues ne parlant notre langue nationale. J'ai dû manquer des épisodes, le français n' est-il  plus usité, sauf en l'échoppe?

 

Me retournant vers l'autre côté de la nationale2, je tombais en arrêt devant le cinéma de mon enfance, de mon adolescence, là où j'avais découvert Bambi, Fanfan la tulipe, des groupes de musiciens ou des numéros de cirque. Une renommée dans la ville et dans les communes limitrophes. La sortie du dimanche, le lieu où il était de bon goût de se retrouver ensuite, pour boire un verre au café des sports où à l'aviatic.

 

 

 

 

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Sur les affiches, le reflet de la majorité ambiante, mais aucune n' offrant un moment de distraction pour la minorité invisible. Une nouvelle forme de racisme s'exprime donc désormais ici, la culture française n'a plus le droit de se montrer, d'exister, de s'exposer sur les murs de la ville sans se voir vandalisée, recouverte, au nom d' un  communautarisme impérial, dominateur et pervers.

 

 

La preuve, mon pauvre panneau de presse, détruit trois fois en moins d'un mois, dérangeant visiblement et sur lequel certains prennent plaisir à venir prêcher la bonne parole.

 

 

 

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 Comme si la place manquait, comme si tout n'était pas permis, comme si l'on imposait le respect des lois sur la cité.

Franchement, les institutions sont merveilleuses d' écoute et d'ouverture d'esprit, une petite place pavée, à deux pas des commissariats, réservée aux piétons, qui chaque soir, est envahie de véhicules, obligeant ces derniers à marcher sur la chaussée avec enfants et poussettes.

Un appel aux municipaux, de plus en plus nombreux en effectif mais semblant avoir perdu l'usage de leurs jambes sur la ville, restant scotchés aux volants des véhicules, certainement plus efficaces ailleurs, mais se contrefoutant de ces envahisseurs, pissant, dilant sous les yeux des caméras.

 

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Poursuivant ma visite, la vitrine d'un bazar me laissa perplexe, au beau milieu des jouets , des cahiers, à hauteur d'enfants, je découvris des pistolets à billes:

 

 

 

 

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La législation doit être différente désormais sur le sol bourgetin, afin de ne choquer aucune communauté, c'est vrai quoi, rien de plus logique, que de fournir le matériel nécessaire aux agressions en tout genre.

 

Je comprends mieux désormais pourquoi, chaque bourgetin de la minorité invisible, passant par l'échoppe, me confie souvent les larmes aux yeux, cette petite phrase:

 

" Tu sais Marie-Neige, nous maintenant, on reste à la maison;

   on ne sort plus, pour voir cela,

   on a peur,

   on n'est plus chez- nous et nous n'avons pas les moyens de partir!"

 

 

Aussi ma colère est immense , je me sens impuissante, face à tant de détresse humaine;

mon combat, mes témoignages leur donneront-ils un jour, les moyens de rester, de vivre comme avant, je l'espère à chaque instant.

 

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 17:15

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Que l'on touche à la liberté
Et Paris se met en colère
Et Paris commence à gronder
Et le lendemain, c'est la guerre.
Paris se réveille
Et il ouvre ses prisons
Paris a la fièvre :
Il la soigne à sa façon.
Il faut voir les pavés sauter
Quand Paris se met en colère
Faut les voir, ces fusils rouillés
Qui clignent de l'oeil aux fenêtres
Sur les barricades
Qui jaillissent dans les rues
Chacun sa grenade
Son couteau ou ses mains nues.

 

 

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La vie, la mort ne comptent plus
On a gagné on a perdu
Mais on pourra se présenter là-haut
Une fleur au chapeau.
On veut être libres
A n'importe quel prix
On veut vivre, vivre, vivre
Vivre libre à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

  

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Attention, ça va toujours loin
Quand Paris se met en colère
Quand Paris sonne le tocsin
Ça s'entend au bout de la terre
Et le monde tremble
Quand Paris est en danger
Et le monde chante
Quand Paris s'est libéré.

 

 

 

 

 

C'est la fête à la liberté
Et Paris n'est plus en colère
Et Paris peut aller danser
Il a retrouvé la lumière.
Après la tempête
Après la peur et le froid
Paris est en fête
Et Paris pleure de joie.

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Présentation

  • : Le blog de Marie Neige,les 36 ans d'une libraire au coeur du 93. 36ans sur Le Bourget puis 4 ans de Neuilly-Plaisance.
  • : libraire sur la commune de le bourget depuis 36 ans, mon carnet de route au coeur d'un département en pleine mutation; mon vécu de victime et mes 34 agressions en 10 ans; mes humeurs, mes pourquoi, vos comment, mes pleurs,vos rires, la vie en somme . AVERTISSEMENT: Seuls les textes publiés sur ce blog sont écrits par moi-même.Il circule sur la toile des écrits signés de mon nom qui ne m'appartiennent pas.
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