ils sont partout, sur le papier, dans les rues, dans les vidéos et sur le marché, dans les escaliers et les coursives, en mairie, en préfecture, au tribunal ou au commissariat; pourtant, malgré cette présence de tous les instants, vos questions, mes attentes demeurent sans réponses depuis désormais six longues années.
En découvrant cet article dans le journal de la ville, j'ai mesuré à quel point, ils étaient tous complices et solidaires dans ce politiquement correct que je dénonce à chaque fois que je le peux.
Tous présents en ma ville et pas un seul n'a au moins eu la démarche franche, voire audacieuse, de me rencontrer par humanisme, par responsabilité, par devoir, par réaction, par compréhension.
Le dossier ne les interpelle pas, ils le gèrent en petit comité, en toute discrétion, dans le silence. Comme l'ont écrit certains, ils pratiquent, des "petits arrangements entre amis".
Je suis devenue cette citoyenne clandestine que nul ne défend, que nul ne protège, mais que l'on met en garde à vue pour une expression "arrêtez de faire la bamboula" et une soit-disant dégradation de scooter.
Ce dernier, stationnant jour et nuit à tout vent, n'était d'ailleurs plus assuré depuis deux mois. Sa propriétaire avait sans doute trouvé là, une idée géniale, pour se faire rembourser les dégâts occasionnés par elle-même au moment d'une chute sur la chaussée et les autorités y ont vu une aubaine, celle de m'imposer leur dictature; car avouons le "ils n'en peuvent plus de moi "; comme je les comprends, tant d'insistance, de bonne fois, de vérité, de valeurs, de droitures, d'abnégation, de résistance, ne peuvent être que pure folie en ce monde où seule la déraison d'état prend place un peu plus chaque jour.
NON, la ville ne se mobilise pas pour ma tranquillité, la preuve en image :
Marie-Neige Sardin importunée devant sa librairie
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NON, "la délinquance de proximité n'a pas reculé d' environ vingt pour cent" dans le vécu de chaque bourgetin, loin de là.
Sur le papier certainement, chiffres à l'appui, je sais qu' ils sont capables de nous le prouver.
Ils oublient de parler de toutes les plaintes que l'on refuse de prendre, au commissariat de La Courneuve ou à l'annexe du Bourget, pour des raisons futiles, faisant que les victimes arrivent à la librairie en me disant " ils ont pas voulu prendre ma plainte, tu te rends compte .......Comment je fais, c'est une honte?"
Cette méthode simple, efficace pour les statistiques, pratiquée sans doute aussi en d'autres communes, masque la réalité, nous mettant encore plus en danger; là encore, ce perpétuel déni et une victime qui s'en retourne avec son vécu et des souffrances qui ne seront jamais reconnues par les institutions. Silence "tout va bien".
Alors bien sûr, quand j'entends et vois le Maire d'une autre commune, prendre des positions claires, ne pas pratiquer la langue de bois et m'entendre enfin, j'ai presque envie de lui sauter virtuellement au cou de bonheur, pour le remercier.
Interview du Maire de Montfermeil à propos de Mme Sardin
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http://www.enquete-debat.fr/archives/dossier-marie-neige-sardin-un-ete-2010-mouvemente
Enfin, un écho à mes maux.
Enfin une reconnaissance vraie et sincère.
Enfin une approche, vers ces questions de fond, que nous devons traiter au plus vite, avant qu'un jour, pardonner, ne soit plus possible.