15 octobre 2013
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Dieu m'est témoin, un an s'est écoulé sans que les mécréants locaux osent toucher à l'un des panneaux publicitaires de l'échoppe. Comme si au final la présence de mes amis corses les rendait plus dociles, allez dont savoir pourquoi!
Aujourd'hui, jour de toutes les audaces, c'est en pleine lumière et aux yeux des passants, que dans un vacarme assourdissant, ils prirent pour punching ball, l'une des affiches reprenant la couverture du nouvel observateur de la semaine. Dessus, un pourcentage et un visage.
Dans la boutique, la présence d'un homme en robe blanche, d'une femme arborant le noir, ayant mis sur son visage ce torchon assorti, m'empéchant de la reconnaître, totalement interdit par la loi française et leur fillette, haute comme trois pommes, mais déjà voilée, tout comme maman. Ils font semblant de chercher quelque chose en boutique, m'interdisant de la sorte l'accès à la rue et surtout de voir les visages des attaquants extérieurs. Coincée, je ne dis rien par respect pour cette petite fille qui me sourit sans savoir la haine que véhiculent ses parents à mon encontre.
Le bilan se solde par deux panneaux vandalisés, du harcèlement téléphonique doublé de menaces de m'exploser.....
Vous l'avez tous compris, c'est le visage de Marine qui est à la une de cet hebdo, un affichage nationnal, qui au Bourget, me fait courrir tous les risques.
Avertissement aux musulmans de ma ville, c'est en laissant faire, en véhiculant une haine non fondée à l'encontre de la boutique et de ma personne, en tentant d'interdire la libre expression, que vous donnez raison à celle qui veut rétablir l'ordre et le respect de chacun, soit Marine Le Pen.