Je ne sais pas vous, mais moi j'ai juste une petite envie, celle de me lâcher un peu plus que de coutume car nous sommes à sept jours des élections municipales et croyez moi la semaine écoulée fut riche en surprises.
Le destin est ainsi fait, il mit sur ma route mercredi, mon ami "Yoppe", attaché parlementaire, tout absorbé par son téléphone et ses tweets; il ne m'avait point vue sur le trottoir malgré le petit mètre qui nous séparait, logique avec sa tête enfouie dans le col de sa veste, il était tout engoncé voire étriqué aux entournures; ne voulant point louper une telle rencontre, je m'empressais donc de lui barrer la route, d'un bonjour strident, d'un sourire édenté et d'un "comment allez-vous donc cher ami, depuis le temps?".
Bingo, il leva les yeux, ajusta ses lunettes, vira au rouge homard...non d'une pipe je ne pensais pas lui faire subir une telle émotion, puis il accepta que nous échangions tranquillement sur la campagne électorale et le fait que j'utilise ses photos sur ce blog. D'abord sur la défensive, vantant son maître comme personne ...ce que je comprends, puisque c'est son gagne pain, il se dérida peu à peu, parvenant même à fumer une clope, histoire de se soulager du stress provoqué par l'instant. Nous tombâmes en accord sur une campagne sans intérêt et sans vrai débat, ici, comme partout ailleurs, me confia t' il. Sauf qu'ailleurs, moi, je m'en moque un peu, par contre sur ma ville là, c'est une tout autre histoire. Je lui fis donc remarquer, que côté imagination, la municipalité sortante ne montrait point l'exemple et était d'une fadeur éblouissante, trop d'images tuant dans l'oeuf l'envie de poursuivre la vision de l'album; ensuite entre le programme édité pour l'élection de 2008 et celui de l'élection de 2014 concernant par exemple, le sport et la culture, c'est à l'identique, un vrai copié-collé.....
La preuve qu' en six ans, quoiqu'ils en disent à longueur de réseaux sociaux et quoique Monsieur le maire en pense, ils n'ont pas "branlé" grand chose sur la question.
Ils agissent, paraît-il, dans l'ombre, aux arrières-plans, un travail monstrueux est soit disant abattu chaque jour; je n'en doute pas, mais quel aveux d'incompétence, à la vue des résultats obtenus dans notre quotidien et dans le temps présent sur la ville. D'ailleurs les bourgetins, enfin ceux du peuple, ceux que l'on ne rencontre que tous les six ans, vous le diront dix fois mieux que moi!
Deux jours plus tard, j'eu la visite d'un client mystère venu m'acheter UN timbre; voyant que je n'engageais pas la discussion plus avant, il se présenta comme étant l'homme sur la photo avec Durand et Conty ......soit Jean-baptiste Borsali.
Je me pris, l'espace de vingt minutes, une leçon de savoir-vivre, par un tout juste sorti du berceau, vivant chez maman depuis un an, tractant pour le maire, faisant parti de sa liste et me conseillant vivement de faire les premiers pas vers les musulmans, tout en me précisant qu'il n'était pas venu pour me mettre la pression! Ouf, quel soulagement, mais pourtant, vu de près, c'est tout de même un peu beaucoup cela, enfin sans doute n'avons-nous pas la même notion du respect de l'autre et de ses idées.
Puis il partit en "live", se permettant de juger le ton de mon blog, de critiquer mes fréquentations puisque j'ose rencontrer Marine le Pen publiquement et d'en faire l'éloge, le tout à la face du monde! Avouez tout de même qu'il y a là, la preuve évidente de mon "racisme" notoire.
Tout ceci étant à ses yeux la vraie cause de mes agressions; je mérite ce qu'il m'arrive, voire je le cherche; je ne suis pas assez soumise, je tente de faire respecter des valeurs en mon échoppe qui énervent les musulmans, enfin pas tous, heureusement, mais un certain nombre.
J'affirme que ma ville est islamisée, mais quel scandale, jamais de la vie affirme t'il!
La moutarde me monte au nez, aussi, pour la canaliser je me dis que, soit il a de la merde dans les yeux puisqu'il demeure face à la mosquée et sa mère a oublié de le débarbouiller, soit il se fout de ma gueule, soit il vient me jouer du violon, mais c'est pas l'heure, soit je suis victime d' un mirage tout en entendant des voix. En fait, j'appris par la suite que Medhi dit Jean-baptiste était musulman quelque part, opportuniste d'autre part et soucieux de la montée du FN en notre département:
http://www.lepoint.fr/politique/seine-saint-denis-municipales-face-au-fn-le-desarroi-d-un-militant-ump-12-12-2013-1768657_20.phplink
Suite à cet écrit, j'ai reçu le 17 mars 2014, un gentil message de la part de Jean-Baptiste...et oui il n'est pas musulman et il ne se prénomme pas medhi , soit... mais, je m'en moque totalement; je voulais simplement qu'il comprenne, une chose ....les dégats que cause une rumeur, c'est terrible, surtout lorsque cela vous touche personnellement, cela prend une toute autre dimension; le gentil garçon est fâché, il veut porter plainte, sans doute a t' il raison, c'est inadmissible d'écrire un truc pareil, par contre venir me filer un coup de piston en boutique en me traîtant presque ouvertement de" facho" là c'est normal et pas un mot d'excuse sur la question. Vous pouvez donc cher JB aller porter plainte, cela aura au moins le mérite de vous occuper, mais que devrais-je faire moi alors face à cette diffamation collective que je ne manquerai pas de soulever; si vous avez une place d'honneur dans cet article cher ami, n'est ce pas vous qui êtes venu me harceler sur mon lieu de travail?
DIFFAMATION.
Borsali
Chère madame,
Je vous demande expréssement
non pas de retirer votre article mais de la modifier concernant la partie qui me concerne, en effet je ne m'appelle nullement mehdy, quand à mes opinions religieuses dont vous ne savez rien car
je les garde pour moi. Ces deux informations fausses sont purement de la désinformation. Je vous laisse jusqu'a vendredi pour modifier cet article sous peine d'un dépôt de plainte au commissariat
de La Courneuve ( avec ma pièce d'identité qui prouvera mes dires quand à mon état civil ) cordialement. Jean-Baptiste BORSALI
J'ai ressenti en tant que victime une colère immense car tout ce beau discours signifie juste pour moi: soumets toi, ferme là ou alors, ne viens pas te plaindre de ce qu'il t'arrive....la preuve, à lui, "il ne lui est jamais rien arrivé!" mais il est vrai que ce n'est pas un nazi comme moi...
La victime est toujours coupable, cela je le sais depuis la première seconde où je le devins, mais je crois que ce jeune roquet ignore lui, que la roue tourne et que nul ne sait de quoi sera faite la seconde qui suit.
En quelques semaines, j'ai donc obtenu des certitudes concernant le pourquoi du comment de ma vie. Le parti socialiste avec la famille Mery m'avait déjà mise au parfum de manière fort diffamatoire et voilà que cela se confirme de la bouche du jeune UMP de la bande à Capo-Canellas.
Il y a dans cette ville une rumeur tellement nauséabonde concernant mon racisme officiel que bizarrement par confort personnel je n'ai pas envie d'y associer le premier magistrat de la ville. Je préfère me dire, qu'occupé au sénat, il n'a pas su mesurer l'ampleur des dégats et qu'il a laissé dire, laissé faire. Vrai ou faux peu m'importe, je ne désire pas m'offrir un nom de plus dans ma déjà trop longue liste de traîtres.
Profitez en bien de les voir groupés vous les reconnaissez au bruit des bottes et aux sourires ravageurs!
Allez, un dernier pour la semaine:
Bon au final notre maire se casse, à Blanc-mesnil, il est le messie pour les autres candidats!
La trahison, l'abandon sont également les compagnons quotidiens de ceux qui ne sont pas politiquement corrects, toutefois je n'éprouve pas de haine, elle m'encombrerait. Un conseil néanmoins, à ceux qui ont ainsi oeuvré jour après jour à répandre cette rumeur criminelle et ils se reconnaîtront, ne devenez jamais victimes, vous n'y survivriez pas, tant cet enfer dans lequel vous m'avez mise vous ressemble.
Dans le figaro magazine de cette semaine l'homme qui éclaire mon quotidien par ses articles et qui fut le tout premier à me tendre la main, Ivan Rioufol, publie un article "Les petits flics de la pensée"; du bonheur à chaque ligne, du réconfort à chaque virgule, du soulagement à chaque phrase; j'appartiens, malgrè mon isolement, malgrè ma solitude à une famille grossissant chaque jour un peu plus, celle des "diabolisés". Une méthode visiblement de plus en plus répandue pour tenter de clouer le bec des contradicteurs.
"Il est vrai qu'il leur faut leurs facistes et leurs nazis pour survivre" IR.
Cette "domination abusive", ce moyen haineux, véhiculés pour masquer leurs incompétences, ont été réduits à néant, le jour où un réunionnais s'est assis à mes côtés pour partager mes souffrances de victime, face à un acte de pur racisme anti-blanc. En prenant position devant moi, pour me protéger et en détricotant maille à maille tout ce tissus de mensonges aux bourgetins, il a sans doute fait preuve d'une humanité que je n'attendais plus et qui me fait dire qu'il ne faut jamais désespérer, le meilleur est souvent au coeur du pire instant.