25 octobre 2013
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17:07
Quand une matinée de travail se transforme en un champ de bataille, cela interpelle et quand le tout se joue dans l'indifférence de toutes les institutions, vous vous dites qu'il y a des coups de pieds au séant qui se perdent.
Premier round:
Une femme entre en boutique tout en étant en pleine conversation téléphonique, me tend son permis de conduire délabré, sans même m'adresser un regard ou une parole.
Je la questionne, que dois je faire...une photocopie ou alors un colis à retirer.
- " sale connasse de raciste, donne moi mon colis!" hurle t'elle.
Le ton est donc donné; je regarde la cliente située derrière elle et qui semble se tétaniser au fur et à mesure des hurlements. Elle avance, recule, ne sachant qu'elle attitude adopter devant cette violence qui déboule dans sa vie.
Pour calmer l'atmosphère, c'est d'une voix monocorde que je demande poliment à la chercheuse de colis, d'interrompre l'espace de deux minutes sa conversation, afin de procéder à la livraison et à la signature qui s'impose; elle refuse, me menace, m'insulte, me traîtant de "sac à merde de blanche" puis finit par faire un gribouillis comme signature sur le PDA.
Parvenue au niveau de la porte, elle vocifère un "va crever" tout en balançant au sol tout ce qui se trouve à sa portée, tirelires, présentoir complet de porte-clés, masque vénicien et buste de Thor.
Bonjour les dégats, elle jubile, je vois rouge mais elle semble enceinte et j'ai sans doute à tort, une retenue en rapport avec ce petit être qui lui, ne m'a rien fait.
Deuxième round:
Une heure plus tard, une deuxième agression se profile, toujours en présence de clients. Un homme maghrébin, venant soit disant acheter le parisien, se met à me menacer de but en blanc, me rappelant que ce n'était pas parce que j'avais mis des sécurités que j'allais les empècher de tous venir afin de se débarrasser de moi, là derrière dans la réserve.
Je vous fais grâce de la suite, tant elle reflète leur haine.
Il termine en me jetant violemment le journal et ses suppléments au visage.....
Le choc viendra pulvériser l' étal derrière moi et fera hurler d' effroie les personnes présentes.
De suite je joins les policiers municipaux et malgré les tentatives de mon interlocutrice, rien; la caméra visiblement, n'était encore pas tournée dans le bon sens....Combien de temps vais-je subir ainsi de tels assauts, de telles menaces montant crescendo chaque jour .
Désormais, la présence d'autres clients ne les dérange même plus, au contraire, faire fuir ma clientèle en toute impunité, mais quelle aubaine!
Ils savent qu'ils ne risquent strictement rien, même pas un rappel à la loi.....ils ont carte blanche pour me harceler, pour détruire mes biens afin de me faire fuir de mon commerce qu'ils convoitent tant et tant pour son emplacement.
Une plainte sera déposée mais pour le moment ce sont les vacances et la permanence de la ville est close.
C'est à tour de rôle qu'ils viennent "chasser la raciste".
A l'heure où je vous écris, malgré deux mails au Sénateur-Maire et à son cabinet, malgré des services municipaux informés, je suis dans une totale solitude et un immense mutisme général.
Qui ne dit mot consent, ils ne peuvent nier par la suite, cette adhésion.
Suite à ce vécu, à cette désolation, je m'octroie dans cette jungle, le droit et même le devoir de faire les somations d'usage utilisées aux armées:
"HALTE OU JE FAIS FEU"